|
Selon la légende, c'est vers le
milieu du VIIème siècle, à Athènes que naquit Saint-Gilles, ou Aegidius.
Très tôt, il s'illustra de miracles, mais fuyant la renommée, il quitta
sa patrie et aborda en Provence. Il fut accueilli quelques temps par
la ville d'Arles et l'ermite Saint-Vérémède sur les bords du Gardon et il
se retira ensuite dans la vallée Flavienne, avec pour compagne une petite
biche. C'est elle qui provoqua la rencontre de Saint-Gilles et du roi Wamba.
Poursuivie par la meute royale elle vint se réfugier auprès du solitaire.
Wamba découvrit Saint-Gilles blessé par la flèche d'un chasseur, ému, il
lui offrit la Vallée Flavienne pour y bâtir une abbaye. Placé sous la juridiction immédiate
de Rome, le monastère autour duquel se développa la ville, connut un très
grand rayonnement. Ce premier monastère dédié à Saint-Pierre et à
Saint-Paul, et dont nous n'avons aucun vestige, verra mourir Saint-Gilles le
premier septembre 720 ou 721. Son culte se répandit rapidement ;
des multitudes de pèlerins venus des plus lointains pays s'acheminèrent
vers le tombeau, invoquant Saint-Gilles contre la peur et le feu, pour la guérison
des maladies nerveuses et pour la protection des enfants. Saint-Gilles a son tombeau dans la Crypte de l'Abbatiale de Saint-Gilles (département du Gard), tombeau qui fut l'un des quatre plus importants lieux de pèlerinage de la chrétienté médiévale. |
|