Actualités de la paroisse 
Sainte Anne des Monts et Rivières

Page d'accueil

L'Angélus et prière à St Martial

Eveil à la foi pour les enfants à partir de 3 ans, catéchisme, 
et aumônerie des jeunes pour les jeunes à partir de la 6eme
Renseignements et inscriptions

Présentation du père Ema Ouedraogo

Chorale paroissiale Sainte Anne: répétitions à partir du vendredi 4 octobre .....

Itinérance du prêtre

La confirmation est prévue à Pierre Buffière le samedi 19 octobre à 18h

  Rosaire, chapelet, veillée de prière

Association "Qu'est-ce qu'on attend?": mise en oeuvre de "Laudato Si"

Relais paroissiaux

Conférence St Vincent de Paul : permanences

Secours Catholique  

Vie libre permanence tous les 2eme samedi du mois à 10h30 salle Saint Antoine - 
à Châteauneuf-la-Forêt, 5 av Cruveilhier 

Témoignage « Renaissance » d'Hervé Leprêtre  samedi 20 avril à 19h30 après la messe, dans l'église de Peyrat, (voir la présentation), participation libre. "Quand la souffrance devient lumière"

La parole de Dieu est une source inépuisable: évènement Bible en février et avril 2024 

Film sur les ostensions 2023 à Eymoutiers à acheter à l'office du tourisme.

 Le Sillon spécial ostensions est en vente à la paroisse

Film sur les pères Gilles et Ema au cinéma d’Eymoutiers 
le vendredi 24 février 2023 à 20 h 30: "retraite d'un curé de campagne"

"Eau, source de vie": été 2022: 
l'église de Neuvic et son baptistère, la  bonne fontaine St Nicolas, l'église de St Martin Chateau
La légende de Sainte Geneviève à St Julien le Petit 

Au revoir père Gilles Gracineau, dimanche 28 août 2022 : témoignage
.

Jumelage avec la paroisse de Séguénéga du diocèse d'Ouahigouya - 

Ravivons notre foi  Lettre pastorale de Monseigneur Bozo
En chemin vers les ostensions".

Notre paroisse a le label "Eglise verte"

Le service Évangélique des malades

Equipe Laudato Si 

Semaine de prière pour l'unité des chrétiens du 18 au 25 janvier
 :
https://semainedepriere.unitedeschretiens.fr/

Solidarité - l'encyclique "Tous Frères" plus que jamais d'actualité

Adieu père Alain Carof : complice associatif et curé laïc

L'Ordination diaconale de Jean Vincent a eu lieu le 9 juin 2019

A propos des migrants: lettre de communautés chrétiennes 
Journée mondiale du migrant et du réfugié 
fixée par le saint Père au 29 septembre 2019

Lettre du pape François au peuple de Dieu       télécharger  
C'est une lettre importante concernant les abus sexuels, de pouvoir et de conscience commis par .......
Collecte du denier de l'Église
  :  www.collectedudenier.fr.  
qui permet au diocèse de donner aux prêtres un salaire 

 

Nuit des Eglises à Saint Amand le Petit

"Célébrons ensemble la création artistique » dans l'église de St Amand le Petit le 
samedi 5 octobre de 20h à 21h après la messe à 18h et le pique-nique tiré du sac ; 
l’église a été rénovée et décorée récemment par l’artiste Pierre Uhlen à l’initiative de la municipalité. Le fil conducteur « l’eau, la terre, l’air et le feu » l’a guidé pour réaliser une fresque, l’autel, les vitraux situés aux quatre points cardinaux de l’église de XIIIe siècle.
Visite guidée de l'église d’une heure environ par un guide-conférencier du Pays d’Art et d’Histoire Monts et Barrages avec le fil conducteur de l'art.- gratuit

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La confirmation est prévue à Pierre Buffière le samedi 19 octobre à 18h; retraite les 28 – 29 septembre à Ligugé ou Maumont : de jeunes paroissiens sont concernés.
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Rentrée 2024 :

Dimanche de rentrée paroissiale dimanche 29 septembre
- 10h30 messe à la collégiale d’Eymoutiers
- 12h repas partagé salle St Psalmet , 2 rue des Pénitents et inscriptions au catéchisme (enfants de 8 à 11ans) et à l’éveil à la foi (enfants de 3 à 7 ans) possibles de 12h à 17h30
- 14h Grand jeu de la Fresque du Climat initié par Eglise Verte, pour adultes et enfants; si possible, s’inscrire auprès d’Armand et Anne Marie Meyzeaud, 05 55 71 72 12 armand.meyzeaud@gmail.com.; .
A la fin du jeu, le goûter sera offert

" Célébrons ensemble la création artistique » dans l'église de St Amand le Petit le samedi 5 octobre de 20h à 21h après la messe à 18h et le pique-nique tiré du sac ; l’église a été rénovée et décorée récemment par l’artiste Pierre Uhlen à l’initiative de la municipalité. Le fil conducteur « l’eau, la terre, l’air et le feu » l’a guidé pour réaliser une fresque, l’autel, les vitraux situés aux quatre points cardinaux de l’église de XIIIe siècle.
Visite guidée de l'église d’une heure environ par Monsieur Philippe Radonnet du Pays d’Art et d’Histoire Monts et Barrages avec le fil conducteur de l'art.
 
Témoignage « Renaissance » d'Hervé Leprêtre à 19h30 après la messe, dans l'église de Peyrat, samedi 20 avril 2024. présentation ci-dessous, participation libre.

La compagnie De l’âme à la vague

et le Théâtre Hélios présentent Renaissance

Création 2024
Première en salle Janvier 2025

Renaissance
Note d'intention;
livre d'or; biographie d'Hervé Lepretre
Ce spectacle répond à une nécessité. En 2009 ma vie a basculé suite à un accident de bûcheronnage et je me suis retrouvé handicapé.
Sous l’arbre, j’ai eu la chance d’avoir été prêt à tout quitter.
Alors tout ce que j’ai retrouvé dès le lendemain, y compris mon corps amputé, je l’ai reçu comme un cadeau. Et cela ne m’a jamais quitté depuis.
Facile ?
Non pas facile. Depuis 2009, j’ai été amputé trois fois en tout, j’en suis peut-être à une centaine de 
coques différentes pour ma prothèse, coques d’essais, coques provisoires ou coques définitives.
Mais vous savez ? J’ai réellement vécu mon accident comme une renaissance.
A présent, c’est comme si j’avais 14 ans, et l’an passé j’ai eu la chance de faire le chemin de St 
Jacques de Compostelle du Puy en Velay à Santiago, en vélo. Mes 13 ans d’amputation je les ai fêtés en passant les Pyrénées…

Et là sur ce chemin, le Camino Francès, je me suis senti comme sous l’arbre lors de mon accident, 
débordant de vie et de joie, et j’ai réalisé qu’il était temps de témoigner.
Alors dans ce spectacle, je témoigne de ce qui s’est passé sous cet arbre, pendant les 4 heures et demies pendant lesquelles j’ai attendu les secours. Je raconte ce qui m’a permis de tenir et surtout qui a fait que l’on me retrouve en état de grâce et serein !
Pendant ce spectacle je vous emmène avec moi sous l’arbre, à la découverte de ce qui nous habite au plus profond, au cœur de l’Être, dans l’invisible, aux portes de la mort.
Un peu comme quand on reçoit un énorme cadeau, on a envie de le partager.
Et si cela peut aider un peu ceux qui souffrent, alors ce sera déjà beaucoup.
On m’a souvent demandé et alors après ? Après comment cela s’est-il passé ?
Alors je relate aussi comment cela c’est passé après.
Beaucoup se sont inquiétés pour moi. Il allait falloir redescendre, atterrir, faire mon deuil. Surtout le 
deuil de ma jambe. Mais c’est faire le deuil de tout ce que je ne pouvais plus faire qui a été pour moi le plus difficile.
Et quatorze ans plus tard, je peux tout simplement dire : j’ai eu la chance de devenir unijambiste !
Mon cœur déborde toujours d’énergie et c’est elle qui m’a amené à faire le pas de la création, 
encouragé par de nombreux professionnels acteurs, metteur en scène, programmateur qui ont assisté aux premières lectures publiques.
Après 13 lectures, les retours positifs m’ont confirmé que ce projet a vraiment du sens. Les spectateurs m’ont encouragé à ce qu’il puisse être montré le plus largement possible et pour cela l’objet théâtral est devenu une évidence.

Ce témoignage, mis en scène par Grégory Bonnefont de la « Compagnie de L’Ame à la Vague »,
souhaite éclairer la possibilité que nous avons de faire feu de tout bois, et de transcender les 
adversités, l’injustice et la souffrance en lumière !
Dans les belles rencontres de comédiens que nous avons eu la chance de faire ici au théâtre Hélios, une nous a particulièrement bouleversé par son humanité et la qualité de son jeu. Ce fût « La Lettre aux paysans sur la Pauvreté et la Paix» de Jean Giono, portée magnifiquement par Grégory Bonnefont.
J’ai demandé son avis à ce comédien hors pair, capable de faire vivre un texte non théâtral de façon aussi vivante. A la lecture de mon texte, lui aussi a souhaité me soutenir et m’aider à créer 
Renaissance… comme une évidence !
Alors ce projet est né de l’union de nos deux compagnies, Hélios et De l’âme à la Vague.
Les idées de diffusion ne manquent pas non plus, car c’est clairement un texte qui peut faire du bien à tous et plus particulièrement à ceux qui sont confrontés à la souffrance, physique, morale ou psychique. 
Un texte positif, un exemple de résilience, un témoignage simple et touchant, voir bouleversant, qui nous dit que tout reste possible à chaque instant.
Herve Leprêtre

Quelques mots d’Hervé Leprêtre - directeur du théâtre Hélios
Depuis sept ans maintenant nous avons eu la chance d’ouvrir notre petit théâtre rural, véritable écrin au service des compagnies et des artistes professionnels. A raison d’environ 24 spectacles par an, nous accueillons ceux qui apportent à travers leur art, musique, théâtre, cirque, conte, chant, danse… de la beauté !
C’est en effet l’objet de notre association Hélios, promouvoir la beauté à travers l’organisation de 

manifestations culturelle.s
Le public nous fait dorénavant confiance et nous sommes quasiment systématiquement complets à toutes les représentations.
Parce que les spectateurs savent qu’ici, ils vont repartir certes souvent surpris, mais avec un 
supplément d’âme offert par les artistes découverts.
Alors, le soutien à la création de Renaissance, un spectacle qui donne foi en l’homme et à sa capacité à aimer, comme cette coopération avec Grégory Bonnefont s’est fait très naturellement. Nos deux structures très complémentaires vont pouvoir apporter leurs moyens et leurs outils au service de ce projet qui ne demande qu’à s’épanouir.
En plus dès le départ l’accueil de tous a été inespéré et a permis de recevoir le soutien de la Scène 
Nationale d’Aubusson, de la DRAC Nouvelle Aquitaine, et de la compagnie de L’âme à la vague.
De quoi nous encourager à nous lancer corps et âme dans ce projet de création théâtrale qui a du cœur.

Livre d’Or suite aux lectures publiques
Merci, Hervé!
…Ce que tu as présenté en lecture à Hélios a eu un effet assez considérable sur ma vie depuis... C'est comme si je voyais tout depuis un autre point de vue. Je me sens différente, rendue vigilante à toutes mes résistances. C'est assez magique! 2 jours après avoir assisté à ta lecture, après un weekend merdique passé à mettre des bâtons dans mes propres roues, je me suis réveillée une nuit, en proie à une insomnie. 
J'étais angoissée, agitée. J'ai repensé à ce que j'avais ressenti en t'écoutant, à ton expérience de vie, 
et je me suis dit : maintenant, ça suffit. Toi seule as la capacité de (re)trouver le chemin de la joie, 

donc STOP à tout ce qui entrave ta joie. Respire. J'ai ressenti de la chaleur, de la sérénité, et depuis, 
la vie a changé de goût et de couleurs.
Que te dire d'autre ? MERCI! Du fond du coeur. Je pense que c'était les bons mots que j'ai entendus au bon moment. Anne (Comédienne)

…Tu exprimes bien la nécessité du moment présent, la gratitude qui devrait être à notre esprit à chaque instant, l'Amour que nous devrions savoir dire à tous et à chacun, le lâcher prise, ne plus rien vouloir, se laisser traverser par la vie. C'est un très beau programme, le programme de toute une vie.La sincérité de ta parole face à nous ton public était touchante, l'homme fort que je connais nous a laisser voir sa fragilité, sa vulnérabilité, merci.
Sylvie

…Un moment immersif dans une expérience de vie qui concerne et touche chacun d’entre nous…
Guillaume (Circassien)
Tout juste 100 jours que j'ai été happée, émue, bousculée, touchée par ce témoignage… j'ai été emportée par tes mots, ta présence, ta voix réveillant l'événement.
Ce qui s'est principalement imprimé en moi de ton récit, de ton expérience, ce sont ces heures d'attente qui s'égrènent au rythme des secondes. La Vie se dérobe et pourtant elle est dans sa toute puissance.
C'est comme si le temps, à ce moment-là, ne laissait la place qu'à ton expérience, rien d'autre. Tu ne
 
fuis pas, tu ne te réfugies pas dans la plainte, tu vis cette épreuve avec lucidité, malgré la souffrance 
terrible. J'ai perçu, dans le maillage de tes mots, une Force particulière, une Lumière.
A réévoquer cette lecture, je ressens la Force plus que la Souffrance, la Foi qui s'enracine en toi et 
l'Amour puissant pour ta famille.
Joëlle

Extraits de Renaissance :
… j’ai le dos tourné, lorsque l’arbre a cédé. Je ne peux pas dire si j’ai eu le temps de me projeter sur le côté, de me retourner en entendant le bruit ou si l’arbre m’a éperonné sans que je n’aie eu le temps de réagir. En tous cas, je me retrouve l’instant d’après sidéré de constater que ma jambe est coincée entre le bas du tronc du frêne et les racines du grand hêtre…
…Je dois faire le point froidement. Je comprends que ma jambe est broyée, là sous le tronc, et seul en dépasse mon pied de l’autre côté et en plus à l’envers…
…J’ai toujours dit que je mourrai en Paix. Si ce doit être ce soir, au moins que ce soit en paix !
Est-ce toi la mort ? Cette lumière que je vois là en face de moi, au-delà de ce cercle ombragé devant mes yeux ? Vais-je mourir et être enfin soulagé de l’horreur que je traverse ?
…Je passe au travers de l’incompréhension, de la souffrance, des ombres. Ma conscience devenue 
respiration, ma respiration canal de lumière, mon corps, petit bout d’une immense sphère lumineuse. La plénitude m’a envahi…
…Mon cœur a été débarrassé de tout ce qui l’encombrait. Tu sais, j’avais le choix entre accepter et 
refuser. Je ne regrette rien. Ma jambe perdue… ce n’est rien à côté de ce que j’ai vécu pendant ces 

quelques heures… Plus que pendant les quarante premières années de mon existence… Ce que j’ai vécu n’a pas de prix…

Biographie courte d’Hervé Leprêtre
Hervé Leprêtre a exercé de nombreux métiers : commis de ferme, animateur de radio, preneur de son, plaquiste, animateur environnemental... Puis il a acheté en 1995, une ferme en Creuse pour s’y installer avec sa femme Blandine et ses trois enfants. 
En complément de la ferme et de l’activité d’accueil, Herve Leprêtre passionné de théâtre animera sur place une troupe amateur pendant plusieurs années. 
Le 7 mai 2009, à la suite d’un accident de bûcheronnage, il va devenir amputé fémoral à 45 ans. Pourtant, après être resté six heures coincé sous un frêne, il en fut extrait en état de grâce, habité par une étrange impression de renaître. La Ferme des Soleils et l’activité d’accueil furent reprises par les deux aînés. En 2017, dans la grange de ce lieu, Hervé Leprêtre a fondé, avec son épouse, le théâtre Hélios, dédié à la beauté. Depuis lors, avec d’autres bénévoles, ils en assurent la programmation. 
Au retour de son périple à vélo vers Compostelle, le pèlerin a décidé de témoigner, par écrit et sur scène, de son parcours atypique qui lui fait dire : « J’ai eu la chance de devenir amputé ! » 
Un récit « Un vélo jaune pour Santiago » est en cours de publication ; plusieurs lectures publiques expérimentales ont déjà montrées la pertinence de ce projet de témoignage et une forme théâtrale en création en découle tout naturellement : Renaissance.
 

 
Fête de Saint Martin de Tours le 11 novembre

Messe à 18h dans l'église de Peyrat dont le Saint Patron est St Martin,  suivie du pot de l'amitié

Sur les pas de Saint Martin, saint patron de l'église de Linards
Samedi 11 novembre, marche, départ à 14 h devant l’église de Linards ou si vous préférez, rendez-vous à 15 h 30 sur le site, la pierre de Saint-Martin au Moulin de Salas, 
pour un temps de recueillement et de partage.

 
Film sur les ostensions 2023 à Eymoutiers

Raymond Moreau, réalisateur et cinéaste, nous informe de la sortie de son film sur les ostensions d'Eymoutiers. Le film est proposé à la vente sur une clé USB avec son coffret au prix de 14 euros.
voir l'affiche.; il est disponible à l'office du tourisme ou auprès de Monsieur Moreau 06 42 32 24.

Ce film est remarquable et montre les ostensions, le travail des différents acteurs de cet événement et la rencontre avec sœur Bernadette, dernière miraculée de Lourdes
C'est le document de référence à garder pour témoigner de nos ostensions de 2023.

Pourquoi les ostensions?

Le Sillon spécial Ostensions est en vente à la paroisse à 5€ l'exemplaire

Ostensions de la solidarité 
Dimanche 19 novembre : messe à la collégiale à 10h30, 
suivie d'un  buffet dînatoire à partir de 12h salle St Psalmet ; 
les paroissiens sont invités à porter une entrée ou un dessert à partager; les acteurs de la solidarité de notre territoire ont aussi été tous invités : Madame le maire d’Eymoutiers, le conseiller général et le député de Haute Vienne, l’ESAT, le CADA, le MAS d’Eymoutiers et Peyrat, le Secours Catholique, Secours Populaire, St Vincent de Paul, Restaurants du cœur, Panier Solidaire, les travailleurs sociaux , 
nous leur offrirons le buffet dînatoire ». Ils se présenteront et parleront de leurs activités . 

Pourquoi les ostensions de la solidarité? https://www.diocese-limoges.fr/ostensions-de-la-fraternite/

 
Dimanche fraternel 
10 mars 2024 de 9h30 à 12h30 salle St Psalmet à Eymoutiers

4e dimanche de carême : la joie de la réconciliation, découvrir ou re-découvrir le sacrement de réconciliation ; des confessions individuelles seront possibles pour les enfants–– 
- 9h30 accueil avec boissons, gâteaux
vente de documents, jeux, coloriages, pour l‘éveil à la foi et le catéchisme
10h chants, jeux pour les enfants de 3 à 11 ans, première partie de la messe puis carrefours pour adultes et jeunes, dont : qu’est-ce que le sacrement de réconciliation ? 
11h30 deuxième partie de la messe (liturgie eucharistique) 
12h30 apéritif offert puis repas partagé pour ceux qui le souhaitent; 

14h projection du Film « La lettre » sur Laudato Si
en partenariat avec l'association « Qu'est-ce qu'on attend ? » et en présence de Laura Morosini ambassadrice d'Eglise verte pour le Limousin
puis nous échangerons : comment le mettre en pratique, pour chacun de nous, pour la paroisse ? en lien avec le label « Eglise Verte » reçu en 2020.

tous les paroissiens sont invités, spécialement les familles et les jeunes.

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Dimanche fraternel le 24 septembre 2023 à Linards, dans la salle polyvalente de 9h30 à 12h30, suivi du repas partagé.

9h30 accueil avec boissons, gâteaux
vente de documents, jeux, coloriages, inscriptions à l‘éveil à la foi et au catéchisme.pour les enfants de 3 ans et plus, baptisés ou pas 
10h chants, jeux pour les enfants de 3 à 11 ans, 
première partie de la messe puis carrefours pour adultes et jeunes, 
11h30 deuxième partie de la messe (liturgie eucharistique) 
12h30 apéritif offert puis repas partagé pour ceux qui le souhaitent; 

tous les paroissiens sont invités, spécialement les familles et les jeunes.

 
Eté 2023

Pèlerinage de Sainte Anne mardi 25 juillet, 
- départ à 18h à pied des églises de Chateauneuf et Eymoutiers, veillée à Sainte Anne ; 
- messe mercredi 26 juillet à 10h30.animée par la chorale paroissiale.

