Eté 2022:
"Eau, source de vie "

Dimanche 7 août St Martin Château – après la messe, nous avons visité l'église et ses fonts baptismaux et piscine construits à différentes époques selon l'évolution des rites du baptême; puis randonnée ombragée vers la cascade des Jarrauds 
et la zone humide de Verrières au bord de la Maulde

La fontaine Sainte Geneviève à Saint Julien le Petit

Dimanche 14 août Neuvic – après la messe à 10h30, visite de l'église, avec le baptistère paléochrétien, les fonts baptismaux construits à différentes époques, St Jean Baptiste patron de Neuvic.  Puis nous sommes partis à la découverte de la « bonne fontaine » St Nicolas à Excidioux- 

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Les saints patrons des communes 
de la paroisse sainte Anne des Monts et Rivières

Augne Saint Pierre es liens
Beaumont du Lac Saint Pierre et Saint Paul, apôtres
Chateauneuf la Foret Nativité de la très Sainte Vierge
Cheissoux Nativité de la très Sainte Vierge
Domps Saint Michel, archange
Eymoutiers Saint Etienne, premier martyr
Faux la Montagne Saint Etienne, premier martyr
La Croisille sur Briance Saint Pierre es liens
La Villedieu Saint Robert, abbé (29 avril)
Linards Saint Martin, évêque
Nedde Ordination de Saint Martin, évêque (29 juillet)
Neuvic Entier Décollation de Saint Jean Baptiste
Peyrat le Chateau Saint Martin et Saint Martial, évêques
Rempnat Saint Sébastien, martyr
Roziers Saint Georges Saint Georges, martyr
St Amand le Petit Saint Amand, confesseur (16 octobre)
Ste Anne St Priest Sainte Anne
St Bonnet-Briance Saint Bonnet, évêque (16 janvier)
St Gilles les Forêts Saint Gilles, confesseur
St Julien le Petit Saint Julien de Brioude, martyr (28 août)
St Martin Chateau Saint Martin, évêque
St Méard Saint Médard, évêque (8 juin)
St Moreil Saint Maureil, évêque (13 septembre)
Surdoux Nativité de la très Sainte Vierge
Sussac Saint Pardoux, abbé

13 juin 2009 à Eymoutiers: ostensions de Saint Psalmet; www.eymoutiers ostensions.fr

Saint Antoine de Padoue a séjourné à Chateauneuf la Forêt

Eau, Source de vie
Visite de l'église de Neuvic et de son baptistère paléochrétien 
sous le patronage de St Jean Baptiste, 14 aout 2022

La bonne fontaine St Nicolas à Excidioux

La fontaine Sainte Geneviève à St Julien le Petit connue par des paroissiens

Le baptême Chrétien
Le baptême c’est être plongé dans la vie de Jésus, dans son parcours avec les pauvres , les malades, les ignorants, les pécheurs. C’est être baigné dans son amour, pour lui appartenir en vue de la vie éternelle.
Au début du christianisme : baptême des adultes qui descendaient dans la piscine. 
Ils étaient immergés pour signifier l’immersion dans la vie du Christ. La baptisé ressortait en ressuscité pour la vie éternelle revêtu du vêtement blanc de la résurrection.

Modes de célébration du baptême au cours de l’histoire

· Baptistères en dehors de l’église 
( en des lieux appelés Vicus) Agglomérations non fortifiée et commerciale, sorte de centre important
Au départ les sacrements étaient dispensés aux fidèles, à certaines dates dans l'année, uniquement au chef lieu de cité Au IVe siècle, seul l’évêque baptise. A partir des Ve –Vie siècles, le succès du christianisme incite les évêques à donner l’autorisation d’administrer ce sacrement à certains curés de paroisses (Tituli). Des baptistères sont alors édifiés à proximité de ces églises.

