Saint Julien de Broude , martyr (304)                                                       
Patron de St Julien le Petit dans notre paroisse                                                  page d'accueil

C'est sans doute en 304 que Saint-Julien a subi le martyre à Brioude. Parti de Vienne en Dauphiné, peut-être sur les conseils de FERREOL, il vint se réfugier en Auvergne au vicus de Brioude où l'on célébrait les fêtes païennes. Il est arrêté par les émissaires du chef de garnison CRISPINUS. Ceux-ci le décapitent et emportent sa tête à Vienne, après l'avoir lavée dans une fontaine ("Fontaine St-Julien " à 2 Km direction de Clermont). Son corps est enseveli par deux vieillards Arcons et Ilpize qui " retrouvèrent alors la vigueur de leur jeunesse ". Tels sont les faits relatés par GREGOIRE DE TOURS dans le " livre des miracles ".

Le nom de Saint-Julien-le-Petit viendrait de Juliannus martyrisé à Brioude au IIIème siècle. Antérieurement au Xème siècle la commune se nommait Saint-Julien-près-de-Larron, puis fut baptisée de son patronyme actuel en 1135. Le château de Rochein avait été édifié sur une colline située au-dessus du hameau de Larron, on ignore la date de destruction, il ne reste aujourd’hui que quelques rares vestiges. 

Une légende en rapport avec celle de Sainte Geneviève de Brabant 
est attachée au  "Bois de Sainte Geneviève" et à la "Fontaine Sainte Geneviève"


“Le seigneur du château de Rochain avant de partir pour la seconde croisade, confia sa femme Geneviève et son fils Manuelou à son régisseur Félon. Au bout de la première année, pensant que son maître ne reviendrait pas il prit sa place, Geneviève se refusa à lui et préférât s’enfuir avec son garçon. Dans les bois la mère et son fils se nourrissent de racines mais l’enfant dépéri. Un soir une biche accompagnée de son faon s’approche d’eux en boitant, une épine piquée dans une patte. Geneviève lui retire délicatement, la bête se couche alors à ses pieds et permet à Manuelou de la téter. Sept ans plus tard le Seigneur revenu de la croisade apprend par le régisseur la disparition tragique de son épouse et de son enfant. Quelques jours plus tard, il chasse dans la forêt et croise une biche qui le conduit vers une grotte où malgré les haillons, il reconnaît sa femme et son fils. Tout le monde revient au château en compagnie de la biche et de ses faons.”

Le site de cette légende se nomme “Le Mont Sainte-Genviève”, il existe sur cette colline une fontaine qui ne tarit jamais et dont les eaux ont des pouvoirs de guérison. Un calvaire y a été installé, outre la croix on peut y voir d’un côté Marie et de l’autre Sainte-Geneviève, à leurs pieds une représentation de la biche. Un peu en contrebas dans une excavation coule la source qui lors de notre visite présentait une teinte orangée qui laisse à penser qu’elle serait peut-être ferrugineuse. Ce lieu de pèlerinage est toujours fréquenté, comme le montre les morceaux de tissus installés à proximité des représentations de Sainte-Geneviève et de Marie. Des fleurs sont également disposées le long des supports des deux statues.