Assomption à 10h dans l'église de  Chateauneuf :
messe festive
avec la participation des groupes folkloriques du Festival du Mont Gargan :
 l'Escola dau Mont Gargan et un groupe martiniquais

 
 Pelerinage à l'oratoire de St Psalmet à Grigeas (commune de Domps)
Lundi de pentecôte 29 mai: 2023
9h départ de la collégiale d'Eymoutiers pour Grigeas à la rencontre de St Psalmet, 
la messe sera célébrée sur place ; 
22 km, prévoir un pique-nique, chaussures et vêtements adaptés à la météo.
Des points de rendez-vous seront proposés pour ceux qui marchent moins.

Qui est St Psalmet?

 
Visite pastorale de Monseigneur Bozo les 24 - 25 septembre 2022
et messe d'Installation du père Ema
dimanche 25 après la messe à la collégiale, 
repas partagé dalle St Psalmet pour tous ceux qui voudront

Le père Ema

Assemblée des relais samedi 24 septembre à 10h30 salle St Psalmet, prévoir un pique nique ; chaque relais exprimera ce qu’il a vécu, ce qui nous réjouit, ce qui est difficile. 

 
Le père Ema

Je suis Père Ema Edmond Ouedraogo, prêtre de l’archidiocèse d e Bobo -Dioulasso  au Burkina Faso. Ordonné le 5 juillet 2014, j’ai été nommé vicaire à la Paroisse Cathédrale Notre Dame de Lourdes de Bobo-Dioulasso. Durant ces quatre premières années de ministère pastoral, j’ai été responsable de la liturgie, économe paroissial et aumônier des enfants. En septembre 2018, j’ai été envoyé à l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest à Abidjan en Côte d’Ivoire pour des études en théologie morale. Ce temps d’étude m’a permis d’approfondir mes connaissances sur la relation à la sphère politique de l’Église en Afrique. Pour l’obtention de la licence canonique, j’ai écrit un essai théologique sur l’engagement des fidèles de l’Eglise-Famille de Dieu en politique à la lumière d’Africae munus. En septembre 2019, j’ai été nommé à l’aumônerie des lycées et collèges, grandes écoles et universités à Bobo-Dioulasso 
Cette année pastorale, je suis envoyé en mission fidei donum dans le diocèse de Limoges en remplacement de l’abbé Pascal Fabéré Sanou. Je suis nommé vicaire à la Paroisse Sainte-Anne-des monts-et-rivières. Je réside au presbytère d’Eymoutiers avec le Père Gilles Gracineau, curé de la paroisse. Dans la convention signée avec le diocèse de Limoges, il s’agit d’une mission de quatre ans. Cette première année dite probatoire est prioritairement consacrée à la découverte des réalités humaines et pastorales du diocèse.
Père Ema, janvier 2022

 
Quelques sites GRATUITS pour vivre le carême

Avec les franciscains : https://hozana.org/t/6Apoi

Avec les dominicains : careme.retraitedanslaville.org

Formation catholique: Parcours spirituel pour le carême

https://decouvrir-dieu.com/

Avec les jésuites: 

Avec le Père CHEVRIER fondateur du Prado : 15 vidéos ( avec le Père Christian Delorme) seront proposées les lundis, mercredi et vendredi durant quatre semaines du carême : du lundi 7 mars au vendredi 8 avril . "Prier 15 jours avec Antoine Chevrier" - YouTube . On peut se rendre aussi sur https://hozana.org/t/H5TJL

Connaître les mots de la messe ( avec le MOOC c'est-à-dire en français un parcours de formation)
https://formation-catholique.fr/mooc-de-la-messe/

 
En route vers les ostensions du 30 avril 2023 à Eymoutiers:

  
"La Charité du Christ nous presse" (Monseigneur Bozo)

 Journée du 30 avril: ostensions 2023 ;        www.eymoutiers ostensions.fr

Appel de la chorale paroissiale      ostensions 2016  Prière de la fête de St Psalmet;   

Appel aux figurants enfants et adultes pour le défilé des ostensions du 30 avril après-midi: s’inscrire auprès de Michelle Gautier, 06 81 79 81 74 -  michelle.gautier297@orange.fr

Spectacle sur St Etienne « Je verrai le ciel ouvert » 
le 29 avril à 20h30 dans la collégiale St Etienne d'Eymoutiers; 
ce spectacle a été joué dans de nombreuses paroisses du diocèse de St Etienne

Samedi 29 avril à 20 h 30, une pièce de Juliane Stern « Je verrai le ciel ouvert », acte d'Etienne, martyr. La pièce raconte, dans une langue poétique et romanesque, la vie du premier martyr chrétien : saint Étienne. Une vraie, et très jolie, prouesse d’écriture et de jeu porté par le Théâtre pneumatique en réponse à une commande du diocèse de St-Étienne.

JOURNEE DU 3O AVRIL 2023 GRANDES OSTENSIONS D'EYMOUTIERS :
10 heures : Grand-Messe solennelle en la Collégiale 
14 heures : Rassemblement préparatoire au Pré Lanaud 
15 heures : Procession des reliques et du cortège historique 
A l’issue de la procession : clôture en la Collégiale, chants, lectures et poèmes 
Vers 18 heures : verre de l’amitié 
http://www.ostensions-eymoutiers.fr 

Soeur Bernadette Moriau dernière miraculée de Lourdes à Eymoutiers le 7 mai 

"Il y a des miracles tous les jours de notre vie, il faut apprendre à relire 
les merveilles de Dieu dans chacune de nos vies" Soeur Bernadette

Le dimanche 7 mai, nous avons la chance incroyable de recevoir Bernadette Moriau, soeur franciscaine la 70ème miraculée de Lourdes qui sera présente à la messe de 10 h à la collégiale Saint-Etienne d'Eymoutiers, puis elle nous apportera le témoignage de sa guérison miraculeuse au presbytère dans la salle Saint-Psalmet. Ce sera un temps d'échange auquel les enfants du catéchisme participeront. Nous vous invitons à venir nombreux pour partager ce temps fort !
Louis et Mireille Noblet

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Notre Evêque nous a donné comme thème des Ostensions "La Charité du Christ nous presse".

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OSTENSIONS D'EYMOUTIERS - 30 AVRIL 2023 - APPEL AUX CHORISTES
Pour animer la célébration des Ostensions, événement exceptionnel qui ne se produit que tous les 7 ans, la Chorale Paroissiale de Ste Anne des Monts et Rivières cherche des jeunes et des adultes qui sont motivé(e)s et qui souhaitent apprendre les chants religieux.
Les répétitions se déroulent tous les vendredis de 17h30 à 19h00 en l'église de Neuvic Entier.
CONTACT : Liliane LALY, animatrice de chants
mail : ml.laly@wnadoo.fr

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Pèlerinage à l'oratoire de St Psalmet à Grigeas

Lundi de Pentecote 6 juin 2022: 8h30 : messe à la collégiale d'Eymoutiers ; 
9h départ pour Grigeas 
à la rencontre de St Psalmet, pour nous préparer aux prochaines ostensions de juin 2023
pèlerinage à l'oratoire de St Psalmet à Grigeas (commune de Domps)
12 km, prévoir une pique-nique, chaussures et vêtements adaptés à la météo
renseignements : paroisse.sainte-anne@wanadoo.fr

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Réunion ouverte à tous vendredi 22 Avril 2022 à 20 h 
salle paroissiale Saint Psalmet, 2 rue des Pénitents Eymoutiers

2023 est une année ostensionaire en Limousin et Eymoutiers sera au programme ! 

Les ostensions d'Eymoutiers se dérouleront le 30 Avril 2023. 

Un groupe de personnes dont nous faisons partie a décidé de reprendre le flambeau des pionniers qui avaient relancé et organisé les ostensions à Eymoutiers en 2009 et 2016. 

Nous souhaitons une belle fête cultuelle et culturelle ouverte à tous, que cela soit le jour J comme tout au long de cette année de préparation. Nous aurons besoin de toutes les bonnes volontés et de toutes les bonnes idées. Toutes les petites mains sont les bienvenues !

Nous vous invitons à la réunion publique de lancement des ostensions 2023, vendredi prochain 22 Avril, à 20h, à la salle paroissiale au presbytère, 2 rue des Pénitents à Eymoutiers. Nous présenterons une première ébauche du programme ainsi que les commissions que nous souhaitons mettre en place pour l'organisation des différents évènements.

Cette réunion sera suivie d'un pot de l'amitié. 


Si vous ne pouvez pas venir vendredi, merci de nous dire si vous êtes intéressés pour nous rejoindre dans l'aventure.

Amicalement

Simone et Gilles
paroisse.sainte-anne@wanadoo.fr
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L’équipe des Ostensions est à pied d’œuvre pour vénérer le témoignage de Saint Psalmet. Sans doute avons-nous reçu la belle légende du petit âne et du loup. Mais nous avons surtout reçu son NOM « Psalmet », l’homme de la prière des psaumes, l’homme de Dieu qui fait monter à Dieu le cri des hommes. Ce NOM « Psalmet » c’est la voix et la reconnaissance du peuple Pelaud ! Une réunion publique aura lieu le 22, vous y êtes tous invités !

Plusieurs manifestations seront organisées dans le cadre des ostensions d’Eymoutiers du 30 avril 2023. La première est la réunion publique, le vendredi 22 avril 2022 à la salle Psalmet, 2 rue des pénitents, Eymoutiers, ouverte à toutes et tous ceux qui désirent s'impliquer d'une façon ou d'une autre, pour contribuer au succès de ces ostensions. (Les ostensions limousines sont reconnues comme patrimoine immatériel de l’humanité par l’Unesco). Nous vous communiquerons au fur et à mesure les dates des divers événements. À l'issue de la réunion, nous partagerons quelques pâtisseries et le verre de l'amitié.
Pour tous contacts : Annie Vernice, 
annie.vernice@bbox.fr

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Notre évêque propose un thème pour toutes les ostensions qui auront lieu en Limousin: 
"La Charité du Christ nous presse" (2e lettre de St Paul aux Corinthiens  5, 14).

Merci au nouveau "comité des Ostensions". Les énergies engagées pour ces ostensions il y a 14 ans perdurent. Merci à ceux et celles qui ont entretenu le "feu sacré" . 
Aujourd'hui, après un temps de discernement, c'est un miracle que l'émergence d'une équipe renouvelée ! Et c'est un encouragement pour nous tous sur notre paroisse. Que l'Esprit Saint nous aide à faire de ces ostensions un élan fraternel entre nous pour que nous ayons une belle "Présence" humble dans la culture de notre pays et avec respiration de notre pays marqué des empreintes de son histoire. 
Puissions-nous vivre cette préparation aux ostensions à la manière de St Psalmet qui vivait en présence du Seigneur. Le Seigneur nous donnera son Esprit Saint pour être d'humbles témoins de son Amour. Telle est notre confiance.

Voici la prière prévue dans la liturgie pour la fête de St Psalmet , le 14 juin :

"Tu as appelé, Seigneur, saint Psalmet à vivre seul près de toi seul; Aide-nous à te découvrir toujours plus dans la prière pour nous donner aux autres avec un cœur rempli de toi. par Jésus-Christ notre Seigneur qui vit et règne avec toi et l'Esprit Saint pour les siècles des siècles. Amen


réunion le 4 février 2022 à 20 h 30 salle St Psalmet sur les ostensions 2023 à Eymoutiets

A Eymoutiers, elles eurent lieu en 2009 puis en 2016. Ce fut une renaissance. Auront-elles lieu en 2023 à Eymoutiers ? Elles auront lieu si une volonté populaire se dégage lors d’une grande et vaste réunion qui aura lieu dans la salle Psalmet 2, rue des Pénitents à Eymoutiers le 4 février à 20 h 30. Portes ouvertes à tous .Soyez nombreux. Bienvenue à cette rencontre du 4 février

En route vers les ostensions
rencontre à Guéret « les saints de la porte d’à coté » avec le Père Christoph Théobald– 
Vendredi 22 octobre 2021. – Vendredi 25 mars 2022. – Vendredi 20 mai 2022. 
Chaque fois, de 18 h 15 à 21 h, à Guéret, maison paroissiale, rue Sylvain-Grateyrolles 
(possibilité de Covoiturage)
Rendez-vous Vendredi 22 Octobre à 17 h 00 au presbytère de Eymoutiers pour un co-voiturage

on peut s'inscrire pour participer par internet

 
Grande neuvaine à l'ESPRIT SAINT

Ô Esprit-Saint,
tu planais sur l'abîme à l'aube de la création.
Tu as façonné le temps et l'espace lui-même
dans le magnifique embrasement initial.
Tu as insufflé la vie à toutes les créatures
et tu continues d'habiter et d'agir dans toute la création
pour soutenir cette vie.
Sois avec nous maintenant
en ce moment critique de notre histoire.
Ouvre nos oreilles au cri de la terre
qui souffre des effets de l'exploitation
et de la consommation effrénée de l'humanité.
Ouvre nos oreilles aux cris de nos frères et sœurs
vivant au milieu de l'extrême pauvreté et de la faim.

Donne-nous une conscience plus profonde
du fait que nous sommes une partie de tout ce que tu as créé,
que nous sommes intimement liés à tout ce qui a été,
à tout ce qui est et à tout ce qui sera.
Accorde-nous un esprit de respect et d'admiration
alors que nous contemplons les merveilles de ta création,
en reconnaissant et en rendant grâce pour ta présence
à l'intérieur de nous et en nous.
Donne-nous un profond respect pour toute vie
et aide-nous à renouveler notre engagement
à susciter la vie où que nous soyons.
Donne-nous le courage de dénoncer tout ce qui défigure
ta création et de nous engager pleinement à prendre soin
de notre habitat terrestre et de toutes les créatures
avec lesquelles nous le partageons.
Puissions-nous vivre une vie caractérisée
par la compassion et le service et incarner ton amour
dans nos relations les uns avec les autres
et avec toute la Création.
Amen.

 
Dimanche 9 mai : Journée des chrétiens d'Orient

https://oeuvre-orient.fr/

Pour sa quatrième édition, la journée des chrétiens d’Orient aura lieu le 9 mai prochain en France et en Orient. Proposée le sixième de Pâques, elle s’inscrit dans la lecture des actes des apôtres au sein de nos communautés. Lors de cette journée, nous sommes invités à la prière et à la rencontre, les uns avec les autres, dans une communion fraternelle. Et à être témoin les uns pour les autres des signes d’espérance.

Il y a un mois, lors du voyage du pape en Irak, j’ai été témoin d’une résurrection dans les cœurs et dans le peuple rassemblé en la cathédrale de Qaraqosh. Cette même cathédrale que nous avions vue, avec certains d’entre vous, vide, incendiée, dans un état de détresse incroyable et que nous avons retrouvée quatre ans plus tard, en liesse. C’est extraordinaire de voir ces forces de lumières qui triomphent, ces forces d’amour que le pape a évoquées, portées par le courage et la foi des chrétiens irakiens ainsi que de tous les chrétiens de cette région.

Nous avons vécu là un moment historique pour les chrétiens d’Irak bien sûr, mais aussi pour toute l’Église de ce XXIe siècle traversée par la mort et par la Résurrection. Ce retour à la vie a été possible et réalisée en grande partie grâce à l’amitié, au soutien financier et aux prières de l’Église de France. Avec les patriarches d’Orient, je vous en remercie.

Mais cette année encore, je viens confier à votre prière  tous nos frères et sœurs d’Orient qui souffrent : la situation se détériore malheureusement dramatiquement en Syrie, au Liban, en Arménie, au Tigrée… De là où ils sont, nos frères et sœurs d’Orient nous témoignent de leur amitié et ils seront en communion avec nous tous le 9 mai prochain.

Les occasions de prière sont nombreuses. Mais notre action ne serait pas possible sans elle. Je vous remercie infiniment de porter les chrétiens d’Orient et notre action dans votre prière. 

Avec mes sentiments dévoués,

Mgr Pascal Gollnisch

 
Semaine de prière pour l'unité des chrétiens du 18 au 25 janvier :
 réflexions bibliques et prière pour chaque jour 

https://semainedepriere.unitedeschretiens.fr/

 
 Solidarité - l'encyclique "Tous Frères" plus que jamais d'actualité

Solidarité

Nous nous préparons à Noël, un Noël pas comme les autres avec l'année qui vient de s'écouler. Ce sera certainement un Noël simple, très familial pour nous tous.
Pour ne pas oublier les plus démunis, la paroisse vous propose un acte de charité envers les migrants et les familles pauvres qui fréquentent le secours catholique.
Il suffira d'apporter à la célébration de votre choix votre offrande soit un paquet de fruits secs, ou des gâteaux secs, ou des chocolats, ou des fruits frais etc.. emballés
* 24 décembre à 18h00 à l'église de Châteauneuf la Forêt ou Peyrat le Chateau 
* 24 décembre à 20h30 à la collégiale d'Eymoutiers
* 24 décembre à 23h00 à l'église de Linards
* 25 décembre à 10h30 à l'église de La Croisille.
Nous vous en remercions par avance pour eux et vous souhaitons un joyeux Noël.

"Tous Frères" - prière au Créateur du pape François

l’encyclique sur la fraternité et l’amitié sociale que le pape François a signée à Assise,
le 3 octobre 2020 ,
veille de la fête de Saint François,
est plus que jamais d’actualité en ces temps particulièrement difficiles pour tous.

lire  l'encyclique

Prière au Créateur (à la fin de l’encyclique )
Seigneur et Père de l'humanité,
toi qui as créé tous les êtres humains
avec la même dignité,
insuffle en nos cœurs un esprit de frères et sœurs.
Inspire-nous un rêve de rencontre,
de dialogue, de justice et de paix.
Aide-nous à créer des sociétés plus saines
et un monde plus digne, sans faim, sans pauvreté,
sans violence, sans guerres.
Que notre coeur s'ouvre
à tous les peuples et nations de la terre,
pour reconnaître le bien et la beauté
que tu as semés en chacun
pour forger des liens d'unité, des projets communs,
des espérances partagées. Amen!
Pape François

 

 
L'angélus, prière à St Martial : Mgr Bozo nous invite à prier chaque jour

Angelus
L’ange du Seigneur porta l’annonce à Marie
Et elle conçut du Saint Esprit
Je vous salue Marie…

Voici la Servante du Seigneur
Qu’il me soit fait selon ta parole
Je vous salue Marie…

Et le Verbe s’est fait chair
Et il a demeuré parmi nous
Je vous salue Marie…

V/ Priez pour nous, Sainte Mère de Dieu, afin que nous
soyons rendus dignes des promesses du Christ.

Prions : Que ta grâce Seigneur se répande en nos cœurs. Par le message de l’Ange, tu nous as fait connaître l’incarnation de ton Fils bien aimé. Conduis-nous, par sa Passion et par sa mort jusqu’à la Gloire de la Résurrection. Amen.

Prière à saint Martial
Nous te rendons grâces Seigneur pour la foi qui se transmet de générations
en générations dans notre diocèse. En particulier pour la foi en la

puissance d’intercession de son premier évêque Saint Martial.

C’est Martial qui a apporté en Limousin le nom de Jésus-Christ aux débuts
de l’évangélisation de notre pays. C’est par son intercession que
nos compatriotes ont été délivrés du mal des ardents en 994. C’est lui
que les confrères invoquent fidèlement tous les mercredis soir pour
notre diocèse, pour toutes les intentions qui nous sont confiées.

Aujourd’hui encore, de manière solennelle et grave, en communion avec
tous les diocésains, nous demandons à Saint Martial d’intercéder auprès
du Seigneur en ce temps d’épreuve.

Saint Martial, ami du Seigneur, toi qui vis en son Royaume, nous te
prions de continuer de faire du bien et de nous montrer comment mieux
ouvrir notre cœur au Sauveur que tu es venu nous annoncer, à Son Père
et à l’Esprit d’amour.
O Dieu trois fois saint, par l’intercession de Marie ta Mère, de Saint Martial,
et de tous les saints Limousins, délivre-nous du mal, de ce mal de
l’épidémie de Coronavirus qui afflige la plupart des pays, toi qui es Père,
Fils et Saint-Esprit pour les siècles des siècles.