NEUVIC , une église de VICUS

Résumé de « Eglise de Neuvic baptistère » (d’après Estelle Zigrand nov 2002)
Au départ les sacrements étaient dispensés aux fidèles, à certaines dates dans l'année, uniquement au chef lieu de cité. Mais la législation va autoriser, dès le début du V siècle, les prêtres des premières églises publiques à dispenser le sacrement du baptême. Ces églises sont donc dotées très tôt d'un baptistère ; cet édifice est toujours dédié à saint Jean Baptiste.
Dans Neuvic on retrouve le mot latin « vicus » qui désigne une agglomération non fortifiée à vocation commerciale probablement d’origine gallo-romaine.
Cette agglomération devait être assez ouverte aux idées du christianisme et suffisamment peuplée pour que l'autorité Episcopale décide d'y établir une église à caractère public dotée d'un baptistère destine â l’usage de ses habitants et de ceux des domaines (communes) alentours, jusqu’à Bujaleuf.

Lire la suite de l'article: cuves baptismales à partir du VIIIe siècle

Eglise de Neuvic baptistère (Estelle Zigrand nov 2002)

L'entreprise de christianisation s'est opérée dans les campagnes dans des lieux qui devaient être passablement peuplés et réceptifs à la nouvelle religion. Il s'agissait de créer des paroisses susceptibles de servir de relais au chef lieu du diocèse, en augmentant le maillage territorial chrétien selon une logique pyramidale. Pour prêcher les idées chrétiennes, ces nouveaux lieux de culte ont servi à leur tour de relais à des tituli, dont les desservants étaient tenus se rendre, lors des grandes fêtes liturgiques, dans les ecclesia matrix afin de procéder au sacrement du baptême. En milieu rural se sont les vici qui paraissent les mieux à même de servir de relais à l'évêque et aux évangélisateurs, qui parcourant les routes, trouvent dans ces vici des étapes. Neuvic, dont le toponyme indique l'existence d'un vicus qui peut être d’origine gallo-romaine ou mérovingienne (on relève la présence d’habitat gallo-romains), est la paroisse qui dans cette zone peut prétendre à la plus grande ancienneté. Avec une superficie de 4 133 hectares, la paroisse et son église sont placés sous le patronage de saint Jean. Le vicus, qui est une agglomération non fortifiée à vocation commerciale, a pu avoir un rôle de relais et de passage obligé dans l'entreprise de christianisation des campagnes par sa localisation à proximité d'une voie de communication.
De plus, cette agglomération, qui avait probablement une population commerçante devait être assez ouverte aux idées du christianisme et suffisamment peuplée pour que l'autorité Épiscopale décide d'y établir une église à caractère public dotée d'un baptistère destine â l’usage de ses habitants et de ceux des domaines alentours. Neuvic devenant l'ecclesia matrix de cette zone devait être la seule à exercer ces droits sur environ six tituli. La présence d'un baptistère est en raison de la législation en vigueur un signe d'ancienneté. Les signes de la présence d'un tel édifice sont visibles grâce à l'utilisation du vocable de saint Jean-Baptiste, on remarque également à proximité du bourg la présence de deux parcelles du cadastre napoléonien portant le nom de ce saint (section A, parcelles 167 et 174). On sait qu'à l'origine le baptistère et l'église paroissiale étaient séparés et ces parcelles pourraient alors représenter l’emplacement d'un ancien lieu de culte dédie à saint Jean. Ces indices confortant l’hypothèse de la présence d'un baptistère sans que l'on puisse nier que ces parcelles rappellent le site initial de l'église paroissiale. Le toponyme même de Neuvic, la présence de vestiges pré-médiévaux, le vocable de saint Jean, la taille de la paroisse ainsi que le choix de l’installation du siège d'une vicairie à l'époque carolingienne plaident en faveur de l’ancienneté de cette paroisse.
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 Cuves baptismales :
Peyrat-le-Château. 
À partir du VIIIe siècle, les baptistères sont petit à petit abandonnés et de grandes cuves sont installées dans les églises où le curé a l’autorisation de baptiser. À genoux dans la cuve, le catéchumène immergeait sa tête dans l’eau.
En 789, Charlemagne ordonne de baptiser tous les enfants de moins d’un an . Cependant, cette ordonnance ne sera définitivement en application qu’à partir du XIIe siècle. Ainsi, les grandes cuves permettant de baptiser par immersion adultes et enfants ont longtemps été en usage.. Encombrantes, elles ont souvent été sorties des églises quand elles ont été remplacées par les fonts baptismaux. A nous de les débusquer dans nos villes ou villages…

· Fonts baptismaux St Martin Château, St Amand 
À partir du XIe siècle, tout prêtre peut baptiser . Peu à peu, l’immersion est remplacée par l’effusion qui consiste à verser de l’eau sur la tête du baptisé. Au XIIe siècle toutes les paroisses se dotent de fonts baptismaux, petites cuves en pierre munies d’un orifice de vidange et reposant sur un support. Les fonts sont situés au fond de l’église parce que le catéchumène n’avait pas accès à l’église dans son ensemble.
· Fonts baptismaux : cuve et piscine à St Martin Château 
Le rituel du diocèse de Limoges de 1774, précise que les fonts baptismaux 
doivent être divisés en deux parties :
- la cuve conservant les eaux baptismales pendant un an,
- la piscine, percée d’un orifice, et recevant l’eau versée sur la tête du baptisé de façon à ce que, conduite dans le sol de l’église, elle ne se mélange pas à l’eau bénite de la cuve. St Martin Château 

 Bénitiers et lavabos
À la porte des églises, des vasques en pierre permettent au chrétien d’entrer dans l’édifice en se signant avec l’eau qui rappelle son baptême. Contrairement aux fonts baptismaux, ces cuves n’ont pas d’orifice de vidange. Les bénitiers ont dû être vidés pendant la pandémie.
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Les représentions de Jean-Baptiste dans l'église de Neuvic
· Avec l’agneau, statue à droite avant l'autel : Jn 1, 29 : Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui, Jean déclara : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; 30 c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. 31 Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. »

Jean-Baptiste baptise Jésus, vitrail derrière l'autel
Marc 1, 9-11 : « En ces jours-là, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Et aussitôt, en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »

Mort de Jean Baptiste : tableau à gauche de l’autel 
La mission des Douze Mc 6,12-13 :: Ils partirent et proclamèrent qu’il fallait se convertir. Ils expulsaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades et les guérissait 
Mort de Jean Baptiste Mc 6, 14-29 Le roi Hérode apprit cela ; en effet, le nom de Jésus devenait célèbre. On disait : « C’est Jean, celui qui baptisait : il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. »
Certains disaient : « C’est le prophète Élie. » D’autres disaient encore : « C’est un prophète comme ceux de jadis. » Hérode entendait ces propos et disait : « Celui que j’ai fait décapiter, Jean, le voilà ressuscité ! » 
Car c’était lui, Hérode, qui avait donné l’ordre d’arrêter Jean et de l’enchaîner dans la prison, à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe, que lui-même avait prise pour épouse. En effet, Jean lui disait : « Tu n’as pas le droit de prendre la femme de ton frère. » Hérodiade en voulait donc à Jean, et elle cherchait à le faire mourir. Mais elle n’y arrivait pas parce que Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme juste et saint, et il le protégeait ; quand il l’avait entendu, il était très embarrassé ; cependant il l’écoutait avec plaisir. Or, une occasion favorable se présenta quand, le jour de son anniversaire, Hérode fit un dîner pour ses dignitaires, pour les chefs de l’armée et pour les notables de la Galilée. La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. Le roi dit à la jeune fille : « Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. »
Et il lui fit ce serment : « Tout ce que tu me demanderas, je te le donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. » Elle sortit alors pour dire à sa mère : « Qu’est-ce que je vais demander ? » Hérodiade répondit : « La tête de Jean, celui qui baptise. » Aussitôt la jeune fille s’empressa de retourner auprès du roi, et lui fit cette demande : « Je veux que, tout de suite, tu me donnes sur un plat la tête de Jean le Baptiste. » Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. Le garde s’en alla décapiter Jean dans la prison. Il apporta la tête sur un plat, la donna à la jeune fille, et la jeune fille la donna à sa mère. Ayant appris cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps et le déposèrent dans un tombeau.