 
Au revoir père Gilles Gracineau, dimanche 28 août 2022 

Témoignage de Philippe Maréchal

Père Gilles,

Mes propos visent juste à rappeler à tous que tes activités ne se limitaient pas seulement aux activités paroissiales au sens strict : tu es et tu seras je pense pour longtemps encore fortement impliqué dans de nombreux domaines, domaines qui sont les preuves manifestes de l'esprit de solidarité qui t'anime depuis toujours je pense, en tout cas bien avant ton arrivée à Eymoutiers.

Ton intéret par exemple pour les initiatives de personnes voulant s'installer en milieu rural et en particulier sur la Montagne limousine montre bien l'attachement que tu portes à cette question de la vie à la campagne. Tes rencontres et visites auprès des acteurs de ce mouvement de retour vers la terre ont été autant de signes
d'encouragement dans leur projet.
Tes préoccupations vis à vis de l'évolution de la société, de la place des chrétiens et de celle des prêtres dans cette évolution s'est exprimé dans l'ouvrage que tu as co-écrit avec Jean-Jacques Barrère en 2016 intitulé "L'avenir des territoires Ruraux " 
Ton engagement pour une agriculture respectueuse de l'environnemnt et des hommes s'est aussi concrétisé avec l'association Terre de Liens dont je fais également partie : refusant le déclin des paysans sur le territoire national, Terre de Liens installe des jeunes voulant se lancer dans l'agriculture en achetant par une souscription citoyenne une ferme qui cadre avec leur projet.

En y prenant ta part , tu as montré avec tant d'autres qu'on pouvait maintenir à la terre davantage de paysans que le système actuel ne le permettrait.

Un autre exemple, incontournable, dont je peux témoigner ici, est ton engagement auprès des exilés, que ce soit indirectement au côté de l'association "Montagne Accueil Solidarité " à qui tu as souvent facilité la tâche ou plus directement en permettant à des familles de ne pas dormir dehors: soit en les aidant à trouver un logement soit en leur fournissant directement le logement comme à Châteauneuf la Forêt.

Père Gilles, tu as développé une énergie considérable et nous t'en remercions car, en tout cas en ce qui me concerne, tu as permis de lutter contre l'abattement devant les malheurs de notre temps et ton enthousiasme a plus que sûrement entrainé à ta suite de nombreuses bonnes volontés
.

 
Notre paroisse a le label  « Eglise verte » Cep de vigne depuis 2020

Voici quelques pistes de réflexion par rapport à ce que nous pouvons changer sans la vie de la communauté pour que la paroisse vivre davantage selon "Laudato Si":
- nos déplacements : pour aller à la messe pensons-nous au co-voiturage ?
- utilisation du papier : y a-t-il une autre solution que donner des feuilles chaque dimanche ? pour le père Gilles, il est important que chacun ait les lectures du jour.
- que faisons-nous passer par rapport aux enfants et autour de nous 
pour éveiller à l’esprit de Laudato Si et l’écologie intégrale ?
- gestion des déchets 
- usage d’internet, des mails,….

Bien sur si vous avez d'autres suggestions n'hésitez pas à en faire part pendant la réunion.


Qu'est-ce que le label Église verte?

https://www.egliseverte.org/
Le père Thibault Van den Driessche, assomptionniste, dans le numéro de «Prions en Église» de septembre dernier (Saison de la Création) nous explique que ce label lancé en 2017 s'adresse majoritairement aux paroisses, mais aussi aux écoles, monastères et lieux de retraite.
Ce label oecuménique «Église Verte », dans l'esprit de la COP 21 et de l'encyclique «Laudato Si» porté par de nombreuses communautés chrétiennes établit de nouvelles règles de vie et de consommation dans le but de prendre soin de la Création. Des exemples d'initiatives éco-responsables ont été réalisés: transformation d'une parcelle communale en jardin et potager, révision de l'éclairage de l'église, installation de panneaux solaires...
Il est également mentionné dans l'article que l'installation d'un compost a attiré des non-chrétiens de quartier, une façon selon l'expression du pape François de rejoindre les périphéries.
Notre paroisse Sainte-Anne souhaite s'engager dans ces nouvelles initiatives, la première étape a été de réaliser un éco-diagnostic. Une première réunion s'est déroulée le 26 février 2020 à Châteauneuf-la-Forêt, d'autres suivront, des propositions vous seront soumises.
Pour plus de renseignements:

 
Obsèques du père Alain Carof  le 17 janvier 2020 à Felletin à 14h30

 Nous prierons pour Alain Carof pendant la messe à Peyrat le samedi 18 janvier à 18h

Adieu père Alain Carof
Le Père Alain Carof, de la Mission de France, vient de mourir alors qu’il vivait à Felletin et toujours présent aux activités de la Montagne limousine. Il a été notre pasteur, habitant à Peyrat le Château pendant 25 ans, compagnon du Père Marcel Massard, formant Jean-François Penhoët, actuel aumônier des prisons et Jean-Marie Lassausse envoyé un temps à Thibérine. Le Père Arnaud Favart nous écrit : « De ces 44 années de compagnonnage et de dialogues, j'aime à penser qu'il témoignait d'une belle figure de prêtre qui s'est avancé loin au large, en eaux profondes, auprès de ceux qui étaient étrangers ou opposés à la culture ecclésiale. Il ne faisait pas le prêtre, il l'était ! Là, au milieu d'eux, ancré dans un envoi par fidélité au Christ et à l'Évangile ». Merci Alain de ton témoignage d’amour et d’amitiés respectueuses sur notre territoire, avec, au cœur, le secret de l’Évangile.

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Alain Carof, complice associatif et curé laïc, 
témoignages de non croyants qui l'ont côtoyé : 

Alain Carof par .Michel Patinaud, IPNS mars 2020,  à lire en ligne gratuitement

Texte lu par Michel Lulek lors des funérailles    

Pour nous, qui ne fréquentons guère les églises, et pour d'autres qui habitent ici et qui sont dans le même cas, nous garderons d'Alain l'image d'un homme ouvert, engagé, actif, hyper-actif même (et cela jusqu'à la fin de sa vie), d'un homme attentionné aux autres, humaniste, d'une grande intelligence des choses et des gens, respectueux des différences et des approches de chacun mais néanmoins attaché à quelques principes qui l'amenaient à défendre sa conception d'une église ouverte sur le monde, "une église qui se laisse interroger par le monde" selon une formule du concile Vatican II.

.Alain Carof : combien d’hommes ?
L'autre image d'Alain, c'est celle du grand éclectisme de ses engagements et de ses actions qui fait qu'on pouvait découvrir de nouvelles facettes du personnage et que toutes sans doute ne sont pas connues de tous ici. La première fois que je le rencontre, c'était en 1982, on me le présente comme Alain Carof sociologue, qui encadre des maîtrises en sciences sociales à l'université de Limoges. Il vient parler à une petite quinzaine d'étudiants de l'université de Paris X Nanterre en stage sur le plateau de Millevaches dans le cadre d'un enseignement de psycho-sociologie de l'aménagement. Mais la fois suivante, je découvre Alain Carof, militant associatif, qui nous invite chaleureusement à venir à la prochaine fête des Plateaux qui se déroule alors chaque dernier WE de septembre au Villard, sur le lieu de l'association Les Plateaux limousins. C'est alors qu'on me présente Alain Carof, curé de Peyrat le Château, prêtre de la Mission de France, mais prêtre engagé dans la vie professionnelle, "prêtre au travail jusqu'à l'âge de 65 ans" dont 30 ans en espace rural. C'est ainsi que j'apprendrai bien plus tard qu'avant d'avoir été en Limousin il a travaillé dans l'Oise comme ouvrier dans les usines de transformation de pomme de terre des plaines de Picardie dont il nous avouait avoir garder, pour les avoir vu fabriquer, une répugnance irréductible pour les chips... Là-bas il avait été de ceux qui avaient créé une cellule syndicale au sein de l'usine. Mais ici, en Limousin, voici qu'on me présente un autre Alain Carof, technicien et animateur du Pays Monts et Barrages, en Haute-Vienne, où il travaille avec le maire communiste de Nedde, André Leycure, qui préside ce plan d'aménagement rural. Un homonyme ? Non ! C'est bien le même Alain Carof. Aurait-il quelques rapports avec cet historien, membre de l'association des historiens limousins, auteur de nombreuses publications sur "La mémoire de la taille du diamant à Felletin", sur l'histoire du lycée des métiers du bâtiments, sur l'histoire de Vassivière, sur celle d'un compagnon de Martin Nadaud, Antoine Cohadon, militant coopérateur ? Oui c'est toujours lui qui était du reste engagé dans ce cadre au sein de l'asociation Les Maçons de la Creuse. Et on en aurait sans doute encore à découvrir. Par exemple on savait qu'il avait travaillé à l'EHESS où il avait cotôyé Claude Lévi Strauss, l'anthropologue Francoise Héritier ou les historiens Jacques et Mona Ozouf. Mais ce n'est qu'il y a quelques semaines, en parlant avec lui, que Jean-François Préssicaud découvre qu'il s'était rendu au Mexique avec d'autres prêtres de la Mission de France pour rencontrer Ivan Illich, à Cuernavaca, au Cidoc (le centre interculturel de documentation), une sorte d'université interculturelle, avec l'idée d'en faire un centre similaire au Brésil. Dans les mêmes périodes, toujours avec ses amis de la Mission de France, il allait régulièrement à Prague entretenir des liens et soutenir des prêtres alors ostracisés par le pouvoir communiste. Bref Alain semblait être partout, à l'aise aussi bien avec ses collègues universitaires, des militants associatifs assez peu religieux, ses paroissiens et paroissiennes, des élus et des institutions. Ne fût-il pas aussi rapporteur d'un groupe de travail sur le Limousin dans le cadre de la propective initiée par la région Limousin en 1997 pour imaginer le Limousin de 2017 ?

Complice associatif
Mais Alain, pour beaucoup d'entre nous c'est surtout le complice de nombreuses actions associatives. J'ai déjà évoqué les Plateaux limousins dont il fut avec Charles Rousseau et Henry Dupuytison entre autres, également prêtres de la Mission de France, un des actifs créateurs. C'est lui qui accompagne en 2003 la déconfessionnalisation de l'association, aujourd'hui toujours aussi vivante, et dont Alain était encore administrateur. C'est avec lui qu'en 2002, dans la cuisine du presbytère de Peyrat le Château, une douzaine d'individus crée le journal IPNS dont il aura été jusqu'au dernier moment un actif rédacteur, ne manquant nos comités de rédaction que lorsqu'il ne pouvait vraiment pas venir, ses séjours à l'hôpital ces derniers mois, l'obligeant parfois à rater une réunion ! Dans le dernier numéro encore il s'attache à dresser le portrait d'un ouvrier méconnu, auteur de milliers de dessins que la médiathèque de Felletin avait exposés cet été. Il trouvait le personnage passionnant, et cela reflète bien son attachement à toutes les personnes. Il y a aussi son engagement au sein de l'association Lausec (Local accueil urgence sud-est creusois) dont l'objectif est d'accueillir et d'héberger les personnes sans domicile fixe. Il était aussi de l'Arban, la SCIC créée il y a dix ans pour trouver des solutions d'habitat sur la Montagne limousine, il soutenait activement la Solidaire, le fonds de dotation destiné à draîner du don sur des projets ou des personnes engagées dans des actions d'intérêt général. Et je le vois encore, s'appuyant sur sa canne devant la gendarmerie de Felletin, pour manifester contre l'expulsion il y a un an et demi d'un jeune Soudanais. Et j'en oublie certainement.

Il était devenu ainsi ce qu'on appelle une "personne ressource" à qui, immanquablement, on envoyait l'étudiant, le chercheur, le journaliste, l'enquêteur, ou tout simplement le nouvel habitant curieux, qui voulait en savoir plus sur le pays, le Plateau, son histoire, ce qui s'y fait, ses enjeux, etc. 

Curé laïc
Ses engagements associatifs il les vivait à la fois comme, ce sont ses mots un laïc engagé au service de l'Évangile et de la communion ecclésiale." Mais ses nombreux engagements étaient aussi pour lui une manière d'interpeller son église :
"A partir de ma retraite professionnelle, explique-t-il dans une lettre qu'il adresse à ses collègues prêtres, lorsqu'à 75 ans il décide, de manière résolue de prendre sa retraite de curé, j'ai développé de nombreux engagements associatifs et citoyens pour éviter de me laisser manger par les seules activités pastorales. Très vite celles-ci vous accaparent et vous enferment dans la sphère du religieux, qui demeure relativement éloignée de ce qui fait la vie réelle et le devenir d'un pays. Il faut lutter pour ne pas se laisser engluer dans ce principe de séparation qui fonctionne comme marqueur de la figure du prêtre, aussi bien dans la tête des gens que dans la mentalité cléricale." De ce point de vue il aura certainement fait bouger des choses dans la tête de certains d'entre nous créant une figure originale de "curé laïc" comme me le disait hier Nicole Bernard.

Cette volonté de sortir d'un rôle figé et finalement caricatural, n'était pas du goût de tous. Dans l'Église sans doute, mais aussi en dehors. Il me revient une anecdote. Le journal IPNS était encore tout jeune et nous avions écrit une série d'articles critiquant la position de quelques communes qui, à l'époque, avaient refusé de rentrer dans le parc naturel régional de Millevaches qui venait de se créer. Les maires offusqués avaient envoyé un courrier courroucé que nous avions publié. Alain était encore curé de Peyrat le Château. Et l'un des maires en question, parlant de lui, avait dit : "Et ce curé, il ferait mieux de s'occuper de ses ouailles !"
Mais justement ne s'en occupait-il pas en s'engageant dans toutes ces actions que je n'ai fait qu'évoquer. Je crois que nous sommes nombreux à avoir été heureux, chanceux, d'avoir pu le rencontrer, d'avoir pu faire des choses avec lui, et, même sans rentrer dans une église, d'avoir aussi été, un peu, ses ouailles.

Michel Lulek de Faux la Montagne

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   Alain Carof par .Michel Patinaud, IPNS mars 2020,  à lire en ligne gratuitement

Nous avons eu la grande tristesse de perdre un ami très cher. Alain Carof comptait dans notre Montagne-Plateau, et bien au-delà. Il était un des fondateurs d’IPNS, où ses écrits étaient appréciés et faisaient autorité. On peut les retrouver sur notre site internet, ainsi que son visage et sa voix sur le documentaire réalisé par Télé Millevaches [1].Un esprit d’équipe remarquable. Pour nous, Alain Carof était beaucoup plus qu’un auteur fidèle et régulier. Ses avis étaient recherchés, ses propositions écoutées. Il est venu à nos réunions mensuelles jusqu’au bout, apportant comme toujours un regard amical et pertinent, dans le plus grand respect des autres. Et il nous présentait souvent des trouvailles : un bouquin, un sujet, un auteur. Je souhaite ici mettre en avant trois aspects de son œuvre, un mot qu’il n’aurait pas aimé, et pourtant œuvre il y a. Avec un esprit d’équipe sans faille, il était partant pour toutes les aventures intellectuelles, presque toujours dans le cadre d’associations qui lui doivent énormément. Celles, nombreuses, où il œuvra, celles où il sut s’intégrer à des recherches collectives : Les Maçons de la Creuse, Rencontre des Historiens Limousins (RHL), Société des Sciences Naturelles Archéologiques et Historiques de la Creuse (SSNAH)... et IPNS évidemment. Un fin connaisseur de notre espace limousinVous remarquerez que tout ceci tourne beaucoup autour de la Creuse, dont il avait fait sa terre d’élection – au sens de terre d’accueil. Mais en réalité, Alain était un citoyen du monde, et ses horizons étaient vastes, des horizons sans frontières, un « no-border » avant la lettre. Parcourez ses nombreux articles publiés dans IPNS, et vous en aurez un aperçu. Parmi ses travaux remarquables, il en est un qui restera une référence : Inventaires au pays de Vassivière, 2012 (SSNAHC) [2]. Dans ce livre de 76 pages, on peut prendre toute la mesure des centres d’intérêt et des compétences de l’auteur. Il s’agit d’une version développée de « Vassivière, l’invention d’un paysage » (PULIM, 2010) [3]. Ce volume des « Études creusoises » n’a aucune prétention à être la mémoire de Vassivière, il ne visait pas plus à l’exhaustivité. Et pourtant, pour connaître l’avant du barrage, sa chronologie, l’organisation collective autour du lac, ses panoramas naturels et humains, les enjeux d’aujourd’hui, personne n’a fait plus et mieux. Y a-t-il un lien entre les maçons migrants et le château de l’île ? Noms de lieux et de personnes se recoupent-ils ? Quel est cet étrange village à la renommée désormais internationale ? Du village au château, puis au lac donc à l’île, tout est dit. Un maître es-humanité. En Limousin depuis des décennies, Alain Carof a été un sociologue de référence, enseignant universitaire, grand historien, féru de sciences politiques, ethnologue, observateur de l’aménagement. Parmi ces grands penseurs qui avaient toutes les compétences, il me fait penser à un de ses maîtres à l’EHESS, Claude Lévi-Strauss. Alain était de ceux qui croisent les différentes sciences humaines et naturelles, qui étudient l’être humain sous toutes ses facettes. L’humanité : voilà son sujet essentiel. C’est pourquoi, bien que né en Bretagne, il connaissait tout ce que notre pays doit à la mémoire des fameux maçons de la Creuse (et un peu au-delà). Il nous a ainsi livré des pages remarquables sur un compagnon de Martin Nadaud, Antoine Cohadon [4]. Au contraire de nombreux néos, d’hier comme d’aujourd’hui, il a su comprendre et souligner tout ce qu’il y avait d’important avant lui et avait montré son goût à parler des autres, des Turcs par exemple, nombreux en Creuse dès les années 1970 (revue Hommes et migrations, 1994), aussi dans les nombreuses notes de lectures offertes à la revue Études Rurales ou à la Revue Française de Sociologie, et bien sûr à son cher IPNS.Un historien des techniques Alain n’était pas omniscient, mais presque. Cette remarque le ferait bondir, mais sa curiosité, la variété et la richesse de ses travaux en témoignent. À titre plus personnel, nous nous rejoignions dans le goût pour l’histoire. Certes, l’histoire sociale, les mœurs et les mentalités, le passionnaient. Mais le plus remarquable à mes yeux est cette attirance pour l’histoire des techniques industrielles. On lui doit, entre autres, une histoire de la taille du diamant à Felletin (IPNS, 2009), son apport à une histoire de l’école des métiers du bâtiment du même lieu [5], la conception d’une exposition « Énergie et bâtisseurs » des moulins sur la Creuse au barrage des Combes, et encore plus récemment, en 2015, « Les rives de la Creuse, couloir d’innovation et de mobilité dans les métiers du tapis et de la tapisserie » [6]. Si je n’ai jamais bien compris l’origine de cette attirance, je crois avoir une petite idée. De l’énergie aux plus nobles productions, il me semble que c’est le trait d’union étroit entre homme et nature qui est valorisé. Le premier respectueux de la seconde, en somme une harmonie, qu’Alain aimait, et qui n’existe plus tout à fait. Voici terminé ce rapide panorama, pour moi très émouvant. Alain nous manquera énormément, mais il aura laissé des traces indélébiles. Au revoir vieux frère
.Michel Patinaud

[1] https://www.journal-ipns.org : taper articles, puis auteurs et « présentation » pour le film (le visage d’Alain Carof apparaît en premier). 
[2] Inventaires au pays de Vassivière, collection « Études creusoises », SSNAHC, 2012.
[3] « Vassivière : l’invention d’un paysage», est paru dans Paysages et environnement en Limousin : De l’Antiquité à nos jours, Rencontres des historiens du Limousin, éditions PULIM, 2010.
[4] « Antoine Cohadon (1823-1910), militant coopérateur», SSNAH, 2011 et IPNS n° 36 (2011)
.[5] « Écoles de bâtisseurs : Felletin 1911-2011», collectif, Les Maçons de la Creuse, 2011.
[6] Dans Une histoire des circulations en Limousin : Hommes, idées et marchandises en mouvement de la Préhistoire à nos jours, collectif, RHL, 

 

Soirée sur Laudate Deum qui fait suite à Laudato si
L'association "qu'est ce qu'on attend?" vous invite à la soirée avec le père Gilles Gracineau sur "Laudate deum" mardi 16 Avril à 20h à la salle des associations rue jean Cruveilhier à Châteauneuf (Ancienne gendarmerie) à gauche en montant.
Cette exhortation apostolique est parue le 4 octobre dernier , elle fait suite à l'encyclique Laudato si.

Vendredi 26 Mai 2023 à 20h: "Secrets toxiques"
projection débat salle St Psalmet
2 rue des Pénitents 87120 Eymoutiers
entrée libre

Secrets toxiques est une campagne qui s’est mise en place suite à l’étude scientifique de bidons de pesticides où ont été retrouvés des dizaines de molécules non déclarées, dangereuses, et pour certaines interdites, dont de l’arsenic, du plomb, des dérivés de pétrole…

Pendant plus d’un an, notre équipe a mené un travail d’enquête pour comprendre les failles et les fraudes qui font que la quasi-totalité des pesticides sur le marché sont aujourd‘hui bourrés de produits interdits et dangereux.

Dans ce documentaire, nous vous expliquerons tout : Comment sommes-nous arrivés à retrouver des pesticides toxiques dans nos champs et nos assiettes ? Comment est évaluée la toxicité des pesticides en France et en Europe ? Qu’est-ce qui est ressorti de nos échanges avec les agences sanitaires Européenne et Françaises ? Quelles sont les alternatives ?

Pour en savoir plus sur la campagne :
  https://www.facebook.com/secretstoxiques         secretstoxiques@gmail.com

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Ecologie intégrale - Laudato Si

La 3ème Rencontre sur" Laudato si" aura lieu mardi 11 Février 2020 à 20h
  salle de la mairie à Châteauneuf .
Nature ou Création ?
Tout en respectant la libre lecture de chacun sur notre univers, cette partie du texte nous invite à réfléchir sur une approche de l'univers comme création avec une place particulière faite à l'homme et la femme. 

télécharger un "résumé " du chapitre 2.  en .pdf
J'ai noté une erreur de frappe le mot : "titre" est écrit à la place du mot "être" 

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Réunion sur l'encyclique Laudato si vendredi 10 janvier 2020 
à  20h30 st Antoine à Chateauneuf (5 rue Cruveilher- route de Sussac)
Au cours de cette soirée nous poursuivrons la lecture et les échanges autour du document distribué la soirée du 13 décembre. Si possible pensez à ramener ce document .

Réunions précédentes sur l'encyclique : 

Témoignage d'un agriculteur,  réunion du 30 mars 2017 

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Qu'y a-t-il vraiment dans Laudato Si?

Venez le découvrir et en discuter vendredi 13 décembre 2019 à 20h 
salle St Antoine - 5 rue Cruveilher - 87130 Châteauneuf 
(150 mètres à gauche en partant de la statue de la liberté et en allant vers Sussac ) 
Réunion organisée par l'association "Qu'est-ce qu'on attend?"

Quelle analyse le pape fait-il de la situation mondiale actuelle?
changement climatique
sauvegarde de la biodiversité
répartition des richesses mondiales
accès à l'eau
droits de l'homme
la justice envers les générations futures
c'est quoi l'écologie intégrale?
intérêts particuliers ou bien commun
multinationales et pouvoir politique
C'est quoi une spiritualité écologique?
la technologie est elle neutre?
anthropocentrisme et relativisme


Voici en désordre quelques uns des sujets de réflexion proposés dans ce texte que nous présentera Gilles Gracineau prêtre du Prado.

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Festival alimenterre 2020

Alimenterre 2022

L'association: "Qu'est ce qu'on attend?" projettera les films:
"Tapis vert l'homme qui arrêta le désert" 9 mn
et "Une terre sans abeilles?" 55mn
suivi d'un débat en présence d'apiculteurs locaux
La Croisille sur Briance à la Pelle Jaune
Dimanche 20 Novembre 2022 à 16h
Entrée libre


https://www.alimenterre.org/le-festival-alimenterre-0

Film "Qu'est-ce qu'on attend?"

Association  "Qu'est-ce qu'on attend?"

Réunion lundi 20 septembre 2021 à 20h salle St Antoine 5, rue Cruveilher à Chateauneuf

 Dans l'Esprit de l'encyclique « Laudato si » cette association souhaite :

- Promouvoir une qualité de vie sur nos territoires ruraux qui intègre les différentes composantes de la vie humaine dans son rapport à la nature, à l'environnement, à la terre et à ses habitants dans leur quête de vie spirituelle.

- Réveiller la prise de conscience des menaces qui pèsent sur la maison commune et de l'urgence d'un changement de nos modes de vie pour habiter notre terre de manière juste et solidaire en lien avec ceux qui veulent servir le bien commun.

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Une nouvelle association vient de se créer sur le pays Monts et Barrages ( ex cantons d'Eymoutiers- Châteauneuf la forêt -Saint Léonard de Noblat ) et pourra peut être s'étendre en fonction des demandes . 

Notre nom: Qu'est ce qu'on attend? (nous avons copié mais MM Robin est d'accord!)

Notre objet: Dans l'Esprit de l'encyclique « Laudato si » :

mettre en oeuvre l'appel du pape François à prendre soin de la création, du "Vivant"et en particulier de la vie humaine dans toutes ses dimensions, 
et bien sûr sa dimension spirituelle 
Hommes et femmes, il les créa à son image,
 pour que au cours de leur vie, ils lui ressemblent

promouvoir une qualité de vie sur nos territoires ruraux qui intègre les différentes composantes de la vie humaine dans son rapport à la nature, à l'environnement, à la terre et à ses habitants dans leur quête de vie spirituelle.

Réveiller la prise de conscience des menaces qui pèsent sur la maison commune et de l'urgence d'un changement de nos modes de vie pour habiter notre terre de manière juste et solidaire en lien avec ceux qui veulent servir le bien commun.

Dans l'immédiat, notre groupe organise une soirée ciné-rencontre autour du film 
« Qu'est ce qu'on attend?» en présence de sa réalisatrice Marie Monique Robin 
au cinéma Le Colisée de Châteauneuf la forêt.

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Le film « Qu'est ce qu'on attend ? »

 a été projeté le mercredi 15 mai  à 20h au cinéma de Chateauneuf
  en présence de la réalisatrice Marie Monique Robin 
connue pour plusieurs de ses films : "le monde selon Monsanto", "sacrée croissance", les moissons du futur.

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Festival mondial alimenterre

A Châteauneuf, dans le cadre du festival alimenterre,
L’association « Qu’est-ce qu'on attend » propose la projection du film : Chemins de travers
le jeudi 12 novembre 2020 à 20h - salle de la mairie .

Désastre écologique, études climatiques alarmantes, crise économique arrêtons de nous lamenter, regardons le positif : À travers les itinéraires croisés de six personnes le film se balade entre les histoires qui abordent plusieurs thèmes actuels tels que semences, désobéissance civique, agriculture biologique, alimentation, pédagogie, impact des choix de consommation, sobriété, consommation locale, bien-être animal, permaculture... etc... Par des témoignages simples et accessibles, « Chemins de travers » dépeint une expérience rurale où la joie se mêle à la révolte.
Très beau film, qui montre une recherche authentique d’autonomie et une quête de sens à la vie. Ce film ouvre des débats sur les alternatives. Ce documentaire positif et captivant « sème des graines d’espoir » et invite à changer son regard et son mode de vie.
La projection sera suivie d'un débat - Entrée libre.

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Le film "Le Champ des Possibles" a été projeté à la Mairie d'Eymoutiers 
le lundi 12 Novembre 2018 à 20 h  et  suivi d'un temps de débats.

L'association culturelle de la Paroisse Sainte Anne veut rejoindre le CFSI ( Comité Français pour la Solidarité Internationale) et 
groupe « Ecologie intégrale-Laudato Si »

En effet de plus en plus de citoyens prennent conscience des dérives du système alimentaire, alors que de nombreux constats résonnent encore : famines en Afrique, déclin alarmant de la biodiversité, engagements sur le climat en recul, scandales sanitaires, agriculteurs et éleveurs en difficulté, concentration du secteur agro-alimentaire et tentation du repli sur soi. Nombreux sont ceux qui s’engagent pour une alimentation durable et solidaire et pour le droit à l’alimentation. Le CFSI propose cette année une sélection de 8 films documentaires. Du 15 octobre au 30 novembre, 1600 évènements et 65 000 participants sont attendus dans 600 communes en France dont EYMOUTIERS, et 12 pays.

 
RELAIS PAROISSIAUX

Assemblée des animateurs et des familiers des relais le12 février 2022
de 9h30 à 16h salle St Psalmet
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Notre paroisse a mis en en place des missionnaires de villages
 qui remplissent bien leur mission.
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Les relais vont nous permettre d’aller plus loin dans l’esprit missionnaire. 
Ainsi la Paroisse veut se doter de 6 petits Relais paroissiaux de proximité. Ces Relais, comme « des foyers de vie chrétienne » pour s’aider à s’aimer, pour se soucier de l’initiation des enfants à la foi, pour se soucier de la prière, aux grandes fêtes mais aussi à des moments choisis, pour se nourrir de l’Evangile.

Voici ces Relais :
Peyrat (Augne, St Julien, Saint Moreil, Cheissoux, Saint Martin, Saint Amand).
Nedde (Beaumont, La Villedieu, Faux, Rempnat).
Linards  (Saint Bonnet, Roziers Saint Georges)
La Croisille (Saint Méard, Surdoux)) 
Châteauneuf (Neuvic, Saint Gilles les Forets, Sussac)
Eymoutiers (Domps. Sainte Anne)

Certains peuvent paraître trop petits. 
L’expérience nous aidera à faire les ajustages nécessaires.

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Réunion de toutes les équipes de relais de la paroisse  à Eymoutiers Dimanche 3 Mars 2019: 
10 h 30 messe à la collégiale, 
puis salle St Psalmet :  repas partagé à partir de midi, débat à partir de 14h

Tous les acteurs de la vie paroissiale sont invités à y participer …. 

Le dimanche 3 Mars, après la messe qui aura lieu à Eymoutiers se tiendra la première rencontre des Relais, commençant par un repas partagé. 

Le but est de faire dialoguer les diverses expériences de vie de Relais. 
Chaque Relais pourra raconter ce qui lui parait significatif sur son petit territoire, significatif en vie sociale, économique, culturelle, significatif en vie ecclésiale, significatif en initiatives missionnaires. 
Chaque Relais pourra raconter la manière de préparer, de vivre, de relire «l’itinérance pastorale ». 
Chaque relais pourra raconter ses interrogations et ses projets. 
Ensemble, nous nous aiderons à vivre en disciples-missionnaires afin de trouver de nouveaux chemins pour que l’Évangile 
soit une Bonne Nouvelle dans nos territoires ruraux.

 

lettre du 23 Juillet 2018 aux responsables politiques

Père Gilles Gracineau 

2 rue des Pénitents

87120 Eymoutiers

à

Mesdames et Messieurs,

Préfets, Députés, Sénateurs, Présidents de Conseils Départementaux, de Creuse, Corrèze, Haute Vienne

Mesdames et Messieurs,

Des chrétiens, et des personnes se reconnaissant dans un même courant de valeurs, veulent attirer, avec respect mais aussi avec insistance, votre attention sur la situation des personnes migrantes capables de s’intégrer sur notre territoire limousin à l’heure où la France, notre pays, cherche de la main d’œuvre.

Vous souhaitant bon accueil de notre réflexion en vue de décisions à prendre dans le registre des responsabilités qui sont les vôtres

Veuillez agréer, Mesdames et Messieurs en responsabilité politique, l’expression de mon profond respect.

P. Gilles Gracineau

La « clameur » des migrants !

Aux portes du Plateau de Millevaches et sur le Plateau depuis plusieurs années des hommes, des femmes, des familles se battent pour donner hospitalité à des personnes migrantes. La Cimade, le Mas (Montagne Accueil Solidarité) sont en première ligne. Des chrétiens participent à ces efforts sur notre territoire, ils veulent les soutenir. 

Ce ne sont pas seulement des « migrants » mais des « personnes migrantes » qui sont accueillies, aspirant à une dignité après avoir traversé l’obscurité des violences de toute sorte, des sévices dont on ne peut prononcer le nom sans effroi. 150 personnes attendent leurs papiers. Certains sont reçus comme des frères, logés au mieux, accueillis dans des familles. Et voici que, sans ménagement sur leur histoire, notre pays frileux les rejette alors que leur intégration fait l’admiration de tous. 

Que fait-on ? 200 personnes se mobilisent à Felletin et voici qu’on rejette, sans état âme et non sans violence, un homme dont la famille a été décimée au pays de l’horreur soudanaise. Les chrétiens héritiers d’une hospitalité fraternelle millénaire sont choqués, blessés devant des frères et sœurs malmenés et, une fois de plus, humiliés. Notre pays serait-il saturé de migrants à l’heure où des employeurs cherchent des ouvriers ? Notre pays aurait-il perdu cœur ? Ferait-il insulte à ceux et celles qui pratiquent l’hospitalité ? Le Sénat va-t-il être capable de relever le défi de l’hospitalité quand il annonce une loi sur la fraternité définissant la fraternité comme « un principe à valeur constitutionnelle » ainsi découlerait « la liberté d’aider autrui dans un but humanitaire, sans condition de régularité de son séjour sur le territoire national ?» 

Des chrétiens souhaitent une heureuse issue et interprétation des travaux du Sénat. Notre pays de la liberté et de l’égalité, deux principes servis par des lois diverses, se trouverait grandi en protégeant de manière constitutionnelle le principe de la fraternité. Alors, sans peur, notre terroir creusois serait à la hauteur des valeurs à vivre sur un territoire à haute densité d’humanité. 

Des Communautés chrétiennes de Creuse

 
LE POINT SUR LA COLLECTE DU DENIER DE L’ÉGLISE

www.collectedudenier.fr.  

En début d’année, nous lancions la collecte du Denier de l’Église. Vous le savez peut-être, les sommes collectées à cette occasion sont la seule ressource dont dispose le diocèse pour assurer une rémunération aux prêtres et à ses salariés chaque mois. Aujourd’hui, nous voulons vous informer de l’état de la collecte.

Malheureusement, nous faisons face à une collecte en baisse. Nous devons vraiment tous nous mobiliser pour inverser cette tendance. Toute participation est importante. Vous pouvez donner en ligne : c’est rapide, pratique et sécurisé sur www.collectedudenier.fr. Si vous avez déjà donné, nous vous en remercions. Vous pouvez encore nous aider en partageant cette actualité au plus grand nombre !

Chaque don compte : merci pour votre contribution ! 

 
Migrantscene  du 18 novembre eu 10 décembre
festival organisé par la CIMADE, 
(Comité Inter mouvements auprès des évacués)

*à Chateauneuf, mercredi 22 novembre 20h30, cinéma Le Colisée 
"On s'est guéri ici" en présence du réalisateur

* Peyrat, dimanche 22 novembre, Cinéma, Passion de Van Gogh

* Eymoutiers, salle des fêtes, samedi 2 novembre à 19h concert 

* St Martin Chateau, .mercredi 6 décembre à l'auberge, 
repas à 19h suivi qu'une projection à 20h30.

Migrantscene,  programme complet sur www.migrantscene.org

 

Calendrier de l'Avent géant à Ambazac en 2021 

Le calendrier de l'Avent géant crée par Maïte ROCHE est dans l'église d'Ambazac 
du 30 novembre 2021 au 03 février 2022. 
Nous vous invitons à venir voir, prier, en famille..

Il était en 2017 dans la collégiale d'Eymoutiers est en 2018 dans l'église de La Souterraine et chaque jour nous pouvons voir et écouter la fenêtre qui vient d'être ouverte

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Calendrier de l'Avent géant à la collégiale d'Eymoutiers (8 mètres sur 3)
du 3 décembre 2017 au 14 janvier 2018

Pourquoi ce calendrier de l'Avent?

"Fenêtres sur nos vies"

Ce calendrier restera en place jusqu’à la mi-janvier 
et sera toujours ouvert aux visites dans la journée.

Tous les jours et jusqu’à Noël, il sera possible de nous rejoindre à distance
• En consultant les sites
http://www.ostensions-eymoutiers.fr/

http://www.diocese-limoges.fr/
qui de jour en jour montreront les nouvelles fenêtres ouvertes.

En écoutant la radio RCF Limousin (Radio Chrétienne Francophone) 
pour une très brève retransmission 
de l’ouverture d’une des fenêtres du calendrier 
avec des voix de quelques-uns des enfants de la paroisse.

Le Calendrier de l’Avent de la Collégiale d’Eymoutiers 

En cette fin d'année, voilà un beau cadeau. Et c'est un cadeau offert à chacun de nous sur notre terroir de Monts et Barrage et du Plateau ; un cadeau à ouvrir, à découvrir et surtout à accueillir des yeux et du cœur : à partir du 3 décembre et jusqu'à la mi-janvier, au fond de la collégiale d'Eymoutiers, sera présentée une « fresque » monumentale (8 mètres de large sur plus de 3 mètres de haut) ou, plus exactement, un calendrier de l'Avent géant, destiné à nous faire comprendre et intérioriser le désir de Noël, de la Nativité.

Le tableau de la collégiale comporte des sortes de "fenêtres" qu'on ouvre de jour en jour. En soulevant chaque matin une nouvelle "fenêtre", on découvre une scène de la vie de Jésus de Nazareth et de personnages d’aujourd’hui. Vie de Jésus et vie d’aujourd’hui s’entremêlent pour nous orienter vers Noël. 

Eh bien, une artiste à la fois écrivain et peintre spécialisée dans les ouvrages

 chrétiens pour enfants, reconnue bien au-delà des frontières françaises, Maite Rochea créé cet immense calendrier de l'Avent il y a plusieurs années. C'est elle qui en a imaginé le scénario et qui en a peint la maquette. Mais pour réaliser cet imposant décor et la confection de tous les détails des personnages qui apparaissent dans les "fenêtres" à ouvrir chaque matin de l'Avent, elle a fait appel à la participation de centaines de personnes qui ont découpé, cousu, brodé, collé toutes sortes de tissus, fils et matériaux... De temps de l'Avent en temps de l'Avent, ce calendrier a été présenté d'abord à la Cathédrale de Limoges, puis à Guéret, l'an dernier à Saint Yrieix-la-Perche. Et voilà qu'il nous est prêté pour ces quelques semaines qui nous mènent à Noël. 

Artistiquement, ce Calendrier est une curiosité qui vaut le détour ! Mais bien sûr, ce qu'il nous propose c’est de découvrir et d’accueillir jour après jour le message que chaque nouvelle "fenêtre" annonce, c’est la parole qui nous est adressée et qui nous rapproche de plus en plus de ce qu'est en vérité Noël, ce qu’est en vérité la Nativité. Alors, qu'une à une, s'ouvre une des fenêtres de ce grand tableau
 sur la surprenante Bonne Nouvelle de Noël, sur le mystère de la Vie à recevoir et à partager dans les relations humaines sur notre territoire, sur notre terroir.

Évènement du service diocésain de la catéchèse de Limoges

 
Permanence de "Vie libre"  
s'informer sur les problèmes d'alcool ou s'en libérer 

tous les 2eme samedi du mois à 10h30 salle Saint Antoine - 
à Châteauneuf-la-Forêt, 5 av Cruveilhier 
https://vie-libre-limoges.jimdofree.com/

pour ceux qui luttent : malades où membres de leur famille qui cherchent conseils. 
Permanence téléphonique : 05.55.04.15.08


"Vie Libre" est une association d'anciens malades de l'alcool abstinents et de personnes en voie de guérison. C'est une association d'entraide par le soutien de l'amitié, de la bienveillance et de bons conseils. Ceux et celles qui sont passés par la spirale infernale de l'alcool savent de quoi ils parlent et c'est pourquoi ils sont crédibles. Une belle association pour servir la liberté de ceux qui sont dans l’enfermement de la maladie alcoolique. Beaucoup, après leur stabilisation, ont fait des formations importantes pour être des témoins et des accompagnateurs avisés auprès des malades comme auprès des médecins alcoologues. 
Contact : Gilles Gracineau 06 81 84 01 58 ( antenne locale) gilles.gracineau@gmail.com, 

 
Départs de sœur Jeannine et de sœur Marie-Jo
La communauté des sœurs nous a quittés en juillet 2017


Un grand émoi parcourt la campagne à l'annonce du départ des sœurs. Elles avaient quitté leur Bretagne et leur profession pour venir chez nous. Et là dans l'humilité, la simplicité, elles sont devenues familières de bien des familles, de personnes souffrantes, d'enfants en désir de connaître Jésus et son Evangile. Si elles sont proches de nos vies avec bienveillance c'est qu'elles sont proches du coeur aimant du Christ. Ne sont-elles pas, parmi nous, « Sœurs du sacré Cœur du Christ ››, servantes de sa Présence, suscitant l'étonnement qui met en éveil dans la routine où Dieu est parfois oublié ? 
Merci de votre beau témoignage de présence et de passeur de l'amour du Christ pour toute personne en commençant par les plus pauvres. 