 L’eau et la vie
 - Les bonnes fontaines : Neuvic-Entier, Eymoutiers, St.-Bonnet- Briance, Sussac.
En Limousin, nombreuses sont les fontaines de dévotions ou « bonnes fontaines ». On y venait, seul ou en procession, pour obtenir la guérison de maladies. Des vertus particulières étaient attribuées à chaque fontaine. C’est le saint, à qui était dédiée la fontaine, que l’on implorait pour obtenir le soulagement
des maux. Parfois, une niche abrite une statue de ce saint : fontaine St Nicolas de Myre à Excidioux dans un méandre de la Vienne à Neuvic ; fontaine Ste Geneviève à St Julien le Petit.

La question de l’eau
L’eau est un bien indispensable à la vie. Certaines régions du globe en manquent, tant pour la nourriture des hommes et des bêtes que pour les cultures.
Il en est ainsi dans le diocèse de Ouahigouya (Burkina Faso).
Le 7 aout, nous avons organisé à St Martin Château une sortie découverte de milieux humides : bord de rivière, tourbière.

BONNES FONTAINES – extrait du document " Fontaines du canton de Chateauneuf "
Un climat humide, un sol tourmenté et peu perméable ont donne naissance
 à d'innombrables sources en Limousin.
Nombre de ces sources sont désignées du nom familier de bonnes fontaines, non pour la saveur, la pureté au la composition de leur eau, mais parce qu'il leur a été attribué dans le passé ou parce qu'on leur prête encore des qualités thérapeutiques ou des bienfaits particuliers : protection ou guérison des humains ou du bétail, obtention dune faveur, cessation de la sécheresse.
Ce sont là des survivances du culte des eaux, l'un des plus vieux du monde. Grecs et Romains, Gaulois et Germains, ont vénéré les sources où vivaient leurs dieux tutélaires.
Avec le christianisme les saints ont peu a peu remplacé les divinités païennes et ont donne un patronage à la plupart des fontaines à dévotions.
Les récits légendaires imputent généralement la naissance dune source ou sa sanctification a un épisode de la vie, au passage vrai ou supposé d'un saint.
L'intervention progressive de la christianisation a cherché à supprimer le culte primitif, ou tout au mains a le détourner et, sans toujours y parvenir, à subordonner les sources bienfaisantes à des sanctuaires construits à proximité : église au chapelle. De même elle s'est affirmée, presque toujours, par l'implantation d'une croix parfois fichée sur le rocher voisin, autre élément naturel associé dans la légende a l'origine de la source. En quelques cas la croyance assimile l'eau recueillie dans le creux de certains rochers a celle d'une fontaine bienfaisante.

La Fontaine de Dévotion de Neuvic-Entier : St Nicolas d’Excidioux
Elle se situe au Nord de la commune de Neuvic-Entier, près de ses limites avec celles de Masléon et Bujaleuf au
lieu-dit Excidioux, près du ruisseau de Vergnas dans un méandre de la Vienne. Ce site était d’abord celui d’un culte néolithique, en rapport avec ses propriétés curatives des rhumatismes et des maux de dents, puis il fut christianisé et pérennisé sous le patronage de Saint Nicolas. 
Un culte de ce saint s’est popularisé en occident après le transfert de ses reliques à Bari en 1087, on peut dater des années suivant cette date l’instauration de son culte à Excidioux ; le pèlerinage est à la date de cette « translation », le 9 mai.
Un prieuré dit "Saint-Nicolas-de-Myre" doté d'une chapelle y fut établi sans doute au XI° siècle, le bâtiment est mentionné au XVI° puis disparaît, 
mais la dévotion populaire autour de la source se maintient.

 
la Bonne Fontaine d'Excidioux,
lire la description du site "Fontaines de France" 