Si vous voulez évoquer ce que vous avez vécu avec l’une des sœurs depuis leur présence à Eymoutiers et Châteauneuf, adressez votre témoignage par mail : paroisse.sainte-anne@wanadoo.fr 
ou par courrier postal : Maison Paroissiale, 2 rue des Pénitents. 87120 Eymoutiers 

Une célébration aura lieu pour leur départ le dimanche 2 juillet à 10 h 30 en l’église de Châteauneuf la Forêt, suivie d’un apéritif et repas partagé à la salle polyvalente (à partir de 12h - salle Bartholdi)

 
Neuvaine de prière à l'Esprit Saint de l'Ascension à Pentecôte 2017

en compagnie de Marie au Cénacle avec les Apôtres

"O Seigneur,
envoie ton Esprit,
qu'il suscite et ravive 
l'amour en nos cœurs 
et dans nos familles.
Qu'il renouvelle
la face de la terre!"

 
 
Le Père Pierre-Antoine BOZO devient le 107ème évêque de Limoges. 
Il était vicaire général du diocèse de Sées.

Son ordination épiscopale a eu lieu le dimanche 3 septembre à 15h00 
à la cathédrale de Limoges.

Message de Mgr Bozo aux diocésains de Limoges - mai 2017

Chers frères et sœurs, chers diocésains, 

Dans ce temps Pascal si joyeux où l’Église nous conduit jusqu’à la Pentecôte, nous lisons durant la messe le récit des Actes des Apôtres, si débordants de foi et de fraîcheur. Le message, la vie et la mission de Jésus, transmis aux Apôtres, se répandent. L’Esprit les envoie, ils se laissent guider, ils sont accueillis au nom du Seigneur et l’Église, Corps du Christ, se construit. 

Nous n’en sommes plus au début, il y a longtemps que Saint Martial a annoncé l’Évangile en pays Limousin et le christianisme a laissé sa marque profonde dans le paysage et la culture. L’Évangile est vécu et annoncé sans interruption, sous la houlette des évêques qui ont succédé à Martial. Des saints connus et inconnus ont fécondé cette contrée.


En devenant, par grâce de Dieu et par appel de l’Église le 107° évêque de Limoges, je sais que ce sont les mêmes Actes qui continuent de s’écrire, le même mystère qui s’accomplit, le même Esprit qui m’envoie et vous donne de me recevoir, au-delà de ma pauvre personne, comme un successeur des Apôtres.

Merci de m’accueillir comme tel, malgré toutes mes limites (que vous découvrirez peu à peu !), avec quelques charismes peut-être et surtout l’ardeur missionnaire et l’amour de l’Église dont le Seigneur me fait la grâce. 

Depuis que j’ai appris la mission que me confiait le Pape François, je prie pour vous, que je ne connais pas et vers qui je suis envoyé. Merci de demander pour moi la grâce d’un cœur élargi aux dimensions de cette nouvelle mission, de ce vaste diocèse, pour que vous y trouviez chacun une place. 


J’ai eu simplement l’occasion, lors d’un rapide aller et retour à Limoges, de rencontrer quelques prêtres et laïcs du diocèse. Je les remercie de leur accueil chaleureux, avec mention spéciale au Père Chartier, l’administrateur et aux consulteurs qui l’ont aidé à assurer ce temps de « vacance du siège épiscopal ». Je compte sur vous pour m’aider à m’inculturer en terre limousine. Je partage déjà vos joies et vos peines, en particulier les drames humains liés aux difficultés économiques du moment (je pense à l’avenir de l’usine de la Souterraine) et prie pour que le Seigneur et la charité fraternelle aident à traverser ces moments si inquiétants.

Je serai ordonné évêque le dimanche 3 septembre prochain à la Cathédrale. Peu à peu, nous aurons l’occasion de faire connaissance. Mon premier soin sera de rencontrer les prêtres et de visiter les communautés du diocèse. En attendant, il me faut assurer quelques obligations en terre Normande et organiser mon départ du cher diocèse de Séez. Je m’installerai à l’évêché durant l’été. 

Je rends grâces à Dieu pour vous, pour ma famille et pour l’Église de Séez qui m’a donné la vie divine, pour les pasteurs, les nombreux consacrés et les laïcs qui m’ont aidé à devenir prêtre, afin que je vienne maintenant, sans l’avoir choisi, servir dans votre diocèse au nom de Jésus Sauveur en qui je vous bénis, 
A Sées, le 13 mai 2017, en la fête de Notre-Dame de Fatima

Pierre-Antoine Bozo
Évêque nommé de Limoges

 
Vœux des prêtres pour cette année 2017.

Le Père Jean-Michel et moi , avec 1'Equipe pastorale et les différents Conseils, nous vous souhaitons un bonne année. Nous vous souhaitons de laisser le Christ réussir son amour en vous. Laissez votre porte ouverte à la venue de l'Esprit

Cette année nous poursuivrons notre effort d'appel à l'Éveil à la foi, à l'initiation chrétienne des enfants de 8 à 11 ans. Nous continuerons, en priant l'Esprit Saint, d'appeler des jeunes à l'aumônerie. C'est la PRIORITE.
Comme citoyens et disciples du Christ nous essaierons d'être présents , à notre place et dans notre registre, à la vie des cités et des territoires (loi Notre en vigueur), notamment en cette année électorale appelant au respect et à une laïcité qui honore le respect de tout homme, femme et enfant, dans la rue comme à l'école.
Les équipes bibliques, les services d'aumônier d'hôpital, de préparation au baptême et au mariage, d'accompagnement des familles en deuil sont des lieux fraternels et d'heureuses présences.

Le groupe « laudato si » reste actif et ouvert : 3 jours sur « quelle école pour demain ? Éduquer c'est quoi? ». Avec des partenaires. 7-8-9 Avril 2017

Le SILLON se renouvelle en couleur pour être plus attrayant et il voudrait nous faire entrer dans la joie d'appartenir à une église autour d'un évêque, successeur des Apôtres. Si vous le pouvez , faites le choix de vous abonner,.
Père Gilles Gracineau

 
Messe de la santé

Pourquoi le dimanche de la santé?

10 et 11 février 2024: "De partout, on venait à Lui..."

11 et 12 février 2023: Moi je vous dis....

12 et 13 février 2022 : Heureux!

6 et 7 février 2021 : Tout le monde te cherche

8 et 9 février 2020 : Ta nuit sera lumière de midi
ou : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" 

9 et 10 février 2019 : Témoin d'une Bonne Nouvelle

10 et 11 Février 2018 "Montre-moi ton visage"

11 et 12 Février 2017, " Choisis la vie »
Choisissons-nous d’être heureux en marchant selon la loi du Seigneur ?

Messe paroissiale avec sacrement des malades  le 5 mai 2019

Qu'est-ce que le sacrement des malades?

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6 et 7 février 2021 : Tout le monde te cherche

Dimanche de la santé
Depuis 1992, l’Église Universelle célèbre tous les 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, la Journée Mondiale des Malades. 

Le Dimanche de la Santé est l’occasion de rappeler que l’accompagnement des personnes souffrantes est une priorité de l’Évangile, mais aussi de sensibiliser chacun pour préserver le don de la santé. Ceci est particulièrement d’actualité en ce temps de pandémie
Il y a presque un an, la planète entière a été brutalement atteinte par la maladie et nous avons pris conscience de notre vulnérabilité: la mort, soigneusement mise à l'écart dans nos sociétés, s'est imposée à nous. Confinés, nous avons été confrontés à nous-mêmes, complètement bouleversés dans nos habitudes, nos relations, nos modes de vie: Nous n'avions aucune expérience vécue d'un tel problème de santé publique et l'irruption de cette épidémie a marqué un coup d'arrêt dans nos vies. 
Émerveillons-nous de la créativité humaine inouïe pour inventer des gestes de solidarité, de réconfort, de proximité autrement.
« Ce sont tous les chrétiens, chacun selon ses possibilités, qui sont invités à prendre soin de ceux que la maladie a frappés, à leur rendre visite, à les réconforter dans le Seigneur, à leur apporter une aide fraternelle pour tout ce dont ils ont besoin…Et celui qui est malade ne sera pas pour eux d’abord un malade, mais une personne appelée elle aussi, à maintenir et développer une vie de relation et d’échanges… »
Chacun à la suite du Christ, animé par son Esprit, peut devenir simplement une présence qui fait du bien.
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Ta nuit sera lumière de midi 8 et 9 février 2020

Le prophète Isaïe nous dit que le jeune qui honore Dieu en vérité est le fait d'un cœur attentif, d'une charité active qui fait droit et place à l'autre ; ce qu'il résume ainsi : « devant celui qui est ta propre chair, tu ne te déroberas pas » (Is 58,7). Reconnaître dans l'autre son semblable et sa propre chair, voila qui fait écho au commandement : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (B, 19,18). Certainement est-ce cette même conviction qui conduit le prophétie a reprendre l'exhortation « partager le pain » (Is 58,7) pour la reformuler en des termes plus exigeants : « Si tu donnes à celui qui a faim, ta propre bouchée, ton être... » (Is 58,10), affirmant ainsi que l'autre - même étranger ! - est mon semblable, et que sa vie a autant d' importance que la mienne.
Ne pas se dérober, mais être présent pour la personne qui connaît le malheur, la peine ou la souffrance ; consentir de tout cœur a être présent à qui est en manque de sens et de bonheur... « alors ta lumière jaillira comme l'aurore, ta blessure sera cicatrisée... et la gloire du Seigneur t'accompagnera (Is 58,8).


Cette page d'évangile sur le sel de la terre et la lumière du monde est le prolongement des Béatitudes (Mt 5, 1-12), ces paroles qui commencent toutes par « Bienheureux ». 
De fait, on ne peut pas désolidariser les Béatitudes de leur auteur. Jésus nous livre huit portes d'entrée de sa Personne. II est la somme des huit. II incarne toutes les Béatitudes. II les a toutes vécues dans sa chair. Il a été doux, pauvre, artisan de paix, persécuté, plein de miséricorde, II a pleuré ... Et II nous demande d'être ce qu Il a été. Nous appelons cela l’amitié avec Jésus, la communion avec Lui, l'amour. 

Puisque nous sommes du sel, donnons du goût à ceux qui habitent la terre. En ayant une vie  modestement mais résolument orientée dans la foi, l'espérance et l'amour. En toutes circonstances. Pas seulement quand tout va bien!
Puisque nous sommes lumière, éclairons les ténèbres de la terre. Non de notre lumière, mais de la lumière du Christ intériorisée en nous

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Témoin d'une Bonne Nouvelle, 9 et 10 février 2019

Nous sommes porteurs d'une nouvelle qui fait vivre!
Le Service Évangélique des Malades (Sem) accompagne des personnes âgées, isolées ou malades, à domicile ou en Ehpad (Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes). Sa mission : être témoin auprès d'elles de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Quelle est cette Bonne Nouvelle quand arrive le très grand âge?
Ces personnes âgées dépendantes, pour certaines désorientées, souffrent souvent d' isolement, d'un sentiment d'abandon voire d'inutilité. Leur rythme de vie s 'est ralenti avec le temps dans une société on tout va de plus en plus vite, on les liens familiaux se distendent. Et, en même temps, la durée d'hospitalisation diminue, les soins en ambulatoire se multiplient, les maladies mortelles deviennent chroniques et avec l’augmentation de la durée de vie, apparaissent de nombreuses maladies neurodégénératives ... de quoi perdre ses repères, a domicile comme en Ehpad !
Quelle bonne nouvelle, quelle nouvelle de vie leur annoncer ? Et comment le faire ? Ce sont des questions d' actualité pour tous les visiteurs du Sem.
La Bonne Nouvelle, c'est d' abord que route personne est aimée inconditionnellement par Dieu, quelques soient son age et sa condition physique et ensuite, c'est que chacun, chacune peut aimer jusqu'à son dernier souffle, tant qu'il ou elle est en vie. C'est une nouvelle qui fait vivre et doit être partagée a tous au-delà des infirmités ou handicaps des uns et des autres. Alors nous, Sem, nous devons inventer sans cesse de nouvelles modalités pour témoigner de ce qui nous fait vivre.


 « Choisis la vie »11 et 12 Février 2017

«Choisir la vie » au quotidien, marcher selon la loi du Seigneur » chaque jour? «Si tu le veux, tu peux ». Est-ce si facile de toujours choisir ce qui nous entraînera vers plus de vie ? Dans la société actuelle où le chacun-pour-soi tend à primer, choisir la vie c'est souvent choisir son confort, ses privilèges petits ou grands, son bien-être personnel. Aller à contre-courant, est-ce possible?
« Choisir la vie, marcher selon la loi du Seigneur », notre foi en Christ Jésus nous y engage mais est-ce vrai pour tout Homme, chrétien ou non ?
Oui, dit le concile Vatican II
« Au fond de sa conscience, l'homme découvre la présence d'une loi qu'il ne s 'est pas donnée lui-même, mais a laquelle il est tenu d'obéir. Cette voix, qui ne cesse de le presser d'aimer et
d'accomplir le bien et d'éviter le mal, au moment opportun résonne dans l'intimité de son cœur : « Fais ceci, évite cela ». Car c' est une loi inscrite par Dieu au cœur de l'homme ; sa dignité est de lui obéir, et c' est elle qui le jugera. La conscience est le centre le plus secret de l'homme, le sanctuaire où il est seul avec Dieu et où sa voix se fait entendre. (GS 16)
Et cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ Jésus, mais bien pour tous les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l'homme est réellement unique, a savoir divine, nous devons tenir que l'Esprit Saint offre a tous, d'une façon que Dieu connaît, la possibilité d'être associe au mystère pascal. (Gs 22 § 5)».

« Choisir la vie, marcher selon la loi du Seigneur », cela nous engage-t-il des comportements particuliers ? en contemplant les manières de faire du Christ, pouvons-nous trouver des attitudes à adopter pour signifier que «l'éternité n'est pas pour plus tard, et pour l'accueillir jusque dans les limites du quotidien ».

Pouvez-vous noter :
dimanche 5 mai 2019 à 10h30 à Chateauneuf et Eymoutiers
Messe dominicale avec sacrement des malades

Et signaler aux prêtres 05 55 69 11 22 
toute personne désireuse de recevoir ce sacrement 
Signe de la tendresse de Dieu pour la personne qui souffre

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Qu’est-ce que le sacrement des malades ?

Lorsqu’on lit l’Évangile, on voit que Jésus a toujours été proche des personnes qui souffrent, il ne les laisse pas seules.
Par le sacrement des malades administré par le prêtre, Jésus se fait proche de la personne qui souffre , il ne la laisse pas seule face à l’épreuve. 

On peut le recevoir plusieurs fois dans sa vie, lorsqu’on est atteint d’une maladie grave, lorsqu’on va subir une opération risquée, ou que le poids des ans se fait sentir…. Il donne du réconfort à la personne qui souffre, un soutien dans l’épreuve, un appui dans la vieillesse, la paix du Seigneur ressuscité.


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Pourquoi le Dimanche de la santé?

Depuis 1992, l’Église Universelle célèbre tous les 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, la Journée Mondiale des Malades. Celle-ci se décline dans les diocèses français en un Dimanche de la Santé, qui est l’occasion de rappeler que l’accompagnement des personnes souffrantes est une priorité évangélique, mais aussi de sensibiliser chacun pour préserver le don de la santé.
« Sur le visage de chaque être humain, encore davantage s’il est éprouvé et défiguré par la maladie, brille le visage du Christ »
Instituée par Jean-Paul II en 1992, la Journée Mondiale des Malades est célébrée tous les 11 février, jour anniversaire des apparitions de Marie à Lourdes, lieu de guérison des corps et des
cœurs.

Le 11 février 2007, à l’issue de la messe célébrée à l’occasion de la quinzième Journée Mondiale des Malades, le pape Benoît XVI a décrit la nature de cette journée en ces termes : « Et c’est précisément à nos frères particulièrement éprouvés que la Journée mondiale des Malades d’aujourd’hui consacre son attention. C’est à eux que nous voudrions communiquer la proximité matérielle et spirituelle de la communauté chrétienne tout entière. Il est important de ne pas les laisser dans l’abandon et dans la solitude, alors qu’ils doivent affronter un moment aussi délicat de leur vie. »

Benoît XVI a souligné à cette occasion l’action des professionnels de la santé qui, avec patience et amour, mettent au service des malades leurs compétences professionnelles et leur chaleur humaine : « Je pense aux médecins, aux infirmiers, aux agents de la santé, aux volontaires, aux religieux et aux religieuses, aux prêtres qui se prodiguent pour eux sans s’épargner, comme le Bon Samaritain, sans prendre en considération leur condition sociale, la couleur de leur peau ou leur appartenance religieuse, mais seulement ce dont ils ont besoin. Sur le visage de chaque être humain, encore davantage s’il est éprouvé et défiguré par la maladie, brille le visage du Christ, qui a dit: « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40). »

Qu’est-ce que le Dimanche de la Santé ?

En France, cet événement se vit en paroisse à l’occasion du Dimanche de la Santé, généralement le dimanche le plus proche du 11 février. Mgr Michel Guyard, évêque du Havre, le définit ainsi : « le dimanche de la santé s’adresse aux malades, aux soignants et à tous ceux qui participent à restaurer la santé des malades. C’est une occasion d’inviter tous les chrétiens à réfléchir sur leur santé, ce bien qui nous est donné et que nous devons sauvegarder pour être utiles à nos frères. C’est aussi l’occasion de les sensibiliser à la place de nos frères souffrants et à leur dignité ».

Initié par les diocèses de Lille, Arras et Cambrai, le dimanche de la santé s’est étendu à l’ensemble des diocèses depuis le jubilé de l’an 2000. Cette célébration, qui s’inscrit toujours dans le cadre de la liturgie dominicale, permet aux assemblées de chrétiens de prier en lien avec la Journée Mondiale des Malades.

En concertation avec le département Santé du Service national Famille et Société de la Conférence des Evêques de France, les pastorales de la santé des diocèses d’Arras, Lille et Cambrais réalisent un livret pédagogique mis à la disposition de tous les diocèses et diffusé à près de 15000 exemplaires. Celui-ci contient de nombreuses pistes : proposition d’homélie, points d’attention pour l’accueil et le déroulement de la célébration. Le dossier regroupe aussi des textes, témoignages et réflexions d’acteurs du monde la santé. 95 diocèses l’ont commandé en 2009.

« Une intention de prière le dimanche de la santé ne suffit pas ! » s’exclame Mgr Michel Guyard. Nous sommes tous concernés. Cette journée doit être l’occasion de rencontres. Comment prévenir la maladie et éviter les excès ? Comment, pour le personnel soignant, résister aux demandes des malades ? » Et les rencontres avec des partenaires de la santé concernés par le thème proposé chaque année, sont de plus en plus nombreuses ; toutes les initiatives sont possibles qui peuvent sensibiliser les communautés chrétiennes au monde de la santé : rencontres avec des acteurs de santé, liturgie préparée avec des équipes de service évangélique des malades ou d’aumônerie, témoignages de soignants, de professionnels de santé, réflexions autour de thèmes, rencontre festive avec diverses associations ou mouvements œuvrant pour les malades etc…

Voir aussi 

 

Secours Catholique 

Local de Châteauneuf La Forêt : 19 rue Firmin Tarrade

Permanences 
tous les mercredis et vendredis après-midi de 14 h 30 à 17 h 
et le 2e samedi de chaque mois de 10 h à 17 h. Tél : 07 86 56 52 82

 
Tous au repas de l’Amitié

Dimanche 12 novembre 2023 à 12 h 30, repas au profit de Séguénéga (Burkina Faso) dans la nouvelle salle St-Psalmet, 2 rue des Pénitents à Eymoutiers.
Menu : apéritif – entrée – pâté de pomme de terre – salade – fromage – dessert. ; Tarif :16 euros
Après le repas, vers 16 h, assemblée générale de l’association « les Amis de Séguénéga »
Réservation au 05 55 69 15 05 – 06.88.90.07.97 – 06.58.93.26.71
Notre paroisse jumelle à besoin, plus que jamais, de notre soutien.

Jumelage avec  la paroisse de Seguénéga du Burkina

Après-midi cinéma : Samedi 30 avril 2022 – 15 heures
SALLE ST PSALMET – 2 rue des pénitents – Eymoutiers
Entrée gratuite

Timbuktu : Film de A Sissako 7 césars en 2015: 
Comment les djihadistes peuvent imposer la charia au Sahel

La projection sera suivie d’un échange sur la situation au Burkina 
et d’un verre de l’amitié
LES AMIS DE SEGUENEGA 

Nouvelles du 26 février 2022
• A proximité 40 morts
• Des milliers de réfugiés
• Notre Comité de Jumelage a envoyé 1000 euros , 
ce qui a permis de nourrir 1000 personnes pendant3 jours.
• Sur notre Paroisse Ste Anne , ravivons notre soutien par la prière et l’action !!!

Fete des 50 ans de la paroisse de Seguénéga 

Prière pour le Burkina

Le comité diocésain de jumelage vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2022.
Il souhaite que la paix règne dans nos cœurs et plus encore chez nos amis du diocèse de Ouahigouya.

En ce moment, nos frères du diocèse de Ouahigouya sont dans une situation catastrophique. Repoussés toujours plus au sud par des attaques terroristes meurtrières, les habitants des villages se réfugient dans les paroisses abandonnant maisons, champs et bétails.
Titao est une ville morte, Mgr Kientéga a rappelé Paul Kousbé (curé venu à Limoges en été 2019) et les communautés religieuses de Titao même chose pour Thiou vers Ouahigouya. Séguénega accueille plusieurs milliers de personnes, l
es déplacés fuient Bam et Bourzanga pour Kongoussi ou Tikaré. 
Partout la même situation, les vivres manquent car si les champs au nord n’ont rien donné pour cause de non culture, la sécheresse a anéanti les cultures ailleurs. 
Et pourtant dans le dénuement, le partage est là dans le silence et la dignité.
NOUS VOUS INVITONS A PARTICIPER A UNE VEILLEE DE PRIERES 
POUR ET AVEC NOS AMIS DE OUAHIGOUYA
le MERCREDI 26 JANVIER 2022 
en l’église SAINTE CLAIRE à LIMOGES à 20h

Fete des 50 ans de la paroisse de Seguénéga du Burkina

du diocèse d’Ouahigouya 
jumelle de notre paroisse et de la paroisse de St Léonard
le 25 novembre 2018
six personnes de la paroisse nous ont représentés 
du 22 au 29 novembre auprès de notre paroisse jumelle.
L'anniversaire d'une "fondation" nous ramène aux récits des Actes des Apôtres: fondation de l'église d'Antioche, de Corinthe, etc

Neuvaine de prière pour notre Paroisse jumelle de Séguénéga 
et le Burkina Faso
qui se terminera par une 
veillée de prière le 17 juin 2019 à la Collégiale Saint Léonard à 20 h.

PRIERE POUR LE BURKINA FASO de la Conférence épiscopale burkinabè.
Neuvaine du 9 au 17 juin
Dieu notre Père, ce qu’il y a de meilleur dans ta création, c’est l’homme. Tu l’as créé à ton image, afin qu’après le temps de sa vie terrestre, il jouisse d’un bonheur éternel auprès de toi.
Pour que notre pays soit le milieu de vie où nous obtenions cet unique nécessaire qu’est la vie éternelle, nous t’adressons cette prière : Accorde au Burkina Faso, les institutions qui lui garantissent le bien-être, la liberté et la paix : accorde-lui avant tout des autorités religieuses et civiles qui se laissent guider par l’Esprit Saint, afin qu’elles exercent leurs charges selon la justice et dans le seul souci du bien de tous.
Nous te le demandons par ton Fils, Jésus le Christ Notre Seigneur.
Très Sainte Vierge Marie, priez pour nous.
Notre Dame de Yagma, protégez ce pays.
Anges gardiens du Burkina Faso, veillez sur lui.

Pourquoi?

Nous avons tous entendu et vu ce qui se passe au Burkina Faso depuis quelques jours : burkinabé terrorisés et assassinés, soldats tués, otages libérés…
Ils s’appelaient Paul, Pascal, Victor et Jean, ils ont été assassinés alors qu’ils revenaient vers Bam après un temps de procession en l’honneur de Marie.
Ils sont nos frères dans le jumelage et le comité diocésain avec tous les chrétiens du diocèse de Limoges s’associe à la douleur de leur famille et à celle de notre Église jumelle.
Alors, parce que Jésus nous a dit « Veillez donc et priez en tout temps, afin d'avoir la force d'échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. (Luc 21, 36). » et « là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux (Mat18.20) » Le comité diocésain vous propose de participer à des temps de prières communautaires pour la Paix au Burkina Faso.
Mardi 4 juin 2019 en l’église sainte Marie à Limoges de 20h à 21h
Mardi 11 juin en l’église d’Ambazac de 20h à 21h
Lundi 17 juin en la collégiale de saint Léonard de Noblat à 20h
A tous les comités de jumelage de notre diocèse nous lançons cet appel à réunir autour d’eux lors d’un temps de prières les paroissiens soucieux de porter auprès du Père notre demande de Paix pour nos frères du diocèse de Ouahigouya. 

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Rendez-vous paroissiaux en  2024

Chorale Sainte Anne   

Après l'été, la chorale Sainte Anne va reprendre ses répétitions à partir du vendredi 4 octobre de 17h30 à 19h00 à l'église de Neuvîc Entier et tous les vendredis suivants jusqu'à la Toussaint.
Elle préparera l'animation de la Toussaint à Chateauneuf la Forêt.
Tous ceux qui aimeraient venir nous rejoindre, vous êtes les bienvenus.
Contact : Mme Liliane Laly 06.80.34.83.33"

 
Lettre du Pape François au Peuple de Dieu
Publié le 20 août 2018

C'est une lettre importante concernant les abus sexuels, de pouvoir et de conscience commis par des prêtres et personnes consacrées de par le monde

« Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui » (1 Cor 12,26).

Ces paroles de saint Paul résonnent avec force en mon cœur alors que je constate, une fois encore, la souffrance vécue par de nombreux mineurs à cause d’abus sexuels, d’abus de pouvoir et de conscience, commis par un nombre important de clercs et de personnes consacrées. Un crime qui génère de profondes blessures faites de douleur et d’impuissance, en premier lieu chez les victimes, mais aussi chez leurs proches et dans toute la communauté, qu’elle soit composée de croyants ou d’incroyants. Considérant le passé, ce que l’on peut faire pour demander pardon et réparation du dommage causé ne sera jamais suffisant. Considérant l’avenir, rien ne doit être négligé pour promouvoir une culture capable non seulement de faire en sorte que de telles situations ne se reproduisent pas mais encore que celles-ci ne puissent trouver de terrains propices pour être dissimulées et perpétuées. La douleur des victimes et de leurs familles est aussi notre douleur ; pour cette raison, il est urgent de réaffirmer une fois encore notre engagement pour garantir la protection des mineurs et des adultes vulnérables.


1. Si un membre souffre

Ces derniers jours est paru un rapport détaillant le vécu d’au moins mille personnes qui ont été victimes d’abus sexuels, d’abus de pouvoir et de conscience, perpétrés par des prêtres pendant à peu près soixante-dix ans. Bien qu’on puisse dire que la majorité des cas appartient au passé, la douleur de nombre de ces victimes nous est parvenue au cours du temps et nous pouvons constater que les blessures infligées ne disparaissent jamais, ce qui nous oblige à condamner avec force ces atrocités et à redoubler d’efforts pour éradiquer cette culture de mort, les blessures ne connaissent jamais de «prescription». La douleur de ces victimes est une plainte qui monte vers le ciel, qui pénètre jusqu’à l’âme et qui, durant trop longtemps, a été ignorée, silencieuse ou passé sous silence. Mais leur cri a été plus fort que toutes les mesures qui ont entendu le réprimer ou bien qui, en même temps, prétendaient le faire cesser en prenant des décisions qui en augmentaient la gravité jusqu’à tomber dans la complicité. Un cri qui fut entendu par le Seigneur en nous montrant une fois encore de quel côté il veut se tenir. Le Cantique de Marie ne dit pas autre chose et comme un arrière-fond, continue à parcourir l’histoire parce que le Seigneur se souvient de la promesse faite à nos pères: «Il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides» (Lc 1, 51-53); et nous ressentons de la honte lorsque nous constatons que notre style de vie a démenti et dément ce que notre voix proclame.


Avec honte et repentir, en tant que communauté ecclésiale, nous reconnaissons que nous n’avons pas su être là où nous le devions, que nous n’avons pas agi en temps voulu en reconnaissant l’ampleur et la gravité du dommage qui était infligé à tant de vies. Nous avons négligé et abandonné les petits. Je fais miennes les paroles de l’alors cardinal Ratzinger lorsque, durant le Chemin de Croix écrit pour le Vendredi Saint de 2005, il s’unit au cri de douleur de tant de victimes en disant avec force: «Que de souillures dans l’Église, et particulièrement parmi ceux qui, dans le sacerdoce, devraient lui appartenir totalement ! Combien d’orgueil et d’autosuffisance ! […] La trahison des disciples, la réception indigne de son Corps et de son Sang sont certainement les plus grandes souffrances du Rédempteur, celles qui lui transpercent le cœur. Il ne nous reste plus qu’à lui adresser, du plus profond de notre âme, ce cri: Kyrie, eleison – Seigneur, sauve-nous (cf. Mt 8, 25)» (Neuvième Station).

2. Tous les membres souffrent avec lui

L’ampleur et la gravité des faits exigent que nous réagissions de manière globale et communautaire. S’il est important et nécessaire pour tout chemin de conversion de prendre connaissance de ce qui s’est passé, cela n’est pourtant pas suffisant. Aujourd’hui nous avons à relever le défi en tant que peuple de Dieu d’assumer la douleur de nos frères blessés dans leur chair et dans leur esprit. Si par le passé l’omission a pu être tenue pour une forme de réponse, nous voulons aujourd’hui que la solidarité, entendue dans son acception plus profonde et exigeante, caractérise notre façon de bâtir le présent et l’avenir, en un espace où les conflits, les tensions et surtout les victimes de tout type d’abus puissent trouver une main tendue qui les
protège et les sauve de leur douleur (Cf. Exhort. ap. Evangelii Gaudium, n.228). Cette solidarité à son tour exige de nous que nous dénoncions tout ce qui met en péril l’intégrité de toute personne. Solidarité qui demande de lutter contre tout type de corruption, spécialement la corruption spirituelle, «car il s’agit d’un aveuglement confortable et autosuffisant où tout finit par sembler licite: la tromperie, la calomnie, l’égoïsme et d’autres formes subtiles d’autoréférentialité, puisque « Satan lui-même se déguise en ange de lumière » (2Co11,14) » (Exhort. ap. Gaudete et Exsultate, n.165). L’appel de saint Paul à souffrir avec celui qui souffre est le meilleur remède contre toute volonté de continuer à reproduire entre nous les paroles de Caïn: «Est-ce que je suis, moi, le gardien de mon frère?» (Gn 4,9).

Je suis conscient de l’effort et du travail réalisés en différentes parties du monde pour garantir et créer les médiations nécessaires pour apporter sécurité et protéger l’intégrité des mineurs et des adultes vulnérables, ainsi que de la mise en œuvre de la tolérance zéro et des façons de rendre compte de la part de tous ceux qui commettent ou dissimulent ces délits. Nous avons tardé dans l’application de ces mesures et sanctions si nécessaires, mais j’ai la conviction qu’elles aideront à garantir une plus grande culture de la protection pour le présent et l’avenir.

Conjointement à ces efforts, il est nécessaire que chaque baptisé se sente engagé dans la transformation ecclésiale et sociale dont nous avons tant besoin. Une telle transformation nécessite la conversion personnelle et communautaire et nous pousse à regarder dans la même direction que celle indiquée par le Seigneur. Ainsi saint Jean-Paul II se plaisait à dire: «Si nous sommes vraiment repartis de la contemplation du Christ, nous devrons savoir le découvrir surtout dans le visage de ceux auxquels il a voulu lui-même s’identifier» (Lett. ap. Novo Millenio Ineunte, n.49). Apprendre à regarder dans la même direction que le Seigneur, à être là où le Seigneur désire que nous soyons, à convertir notre cœur en sa présence. Pour cela, la prière et la pénitence nous aideront. J’invite tout le saint peuple fidèle de Dieu à l’exercice pénitentiel de la prière et du jeûne, conformément au commandement du Seigneur (1), pour réveiller notre conscience, notre solidarité et notre engagement en faveur d’une culture de la protection et du «jamais plus» à tout type et forme d’abus.

Il est impossible d’imaginer une conversion de l’agir ecclésial sans la participation active de toutes les composantes du peuple de Dieu. Plus encore, chaque fois que nous avons tenté de supplanter, de faire taire, d’ignorer, de réduire le peuple de Dieu à de petites élites, nous avons construit des communautés, des projets, des choix théologiques, des spiritualités et des structures sans racine, sans mémoire, sans visage, sans corps et, en définitive, sans vie (2). Cela se manifeste clairement dans une manière déviante de concevoir l’autorité dans l’Église – si commune dans nombre de communautés dans lesquelles se sont vérifiés des abus sexuels, des abus de pouvoir et de conscience – comme l’est le cléricalisme, cette attitude qui «annule non seulement la personnalité des chrétiens, mais tend également à diminuer et à sous-évaluer la grâce baptismale que l’Esprit Saint a placée dans le cœur de notre peuple» (3). Le cléricalisme, favorisé par les prêtres eux-mêmes ou par les laïcs, engendre une scission dans le corps ecclésial qui encourage et aide à perpétuer beaucoup des maux que nous dénonçons aujourd’hui. Dire non aux abus, c’est dire non, de façon catégorique, à toute forme de cléricalisme.

Il est toujours bon de rappeler que le Seigneur, «dans l’histoire du salut, a sauvé un peuple. Il n’y a pas d’identité pleine sans l’appartenance à un peuple. C’est pourquoi personne n’est sauvé seul, en tant qu’individu isolé, mais Dieu nous attire en prenant en compte la trame complexe des relations interpersonnelles qui s’établissent dans la communauté humaine: Dieu a voulu entrer dans une dynamique populaire, dans la dynamique d’un peuple» (Exhort. ap. Gaudete et Exsultate, n.6). Ainsi, le seul chemin que nous ayons pour répondre à ce mal qui a gâché tant de vies est celui d’un devoir qui mobilise chacun et appartient à tous comme peuple de Dieu. Cette conscience de nous sentir membre d’un peuple et d’une histoire commune nous permettra de reconnaître nos péchés et nos erreurs du passé avec une ouverture pénitentielle susceptible de nous laisser renouveler de l’intérieur.

Tout ce qui se fait pour éradiquer la culture de l’abus dans nos communautés sans la participation active de tous les membres de l’Église ne réussira pas à créer les dynamiques nécessaires pour obtenir une saine et effective transformation. La dimension pénitentielle du jeûne et de la prière nous aidera en tant que peuple de Dieu à nous mettre face au Seigneur et face à nos frères blessés, comme des pécheurs implorant le pardon et la grâce de la honte et de la conversion, et ainsi à élaborer des actions qui produisent des dynamismes en syntonie avec l’Évangile. Car «chaque fois que nous cherchons à revenir à la source pour récupérer la fraîcheur originale de l’Évangile, surgissent de nouvelles voies, des méthodes créatives, d’autres formes d’expression, des signes plus éloquents, des paroles chargées de sens renouvelé pour le monde d’aujourd’hui» (Exhort. ap. Evangelii Gaudium, n.11).

Il est essentiel que, comme Église, nous puissions reconnaître et condamner avec douleur et honte les atrocités commises par des personnes consacrées, par des membres du clergé, mais aussi par tous ceux qui ont la mission de veiller sur les plus vulnérables et de les protéger. Demandons pardon pour nos propres péchés et pour ceux des autres. La conscience du péché nous aide à reconnaître les erreurs, les méfaits et les blessures générés dans le passé et nous donne de nous ouvrir et de nous engager davantage pour le présent sur le chemin d’une conversion renouvelée.

En même temps, la pénitence et la prière nous aideront à sensibiliser nos yeux et notre cœur à la souffrance de l’autre et à vaincre l’appétit de domination et de possession, très souvent à l’origine de ces maux. Que le jeûne et la prière ouvrent nos oreilles à la douleur silencieuse des enfants, des jeunes et des personnes handicapées. Que le jeûne nous donne faim et soif de justice et nous pousse à marcher dans la vérité en soutenant toutes les médiations judiciaires qui sont nécessaires. Un jeûne qui nous secoue et nous fasse nous engager dans la vérité et dans la charité envers tous les hommes de bonne volonté et envers la société en général, afin de lutter contre tout type d’abus sexuel, d’abus de pouvoir et de conscience.

De cette façon, nous pourrons rendre transparente la vocation à laquelle nous avons été appelés d’être «le signe et le moyen de l’union intime avec Dieu et de l’unité de tout le genre humain» (Conc. OEcum. Vat.II, Lumen Gentium, n.1).

« Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui », nous disait saint Paul. Au moyen de la prière et de la pénitence, nous pourrons entrer en syntonie personnelle et communautaire avec cette exhortation afin que grandisse parmi nous le don de la compassion, de la justice, de la prévention et de la réparation. Marie a su se tenir au pied de la croix de son fils. Elle ne l’a pas fait de n’importe quelle manière mais bien en se tenant fermement debout et à son coté. Par cette attitude, elle exprime sa façon de se tenir dans la vie. Lorsque nous faisons l’expérience de la désolation que nous causent ces plaies ecclésiales, avec Marie il nous est bon «de donner plus de temps à la prière» (S. Ignace de Loyola, Exercices Spirituels, 319),cherchant à grandir davantage dans l’amour et la fidélité à l’Église. Elle, la première disciple, montre à nous tous qui sommes disciples comment nous devons nous comporter face à la souffrance de l’innocent, sans fuir et sans pusillanimité. Contempler Marie c’est apprendre à découvrir où et comment le disciple du Christ doit se tenir.


Que l’Esprit Saint nous donne la grâce de la conversion et l’onction intérieure pour pouvoir exprimer, devant ces crimes d’abus, notre compassion et notre décision de lutter avec courage.

Du Vatican, le 20 août 2018.

FRANÇOIS
________________________

1 - «Mais cette sorte de démons ne se chasse que par la prière et par le jeûne» 
(Mt 17,21).

2 - Cf. Lettre au peuple de Dieu en marche au Chili, 31 mai 2018.

3 - Lettre au Cardinal Marc Ouellet, Président de la Commission Pontificale pour l’Amérique Latine, 19 mars 2016. Vatican News

On confond souvent les termes “Rome”, “Vatican”, “Cité du Vatican”, “Saint-Siège”, “Siège apostolique”, “Curie romaine”.
Essayons d’y voir plus clair, même si l’on sait bien que tous concernent le Pape et de ses collaborateurs...

Pour en savoir plus sur : Rome, Le Vatican, La Cité du Vatican, Le Saint-Siège ou Siège apostolique, La Curie romaine

 
Visite de notre nouvel évêque Monseigneur Pierre Antoine Bozo

le week-end du 23, 24, 25 février 2018

vendredi 23 février rencontre de tous les "actifs" de la paroisse 
à 18h salle St Psalmet suivie d'un repas partagé

samedi 24 février à 8h messe sous le clocher chauffé de la collégiale d'Eymoutiers

dimanche 25 février messe célébrée par Monseigneur Pierre Antoine Bozo 
à l'église de Chateauneuf, 
les familles et enfants de l'éveil à la foi sont spécialement invités
apéritif offert dans la salle du lac « Camille Claudel » , 
suivi du repas partagé 
avec plat de résistance offert par la paroisse
;
 pour le repas s’inscrire 
aux permanences du secrétariat paroissial 05 55 69 11 22 
les lundi et mercredi matin de 9h30 à 11h30 
ou par mail : paroisse.sainte-anne@wanadoo.fr

Groupes bibliques et groupes de réflexion
Ceux qui souhaitent s’inscrire à un groupe se font connaître auprès des Missionnaires de village ou à la Maison Paroissiale : 05 55 69 11 22. Une équipe anglophone est constituée, la langue utilisée est surtout l'anglais. Les francophones qui pratiquent l'anglais sont les bienvenus. Contact: Kate et John McGee katemcgee1@gmail.com
D'autres équipes existent à Eymoutiers,  La Croisille, Neuvic  et  Peyrat le Château

Rosaire  - temps de prière 

- équipe du Rosaire: tous les deuxième jeudi du mois à 15h à Neuvic Entier

Soirée de prière à l’église de Linards (chauffée)
chaque deuxième jeudi du mois à 20 heures 

Qu'est-ce que la prière du Rosaire?  télécharger le fichier PDF

 
Le diaconat

Jean Vincent Troncard de La Croisille a été ordonné diacre le dimanche de pentecôte 9 juin à 15h dans la cathédrale de Limoges
Portons le dans nos prière ainsi que Marie son épouse et les enfants.