Saint Nicolas de Myre
Nicolas de Myre plus connu sous le nom de saint Nicolas, est un évêque né à Patare en Lycie aux environs de 270 et décédé le 6 décembre 335 dans la ville de Myre. Vénéré par la plupart des traditions chrétiennes, il est célébré le 6 décembre (jour de sa dormition) et le 9 mai (jour de la translation de ses reliques). il a probablement participé au premier concile de Nicée au cours duquel il combattit l'arianisme.
Son culte est attesté depuis le VIe siècle en Orient et s'est répandu en Occident depuis l'Italie à partir du XIe siècle. Canonisé, il a été proclamé protecteur de nombreuses nations et de nombreux corps de métiers ; c'est un personnage populaire de l'hagiographie chrétienne et il est l'un des saints les plus vénérés de l'Église orthodoxe,
réputé, entre autres, pour ses nombreux miracles.
La Saint-Nicolas est célébrée traditionnellement le 6 décembre, principalement dans plusieurs pays européens au Nord et à l'Est de la France (notamment la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas et l'Allemagne), le Nord-Est de la France (surtout en Lorraine et en Alsace) et en Suisse « où Nicolas de Myre distribue des cadeaux à tous les enfants sages ». Saint Nicolas est également fêté en Aquitaine, en Espagne et en Italie.

La manne de saint Nicolas, une huile miraculeuse
Lorsque le saint fut enseveli dans une tombe de marbre, une source d'huile apportant santé aux malades se mit à couler de sa tête et de ses pieds, une source d'eau. Cette huile, nommée manne de saint Nicolas, cessa de couler lorsque le successeur de saint Nicolas se vit chassé de son siège par des envieux. Mais dès que l'évêque fut réinstallé sur son siège, l'huile rejaillit aussitôt. Longtemps plus tard, les Turcs détruisirent la ville de Myre. Et comme quarante-sept soldats de la ville de Bari passaient par là, quatre moines leur ouvrirent la tombe de saint Nicolas : ils prirent ses os, qui nageaient dans l'huile, et les transportèrent dans la ville de Ban, en l'an 1087. 
Les reliques du saint accomplirent de nombreux miracles en Italie.
Elles protégèrent des voleurs, sauvèrent des personnes de la noyade et ramenèrent à leurs parents les enfants perdus ou volés. 
Quelques années après l'arrivée des reliques du saint en Italie, un chevalier lorrain qui revenait de croisade passa à Ban. Il déroba un doigt du saint pour l'amener dans sa ville natale Saint-Nicolas-de-Port. Bientôt, des pèlerinages importants furent organisés dans cette petite ville de Lorraine. Lorsqu'on priait Saint-Nicolas, des miracles se produisaient. Des chevaliers enchaînés par les infidèles furent miraculeusement transportés devant le portail de l'église de Saint-Nicolas-de-Port et saint Louis fut sauvé de la noyade.


D’autres bonnes fontaines sur la paroisse:
Fontaine Sainte Geneviève au dessus du lieu dit "Les Granges", St Julien le Petit : 

Canton Chateauneuf :
01 - Fontaine des 1000 diables Foret Chateauenuf
02 - Fontaine de Lajaumont située au pied des murailles Nord-ouest du château de Châteauneuf (dans les anciens fossés ?) 
03 - La Pierre Randouihère 
04 - Fontaine de l'Espinassou Proche du village de Puy Soulier, commune de Sussac, 
05 - Fontaine St-Nicolas d'Excidioux 
06 - Fontaine du Buisson Blanc Sommet mont Gargan
07 - Fontaine Saint-Pardoux 
08 - Fontaine Saint-Georges Roziers-St-Georges
09 - Fontaine Saint-Martin a la limite de Linards et Chateauneuf près de Boulandie et Lavergne 
10 - Fontaine Saint-Pierre 
11 - Fontaine St-Nicolas de Puy Chat 3e bonne fontaine du canton sous le patronage de St Nicolas ; sur la route vers le sommet du mont Ceix près de Chamberet où vers 1092 est construite une église dédiée à St Nicolas mort vers 340. Chateauneuf, Neuvic et Sussac sont proches de Chamberet.
La fontaine a disparu.
12 - Les fontaines de Moussanas 
13 - Fontaine Saint-Roch à 500 m de l’église de Masleon vers le nord