Comment servir la Création?    de Jean Vincent 

Les ordres mineurs ont été conférés à Jean Vincent le 9 décembre 
en vue du diaconat.

Qu'est-ce qu'un diacre
? lire les réflexions du diacre Michel Marliangeas

 

·Itinérance du prêtre :

Le père Ema  curé de La Paroisse Sainte Anne 
souhaite passer une journée dans tel ou tel Relais paroissial 

Itinérance du prêtre, messe à 18h

Jeudi 18 juillet 2024: Rempnat et Faux la Montagne
Jeudi 11 avril 2024: St Moreil et Cheissoux 
Jeudi 18 janvier 2024 relais d’Eymoutiers
jeudi 16 novembre 2023, relais de La Croisille 

Quand chaque village avait un prêtre à demeure, celui-ci organisait la vie de la paroisse et les relations s’établissaient naturellement avec chaque paroissien. Désormais la taille des paroisses sous la responsabilité d’un seul pasteur est telle que cela est devenu difficile. 
Des relais regroupant les chrétiens de villages proches se sont donc mis en place. Ils installent une fraternité de proximité dans lesquels ils prennent des initiatives, et s’entre aident à prendre des responsabilités dans l’église.

Le mardi 9 mai 2023 à Linards
sera l’occasion d’échanger avec des acteurs locaux, de visiter des personnes isolées, de rencontrer les parents et enfants de la catéchèse. 
Dès 9 h 30, nous commencerons la journée par la prière à l’église de Linards. La messe animée par les enfants de la catéchèse à 17 h clôturera cette première itinérance pastorale. Nous porterons au Seigneur les joies et les peines de nos communes et prierons pour nos défunts.

Relais d'Eymoutiers :
samedi 26 mars 2022
Relais de Peyrat samedi 22 janvier, messe à 18h
Relais de La Croisille jeudi 25 Novembre 2021  messe à 18h

Relais de Chateauneuf  le mardi 21 septembre 2021; 
réunion des parents du catéchisme à 20h salle St Antoine, 5 rue Cruveilher 

Relais de Linards jeudi 8 octobre 2020

Relais de  Peyrat :  mardi 10 décembre 2019 , messe à 18h à Peyrat 

Les deux prêtres, Gilles Gracineau et Jean-Michel Salomon, de La Paroisse Sainte Anne ont passé une journée ou deux dans tel ou tel Relais. 

Relais de Chateauneuf samedi 15 juin, 8 h 30 prière à l’église.

Relais d’Eymoutiers mardi 28 mai,  messe à 18 h, chapelle de la Collégiale.

Relais de Linards mercredi 24 avril, messe à 18h à Linards

Relais de Peyrat le Château, jeudi 21 mars,  messe à 18 h à Saint Moreil

Nedde et Faux la Montagne : mercredi 20 février, 
messe à 18 h à Faux la Montagne

La Croisille mercredi 23 janvier 2019, messe à 18h

Chateauneuf vendredi 14 décembre 2018, messe à 8h30.

Eymoutiers le mercredi 14 novembre, toute la journée, messe à 8h30.

Linards le mercredi 24 octobre, messe à 8h30. 

Peyrat le Chateau et environs
mercredi 20 juin, messe à 8h30 à Peyrat le Chateau 

La Croisille sur Briance 
vendredi 16 mai, messe à 18h30 à La Croislle 

Neuvic, Chateauneuf, Roziers St Georges 
le jeudi 19 avril  2018 - messe à 8h30 à Neuvic

Les "relayeurs" des communes préparent leur venue dans un esprit missionnaire

Nedde et Faux La Montagne Vendredi 5 janvier 2018
messe à  18h à l'église de Nedde 

Cheissoux, St Moreil, St Julien le Petit, samedi 14 octobre 2017

Peyrat, St Martin Chateau, 6 juin

Eymoutiers  mercredi 19  avril et jeudi 20 avril 2017– messe à 8h30 à la collégiale 
vous pouvez signaler aux prêtres des personnes à aller voir

Sainte Anne St Priest, Sussac, St Gilles, Domps, jeudi 1er décembre 2016
messe à Sainte Anne à 8h30
 réunion des missionnaires et ceux qui peuvent se mobiliser 
après la messe à 8h30

Linards, St Bonnet Briance, Roziers St Georges : mardi 4 octobre - 2016
 réunion des missionnaires et ceux qui peuvent se mobiliser à la sacristie 
après la messe à 8h30

La Croisille, St Méard, Surdoux :  mardi 11 octobre2016
réunion des missionnaires et ceux qui peuvent se mobiliser à la sacristie 
après la messe à 8h30

 

Au XIXème siècle, une lyonnaise, Pauline Jaricot, pense devant la montée de l’athéisme, que la prière est le seul remède. Elle institue ce qu’elle appellera « le Rosaire vivant » : la prière du chapelet est confiée à des groupes de quinze personnes. Ce « Rosaire vivant » va fonctionner. En 1955, le père Joseph Eyquem, dominicain, souhaitant créer des communautés de prière propose un nouvel élan missionnaire dans l’esprit du Rosaire vivant de Pauline Jaricot ; cet élan il le confie à la prière de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face. Il exprime ainsi une perspective missionnaire universelle. Il souhaite que ces communautés de prière aient lieu « à la maison » pour accueillir dans la simplicité, la convivialité, l’amitié, des personnes qui ne viendraient pas prier dans une église…
Le Rosaire est une prière mariale centrée sur le Christ. Il se compose de vingt mystères, chacun représente un événement de la vie de Jésus ou de la Vierge Marie. Un mystère révèle quelque chose qui nous est donné à voir de l’invisible. Les mystères du Rosaire médités sont des signes de l’amour de Dieu manifesté dans le Christ et du salut qu’il obtient pour nous. 
Une Equipe du Rosaire est un petit groupe de personnes qui prient la Vierge Marie avec le chapelet et se retrouvent en deux temps de prière :
Chaque mois, la prière ensemble pour méditer la Parole de Dieu en s’appuyant sur le feuillet mensuel « le Rosaire en Equipe ». Cela permet en temps de partage, de réflexion et de prière. L’important, c’est qu’ensemble, nous sommes plus forts pour porter les intentions du monde, de
l’Eglise et tout ce qui touche notre propre vie. Toutes ces prières, nous les présentons à la Vierge Marie. Marie est la médiatrice, elle intercède pour nous auprès de Jésus, son Fils. Marie dans la prière du Rosaire, nous guide vers Jésus et la Vérité.
Chaque jour, la prière personnelle par la méditation d’un mystère de la vie de Jésus-Christ, en lien avec les autres membres des équipes grâce au calendrier d’Equipe. 


Les Equipes du Rosaire sont des communautés de prière, une école de prière avec Marie grâce à ces deux temps de prière. Elles sont aussi un mouvement missionnaire, un mouvement d’apostolat des laïcs, par l’invitation personnelle, et par la rencontre mensuelle « à la maison ».
Notre évêque, Monseigneur Kalist, s’adressant aux membres des équipes du rosaire lors d’un rassemblement diocésain, leur a dit : « Les équipes du Rosaire comptent parmi les plus beaux fleurons de la prière de l’Eglise, que l’Esprit de Pentecôte vous donne la force nécessaire pour continuer cette œuvre et la faire développer dans tout le diocèse. »
Pauline Jaricot avait raison : la prière est un excellent « remède » ! Non le chapelet n’est pas démodé ! Il est plus que jamais nécessaire de prier et de prier ensemble ! Une équipe du rosaire est ouverte à toute personne désirant prier avec d’autres, pratiquantes ou non. Si vous le
désirez, venez nous rencontrer : pour la paroisse Saint Anne, la prière du Rosaire a lieu chez Monique Vedrenne, Sivergnas Haut, à Neuvic Entier. Venez, vous êtes attendus !

Renseignements 05 55 69 18 19

 
Forum de l'éducation 7-8-9 Avril 2017
à EYMOUTIERS et CHATEAUNEUF-LA-FORÊT 
 Forum de discussions et d’échanges 
sur l’éducation d’aujourd’hui et de demain

Anne Barth est une réalisatrice franco-québécoise. Elle produit et réalise des courts métrages. Invitée à participer au Forum sur l’Éducation, elle a présenté en « ciné-rencontre » deux films « Quels enfants laisserons-nous à la planète ? » et « L’arbre de l’enfance, aux racines de l’être ».
Au cours de son séjour à Eymoutiers, la rencontre avec le Père Gilles Gracineau a permis un beau moment « d’échanges"  que les Amis de Psalmet vous proposent en vidéo 

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Éduquer, c’est quoi ?

Bernard VIGNERAS

Éduquer, c’est quoi ? Cela va sans dire, mais c’est mieux en le disant, il s’agit d’éduquer une personne – ou plusieurs -, une personne singulière dont le visage est l’une des premières manifestations. Un visage, c’est comme une porte qui ouvre sur un être absolument unique, quoique l’espèce soit très développée. Dans l’éducation, il est d’abord question de relations, et avant même toute intervention, la manière d’entrer en relation offrira ou non des conditions favorables pour une rencontre, même s’il y a dissymétrie dans la responsabilité. Quelle démarche éducative réelle et prometteuse pourrait se passer de la qualité de cette rencontre initiale ? Et comme pour toute rencontre vraie, il nous faut écarter d’emblée toute tentation de contraindre, de posséder, de manipuler et même de séduire. Deux libertés se rencontrent dans l’acte éducatif, et s’éduquent l’une l’autre. 
Le premier défi que tout éducateur doit relever est donc de poser les yeux sur les visages offerts par la jeunesse d’aujourd’hui, pour les accepter et leur sourire. Il faut absolument que l’autre se sache vu et reconnu tel qu’il se présente. « Tout visage d’homme vous sollicite, parce que vous êtes bien obligé d’en comprendre la singularité, le courage et la solitude » (Marilynne Robinson, Gilead). Sachons voir le courage, la bonté, l’humour et la solitude inscrits dans le visage des enfants et des jeunes. Seulement ensuite, nous pourrons inviter à découvrir une identité plus enfouie. 

Après cette introduction suggestive, essayons de poursuivre dans la réflexion. La question de l’éducation est vieille comme l’humanité. Depuis toujours, on s’est interrogé sur la/les manière(s) de transmettre les connaissances et les savoirs pratiques, mais aussi des arts de vivre ensemble, et ce, dans un contexte empreint de violences à réguler. Car nous n’avons jamais été dans un monde de bisounours ! La question éducative se pose justement parce que les choses ne vont pas de soi et qu’avant même de donner forme à un projet et de l’inscrire dans une histoire, il faut établir un contrat minimum pour que la rencontre ait lieu, qu’un apprivoisement élémentaire soit possible, que des repères communs commencent de lier confiance, là où peurs réciproques et violence originaire défont l’humain. 
Cette question de l’éducation est vieille comme l’humanité, et nous ne cessons de comprendre que les recettes mises en œuvre au cours des âges demandent des réajustements, voire des refontes complètes, car nous ne vivons pas entre ciel et terre. Le monde a tellement changé que les jeunes doivent tout réinventer, écrit Michel Serres dans Petite poucette. 
Devant ces modes démodées, pourquoi ne pas plonger dans nos origines et relire quelques mythes fondateurs de nos civilisations ? Alors même que les sciences n’existaient pas dans les formes que nous connaissons, des sagesses expérimentales ont posé quelques points de repère à même d’autoriser les bases d’une humanisation socialisante, dans un univers dangereux, que l’on croit peuplé d’esprits plus ou moins bienveillants, de divinités craintes mais encombrantes. Des réalités sacrées régissent un monde dans lequel un certain fatalisme oblige à réserver les comportements les plus irrationnels. Il y a des lois peu à peu discernées qui fondent le vivre ensemble, une manière d’être et de connaître, parfois au moins de survivre. S’établissent ainsi les interdits religieux du meurtre, de l’inceste, du mensonge… la nécessité de prendre femme ailleurs, la part de rêve dans l’acquiescement à la finitude et à la mort (Icare), le risque de l’enfermement mortifère sur soi (Narcisse)… Ces interdits – il faudrait plutôt dire « ces « entre dits », ce qu’on se dit entre soi – visent essentiellement à préserver la mort toujours possible du groupe, en se liguant s’il le faut contre les transgresseurs, jusqu’à finir par se trouver éventuellement un bouc émissaire. Le mythe répond au besoin quasi-pathologique de l’homme de « trouver sa place », dans la société, dans sa famille, dans sa patrie, dans sa fratrie, dans son travail, dans son environnement proche ou lointain. Il exprime toujours le rapport complexe entre l’individu et la société dans laquelle il vit : Icare ou comment fuir l’enfermement du dédale de la société grecque ? Prométhée ou comment échapper à une condition humaine bien misérable dans un univers si puissant ? Antigone ou comment faire ce qu’on croit être bon face à une cité qui le réprouve ? Iphigénie ou comment échapper à son destin de fille sacrifiée au nom de toutes les causes ?... Ce rapport complexe entre individu et société se double d’une tension entre ce qu’on pourrait appeler le mythe de l’éternel retour, fondé sur une conception circulaire du temps, liée à l’observation des cycles de la nature, et le mythe de Pandore, - Pandore, la première et la plus belle des femmes dit-on, qui laissa échapper tous les maux mais retint pour « son » homme, l’espoir, l’espérance folle de chaque génération pour inventer une nouvelle forme de vie - mythe individuel de la fuite en avant. Autrement dit, articulation jamais pleinement acquise de la pérennité et de la nouveauté, de la continuité et de la rupture.
Nous voici donc replacés au cœur des défis toujours présents dans les questions d’éducation : construire une identité, servir une liberté, vivre ensemble différents, trouver les mots justes pour des relations ajustées, juguler la peur et la violence… On pourrait aussi traduire par : « Comment travailler ensemble ? Comment vivre avec moins ? Qui est capable d’inventer les formes de vie de demain ? Avec qui ? Pour qui ? Comment développer un mode d’organisation, en réseaux plus qu’en boucles ? 
Je propose maintenant de préciser quelques termes de vocabulaire : élever, former, instruire, transmettre, dresser, développer, initier… avant de revenir au verbe éduquer.
Peut-on risquer quelques synonymes pour parler d’éducation ?
Elever ? L’image est belle, elle parle de quitter le sol pour grandir. Le petit est à quatre pattes, il ne parle pas. Il faudra qu’un jour, droit dans ses bottes, il assume ce qu’il dit. Ce jour-là, on dira de lui qu’il est bien ou mal élevé. 
Former ? Donner une forme, il y a l’idée d’une pâte qui se travaille avec art, avec minutie. Mais on peut aussi formater, cloner. L’éducation est-elle un moyen de reproduire le modèle de départ ?
Instruire ? Transmettre des savoirs et des savoir-faire. Donner des connaissances, du contenu. Enseigner. Cultiver. Entretenir la curiosité. Entrer dans l’histoire qui nous précède, on ne part pas de rien. Se reconnaître héritier. Cela demande une mémoire, et des apprentissages, il faut faire des exercices. Cela demande des maîtres compétents et pédagogues. Mais instruire suffit-il à faire un citoyen, un honnête homme ? Peut-on instruire le cœur ?
Favoriser le développement ? La personne humaine est tissée de multiples liens physiques, intellectuels, psychologiques, affectifs, … spirituels. L’éducation ne se place-t-elle pas au service d’une harmonie dans le développement, prenant en compte toute la personne, dans le respect des lois qui régissent chacun des domaines ? Cela renvoie l’éducateur à l’idée qu’il se fait de ce que c’est qu’être humain : corps, cœur, esprit… 
Initier ? C’est entrer dans un processus, avec des étapes, pour acquérir une science et une conscience qui ont à voir avec les raisons mêmes d’exister, et d’exister dans une société. L’initiation va de passages en passages, de petites morts en naissances, tout en utilisant le registre symbolique, dans les durées nécessaires, avec des initiés ayant eux-mêmes traversés ces expériences auparavant, comme des sages. Quelque chose se révèle peu à peu et le nouvel initié s’ouvre, s’éveille, à une autre réalité, se rend sensible à d’autres présences.

Eduquer, étymologiquement, c’est faire sortir de. Sortir de l’indifférencié, de la fusion et de la confusion. C’est cela seul qui fait de l’enfant, puis du jeune, un être de désir et de relation, parce qu’il a éprouvé le manque. Ce manque, c’est la prise de conscience progressive qu’il n’est pas le centre du monde et que les choses et les personnes ne sont pas ses esclaves, pour son petit plaisir d’enfant tyran. 

Je propose maintenant de risquer 4 principes d’action (le temps est supérieur à l’espace, l’unité prévaut sur le conflit, la réalité est plus importante que l’idée, le tout est supérieur à la partie) pour parler de croissance et d’art de vivre, alors que nous connaissons un temps malade de son espérance. 

En premier lieu «le temps est supérieur à l’espace». Donner la priorité au temps c’est initier des processus plutôt que de posséder des espaces. Dans notre relation éducative, nous avons pu mesurer l’importance d’initier des chemins, d’ouvrir des voies pour les enfants et les jeunes qui ont besoin de se construire. A ce niveau il faut donner du temps au temps et être patient. Ce principe permet de travailler à long terme, sans être obsédé par les résultats immédiats. Il aide à supporter avec patience les situations difficiles et adverses, ou les changements des plans qu’impose le dynamisme de la réalité. Il est une invitation à assumer la tension entre plénitude et limite, en accordant la priorité au temps. Un des choses pénibles qui parfois se rencontre dans l’activité socio-politique (ce n’est pas la campagne présidentielle qui me démentira, hélas !) consiste à privilégier les espaces de pouvoir plutôt que les temps des processus. Donner la priorité à l’espace conduit à devenir fou pour tout résoudre dans le moment présent, pour tenter de prendre possession de tous les espaces de pouvoir et d’auto-affirmation. C’est cristalliser les processus et prétendre les détenir. Encore une fois, donner la priorité au temps, c’est s’occuper d’initier des processus plutôt que de posséder des espaces. Le temps ordonne les espaces, les éclaire et les transforme en maillons d’une chaîne en constante croissance. Il s’agit de privilégier les actions qui génèrent les dynamismes nouveaux dans la construction d’une personnalité et impliquent d’autres personnes et groupes qui les développeront, jusqu’à ce qu’ils fructifient. Sans inquiétude, mais avec des convictions claires et de la ténacité."
En second lieu « l’unité prévaut sur le conflit». De même que la paix sociale repose sur l’acceptation des conflits et la forte volonté de les résoudre, de même l’éducation doit gérer le rapport à la violence née de la différence et des rapports de force. Le conflit ne peut être ignoré ou dissimulé. Il doit être assumé. Mais si nous restons prisonniers en lui, nous perdons la perspective, les horizons se limitent et la réalité même reste fragmentée. Quand nous nous arrêtons à une situation de conflit, nous perdons le sens de l’unité profonde de la réalité. Face à un conflit, certains adultes regardent simplement celui-ci et passent devant comme si de rien
n’était, ils s’en lavent les mains pour pouvoir continuer leur vie. D’autres entrent dans le conflit de telle manière qu’ils en restent prisonniers, perdent l’horizon, projettent sur les institutions leurs propres confusions et insatisfactions, de sorte que l’unité devient impossible. Mais il y a une troisième voie, la mieux adaptée, de se situer face à un conflit. C’est d’accepter de supporter le conflit, de le résoudre et de le transformer en un maillon d’un nouveau processus, en apprenant à développer une communion dans la différence, en regardant l’autre dans sa dignité la plus profonde. 

En troisième position, «La réalité est plus importante que l’idée». Il existe aussi une tension bipolaire entre l’idée et la réalité. La réalité est, tout simplement ; l’idée s’élabore. Entre les deux, il faut instaurer un dialogue permanent, en évitant que l’idée finisse par être séparée de la réalité. Il est dangereux de vivre dans le règne de la seule parole, de l’image, du pseudo raisonnement. A partir de là se déduit qu’il faut postuler un troisième principe : la réalité est supérieure à l’idée. Cela suppose d’éviter diverses manières d’occulter la réalité : les purismes angéliques, le tout-se-vaut, les grandes formules, les projets plus formels que réels, les fondamentalismes antihistoriques, les éthiques sans bonté, les intellectualismes sans sagesse. On pourra avoir toutes les grandes théories éducatives et les plus beaux principes, rien ne remplacera le compagnonnage quotidien, qui s’appuie sur la capacité d’observation et la faculté de se laisser remettre en cause par le réel. C’est ainsi qu’on ne fera pas de la même manière pour deux frères et sœurs, ou pour deux copains, ou plus généralement pour divers individus,
sinon quoi on fera du formatage soit disant égalitaire mais au résultat parfaitement injuste car mal ajusté à chacun. On voit parfois ainsi que tel grand ponte n’est ni compris ni suivi, avec ces belles théories !
Enfin «le tout est supérieur à la partie». Il existe certes toujours une tension entre vue globale et point de vue particulier. Nous sommes à des moments éducatifs précis et nous pensons déjà à l’adulte qui s’émancipera de nous. Mais cette tension doit être surmontée en élargissant notre horizon, en regardant plus loin que nos simples intérêts particuliers. 
Le tout est plus que la partie, et plus aussi que la simple somme de celles-ci. Par conséquent, on ne doit pas être trop obsédé par des questions limitées et particulières. Il faut toujours élargir le regard pour reconnaître un bien plus grand qui sera bénéfique à tous. Mais il convient de le faire sans s’évader, sans se déraciner. Il est nécessaire d’enfoncer ses racines dans la terre fertile et dans l’histoire de son propre lieu. On travaille sur ce qui est petit, avec ce qui est proche, mais dans une perspective plus large. De la même manière, quand une personne qui garde sa particularité personnelle et ne cache pas son identité, s’intègre cordialement dans une communauté, elle ne s’annihile pas, mais elle reçoit toujours de nouveaux stimulants pour son propre développement. Ce n’est ni la sphère globale, qui annihile, ni la partialité isolée, qui rend stérile. Le modèle ne veut pas que nous soyons tous pareils, mais qu’au contraire, les différences deviennent une chance à intégrer, pour un bien commun dans lequel chacun est attendu. 

La ligne de partage aujourd’hui est devenue, me semble-t-il, un écart entre les gens qui vivent
une certaine confiance, sans naïveté, bien sûr, et ceux qui sont pris par la peur. La peur replie sur soi, paralyse, conduit à la méfiance, voire à la violence. La confiance, elle, espère tout, met de la lumière partout. On veut tellement protéger de tout qu’on ne vit plus que dans le calcul, la stratégie. On prend les risques par procuration et on cherche les coupables en dégageant sa propre responsabilité, s’il le faut. C’est la peur ! Dans quel monde voulons-nous faire grandir les enfants et les jeunes d’aujourd’hui ? Dans un monde pseudo aseptisé où tout le monde s’observe et dans lequel on meurt à petit feu, faute de prendre le pari de vivre, quoiqu’il en coûte ? Deviendront-ils un jour des êtres libres, responsables et solidaires si nous ne le sommes pas nous-mêmes ? Evidemment, ce n’est pas du conformisme… Faire le choix d’une véritable confiance, et en payer le prix, s’il le faut. Seule une vie donnée est pleine et porte l’amour qui accomplit l’humanité. Comment nos enfants et nos jeunes pourront-ils entrer dans ce chemin sans crainte si nous autres adultes ne leur montrons pas ce que cela produit comme fruit en nous ? Dans l’éducation, il faut sans doute poser des limites, redresser ce qui doit l’être, corriger les attitudes (plus que les personnes), dire non chaque fois qu’il le faut, mais c’est aussi donner une orientation, proposer un horizon, conduire vers une humanité authentique et pleine, souvent exigeante comme tout ce qui en vaut la peine. Ce n’est pas indiquer un idéal inatteignable, mais communiquer ce qu’est votre propre raison de vivre. C’est dire humblement mais sûrement que tout ne se vaut pas, que tout n’est pas possible, que rien ne se fait sans le temps et les autres, que l’effort grandit les personnes. C’est accepter d’être la planche sur laquelle l’enfant ou le jeune tape quand il refuse les bornes qui lui sont proposées. 
Éduquer, c’est servir cette liberté qui invite chacun à entendre l’appel personnel à être et à aimer, dans le discernement de ce qui nous anime vraiment, là où se jouent la vie et la mort. Pourrons-nous accompagner sur ce chemin, si nous ne prenons pas le temps d’écouter comment nous sommes nous-mêmes habités ? Dans notre monde, on fait tant d’efforts pour les choses matérielles ! La vie de quelqu’un se jouerait-elle seulement dans l’apparence et dans l’accumulation des biens et des savoirs ? On a fabriqué un monde de gros cerveaux et de gros biscotteaux, mais on se retrouve avec des atrophiés du cœur et de l’esprit !!! On ne sait plus parler de ce qui nous atteint en profondeur, de nos émotions et de nos élans, de nos enthousiasmes et de nos tristesses, de nos ouvertures et de nos résistances. L’éducation pourrait-elle se développer sans une spiritualité, quelle qu’elle soit ? 

Il est temps de conclure. Je le fais en revenant au visage et à la personne comme singularité irréductible, et aussi comme histoire toujours devant nous. Je le fais en parlant de défi et de passion, d’espérance aussi. N’avons-nous qu’un monde plat et fade à offrir à notre jeunesse ? Quel enthousiasme communiquer ? Quel avenir leur confier ? Quels rêves accompagner ? Comment faire découvrir et expérimenter avec eux le risque de vivre, d’aimer, de servir ? Que devrons-nous perdre pour gagner ? N’éduquons pas les enfants et les jeunes à être déjà des petits vieux ! 

 
Le prieuré du Jassonneix 
(ou prieuré Sainte-Marie du Jassonneix) est une communauté de cisterciennes-trappistines récemment fondée en 1981 à Meymac, 
en Corrèze (France).

Fondation et développement

Madame des Places ayant fait don de sa propriété de Meymac (un château du XIIe siècle) à l’abbaye Notre-Dame de la Coudre (Laval, Mayenne) un groupe de trois moniales y est envoyé
pour fonder une communauté en 1981.

En 2003, une chapelle conventuelle est consacrée et, le 4 février 2006, le jeune monastère est érigé en prieuré autonome.

Sept fois par jour les moniales se réunissent dans l’église pour l'office divin.

Suivant la règle bénédictine, les religieuses travaillent pour leur subsistance. 
Depuis 1987, elles se sont spécialisées dans la culture des myrtilles et de petits fruits divers dont elles font des confitures, gelées et confits, vendus sur place et sur les marchés locaux (tous les 18 du mois sur le stand paroissial à la foire de La Croisille sur Briance) ou expédiés vers divers magasins monastiques . 
Une hôtellerie d’une dizaine de chambres reçoit également des personnes qui désirent y passer quelques jours de recueillement et prier avec elles.

L'office divin

En semaine: 

- Vigiles : 4h30
- Laudes 7h00
- Tierce-Eucharistie : 9h00 
- Sexte : 12h30
- None : 14h45
- Vêpres : 18h00
- Complies : 20h00

 

LA DEMEURE AUX MILLE SOURCES (d’après « Église de Limoges »)

« Celui qui boira de l'eau que moi je lui donnerai n'aura plus jamais soif ; et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau jaillissant pour la vie éternelle. » Jn 4, 14 j
Sous l'impulsion de participants à « Diaconia », l'association « La demeure aux mille sources» a été créée le 10 juin 2015. 

Elle a le projet d'un lieu d'hébergement chrétien pour des personnes souffrant de maladies psychiques stabilisées. Ces dernières ont déjà acquis un niveau d'autonomie, mais sont confrontées à l'isolement. Elles peuvent également éprouver des difficultés à gérer leur temps et à donner sens à leur quotidien.
C'est pourquoi ce lieu d'hébergement, à taille familiale, sous la responsabilité d'un animateur qualifié et salarié, proposera au sein de la demeure :
Une vie individuelle dans une chambre louée, 
Une vie collective par le partage
- de la prière
- des tâches communes (préparation des repas, entretien ...)
- des activités proposées.
- de la vie paroissiale et diocésaine
Ainsi, insérés dans la vie quotidienne, avec le soutien de l'association et des chrétiens locaux, les
résidents seront, de nouveau, acteurs à part entière de leur vie de foi et retrouveront du sens à leur vie.


Association « La demeure aux mille sources », 43, rue Edison 87000 Limoges tel 06 63 69 59 12 lademeureauxmillesources@gmail.com 
On peut soutenir l’association en adhérant pour 20 € ou faire un don de soutien 

Pour mieux connaître la maladie psychique et ses conséquences : dsv-soures-vives.fr 

 
Le service Évangélique des malades 

Dimanches de la santé, le sacrement des malades

Nous sommes un dizaine de bénévoles qui allons visiter des personnes âgées, seules, malades à leur domicile et dans les maisons de retraite, sur la paroisse.
Notre mission est surtout d’écouter les personnes. Lorsqu’elles se savent écoutées, elles sont très heureuses.
Voici deux lettres que nous avons reçues et témoignent de ce que peuvent apporter ces rencontres:

"L’amitié c’est une écoute
Quand le cœur est en déroute
Qui jamais ne se permet 
De juger ni de peiner
Elle peut tout partager
De nos joies, de nos secrets
Que ce soit la nuit, le jour
Elle vole à notre secours
Impalpable comme le vent
Forte comme l’océan
L’amitié c’est de l’or
Que l’on garde comme un trésor"

"Je te remercie d’être venue ce dimanche pour me remonter le moral. Et nous te remercions pour cette délicieuse tarte, je me suis tout simplement régalée (et mon époux aussi).
Tu es un ange qui viens toutes les semaines m’apporter du bonheur. Je ne t’en remercierai jamais assez.
J’ai vraiment de la chance de t’avoir comme meilleure amie. Quand ce sera ton tour de ne pas être bien, j’espère que tu auras quelqu’un qui s’occupera de toi comme tu as fait pour tant d’autres.
Merci d’être là pour moi et de m’apporter cette joie de vivre.
Je t’en remercie du plus profond de mon cœur."

Nous lançons un appel aux bonnes volontés.
Contacter la paroisse.

 
A vous tous qui cherchez la paix, en ce mois de décembre 2015

Après les événements qui ont endeuillé la France le mois dernier l'interpellation retentit avec plus de force : comment faire advenir la paix entre les peuples ? Juste avant la Toussaint, s'est réunie à Castel Gandolfo, l'Assemblée européenne de Religions for Peace à laquelle ont participé juifs,
chrétiens et musulmans. Leur sujet de réflexion « s'accueillir les uns les autres : de la peur à la confiance ». Dans un message de bienvenue, le Cardinal Tauran rappelait que « la véritable mission de la religion est la paix parce que la religion et la paix vont de pair ». Oui, comment pouvons-nous transformer la peur en confiance, la discrimination en respect, l'inimitié en amitié, une culture du jetable en une culture bienveillante et la confrontation en dialogue ? Voilà bien les questions à porter dans notre prière.

L'événement COP21 « 21ème conférence des parties signataires de la Convention Climat des Nations Unies » revêt une importance capitale pour notre avenir commun. Parmi les quatre enjeux soulignés par Justice et Paix, enjeu pratique, enjeu responsable, enjeu solidaire, prêtons attention au quatrième enjeu qui est spirituel et nous engage dans la prière.
« Le quatrième enjeu est d'ordre spirituel et moral car la crise climatique relève d'un tel défi. Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants dit un proverbe africain cité en 1939 par Antoine de Saint-Exupéry dans Terre des Hommes. La voix des autorités religieuses est considérée en ce sens comme une alliée importante dans la perspective d'une réussite du sommet climatique. Il n'est pas anodin en France, pays à laïcité revendiquée, de préparer un événement international avec la contribution des voix des religions et des spiritualités. En tant que ces voix portent le sens d'un bien commun pour l'humanité. » (La Lettre de Justice et Paix, n° 206, octobre 2015 / http://www.justice-paix.cef.fr)

La réussite ou l'échec de COP21 aura un impact direct sur l'avènement ou le recul de la paix
entre les peuples, pensons notamment au déséquilibre démographique provoqué par les migrations climatiques. Il est en ce sens significatif qu'ait été lancé à Rome le 26 octobre dernier un appel signé des Cardinaux, des Patriarches et des Évêques du monde entier représentant les cinq continents. Dans la continuité de l'Encyclique Laudato Si' ces pasteurs réaffirment que le climat est un bien commun de toute l'humanité, que l'environnement est un bien collectif sous la responsabilité de tous. Les pauvres, premières victimes du changement climatique, doivent être associés au développement durable. L'appel de Rome se décline en dix appels précis que vous pouvez trouver en suivant le lien suivant: http://zenit.org/fr/articles/cop21-appel-inedit Paul VI déclarait en 1967 : « le développement est le nouveau nom de la paix. » 
Prions pour que grandisse notre conscience écologique, elle conduira à la paix.

Prière pour la terre qui conclut l'appel de Rome : 
Dieu d'amour, enseigne-nous à prendre soin de notre maison commune.
Inspire nos chefs de gouvernement au moment de leur réunion pour :
· qu'ils entendent le cri de la terre et le cri des pauvres
· qu'ils soient unis de cœur et d'esprit en répondant avec courage
· en cherchant le bien commun et la protection de ce jardin que Tu as créé pour nous, pour nos frères et sœurs, et pour les générations à venir. A M E N


Frère Joël, moine bénédictin

 
Le père Gilles Gracineau nouveau curé de la paroisse Sainte Anne 
vient d'arriver au presbytère d'Eymoutiers le 1er septembre 2015

Originaire de Vendée je suis venu, dans les turbulences et les incertitudes de mai 68, travailler dans une entreprise à Crocq, puis, le temps s’étant éclairci... j'ai continué une formation dans le Beaujolais et à Lyon, dans l'association des prêtres du Prado. Ordonné prêtre en 1975 j'ai été envoyé à Felletin 10 ans, puis à Bourganeuf également 10 ans, avec un lien important avec l'Association des Plateaux Limousins, le MRJC à la Foret Belleville, et de même avec la communauté turque. Ensuite le Prado, avec l'accord de l'évêque de Limoges, m'a appelé à être formateur de jeunes candidats à devenir prêtres. Au bout de 7 ans Mgr Dufour m'a rappelé pour un ministère dans l'Est Creusois sur le territoire de Combraille en Marche à la paroisse Saint Marien à laquelle s'ajoutait 8 ans plus tard celle de Sainte Croix des Deux Creuse.
Au long de ce ministère en paroisse, j'ai aimé collaborer avec les prêtres de Creuse - dont Jean-Michel Bortheirie - se réunissant avec le Père Christoph Théobald jésuite, (notamment avec Pierre Morin pour un ministère d'itinérance sur l'Est Creusois) avec de nombreux chrétiens et personnes soucieuses du développement local. J'ai servi les divers mouvements ruraux. Un temps vicaire épiscopal, puis délégué épiscopal pour le monde rural. Aujourd'hui, après m'avoir été consentie une année de réflexion et ressourcement à la maison du Prado à Limonest, Mgr Kalist m'envoie sur Monts et Barrages à la Paroisse Sainte Anne des Monts et Rivières, avec la mission renouvelée de délégué épiscopal pour le monde rural.
Père Gilles Gracineau

 

Laudato Si, l'écologie intégrale

Trois jours sur « quelle école pour demain ? Éduquer c'est quoi? »
Avec des partenaires. 7-8-9 Avril 2017

Témoignage d'un agriculteur, à la réunion du 30 mars 2017 : quelles pistes d'avenir?

Le texte de l’encyclique est en vente pour 4.5 € au presbytère d’Eymoutiers et sera proposé à l’entrée de la réunion..

Suite à la parution de l'encyclique "Laudato si" adressée à tous les habitants de la terre "notre maison commune" la paroisse a lancé un groupe avec les objectifs (et modalités) suivants:
- un groupe ouvert à tous croyants ou non mais sensibilisés à l'avenir de notre monde (question écologique, économique, sociale, démocratique...)
- un groupe conscient que la rupture ou conversion ne pourra pas venir des seuls politiques mais que chaque citoyen du monde est concerné et a un rôle à jouer.
- un groupe conscient que toutes ces questions actuelles ont certes une dimension politique mais plus radicalement une dimension spirituelle qui interpelle chacun de nous et que la lumière naît du dialogue.

Laudato Si - Réunion du 31 mars 2016
La question agricole sur notre territoire : 
témoignage d’un agriculteur suivi d’un débat: quelles pistes d’avenir?

L’encyclique pose la question de la terre, « notre maison commune ». Nous constatons aujourd’hui les difficultés des agriculteurs et leurs espoirs et avons demandé à Frédéric et Véronique de témoigner.

En 1994, Frédéric s’installe en reprenant l’exploitation familiale., 66 ha, 46 vaches laitières, 280 000 litres de quotas laitiers et des vaches limousines pour la viande. Véronique puis en 2005 le frère de Frédéric s’associent avec Frédéric, les quotas montent à 500 000 litres de lait avec la même surface. Ils investissent dans un nouveau bâtiment et leur sont alloués 70 000 litres de lait supplémentaires. Ils ont 80 vaches. Si le prix du lait est inférieur à 0.285 € du litre, ils ne peuvent plus rembourser.
En 2009, le prix du lait tombe à 0.26 E. Le frère part comme salarié agricole. Frédéric voulait tout arrêter.
Véronique suit une formation à Aurillac et découvre que sur de petites structures, des agriculteurs d’un «groupe herbe» s’en sortent.
Frédéric et Véronique font leurs calculs. En réduisant les volumes produits et les charges, ils
pourront y arriver. Ils vendent 20 vaches, réduisent leur chiffre d’affaires, remboursent leurs emprunts et autofinancent un atelier de transformation.
Leur banque ne comprend pas leur choix. Ils ont vendu du capital et investi cet argent au lieu de le placer et faire un nouvel emprunt.
Maintenant les vaches mangent de l’herbe, avec une bonne gestion du pâturage sans apport d’engrais. Ils n’ont plus besoin de faire calculer les rations de chaque vache, de transporter les aliments avec un tracteur, de faire les litières, transporter le fumier toute l’année, produire du maïs et d’acheter du soja produit dans des conditions désastreuses pour les hommes et l’environnement.
La reconversion a été douloureuse. Il est difficile de remettre en question ce qu’on a toujours fait..
Ils ont d’abord essayé de gérer une parcelle sans engrais comme le conseillait le «groupe herbe» des Civam (Centres d'Initiatives pour Valoriser l'Agriculture et le Milieu rural). A leur grande surprise, le trèfle a poussé. Il apporte de l’azote, il est inutile d’acheter de l’engrais. Peu à peu, l’herbe a remplacé le maïs. Il n’y a plus besoin de soja.
La production de lait par vache a diminué d’un tiers, mais les achats ont été divisés par trois.
Maintenant ils peuvent vivre sur l’exploitation, ils ont beaucoup moins de travail et ont embauché un ouvrier à plein temps. 
Le lait est vendu à une coopérative, seulement une petite partie est vendue sans intermédiaire.
Au marché ils rencontrent les consommateurs et des agriculteurs. Le lien social est très important, ils ne sont plus isolés.
Maintenant ils comprennent qu’ils étaient enfermés dans une spirale .infernale. Le lait supplémentaire était produit uniquement grâce à des achats dont les prix augmentaient alors que le prix du lait diminuait. 

Les autres agriculteurs présents décrivent leur pratique, certains tout herbe avec très peu d’investissements, plusieurs pratiquent la vente directe, d’autres une agriculture plus classique en limitant au maximum les produits phytosanitaires.
Une agricultrice souligne la difficulté d’accès au foncier. Les gens ne font pas confiance à une personne qu’ils ne connaissent pas et refusent de lui vendre ou louer leur terre. Comment prouver ses compétence si l’on a pas de terre ? Elle trait les brebis à la main pour ne pas investir dans une salle de traite.
Un agriculteur produit des mélanges céréaliers pour compléter l’alimentation du bétail.
Un autre a fait construire une stabulation avec panneaux photovoltaïques. L’électricité vendue payera le gros œuvre.. Les vaches auront un abri.

Bernard Rebière de la chambre régionale d’agriculture rappelle que les agriculteurs ne doivent
pas hésiter à demander de l’aide bien avant d’être au bout du rouleau.
Ceux qui veulent s’installer comme agriculteurs sur une exploitation peuvent demander qu’elle soit sous surveillance SAFER quelques années avant le départ de l’exploitant. 
Pour accorder des prêts, les banques regardent surtout les primes reçues par l’agriculteur.
Il existe d’autres structures comme MIIMOSA https://www.miimosa.com/ qui mobilise des fonds participatifs pour aider de nouveaux agriculteurs.
Les agriculteurs doivent se réapproprier la gestion de leur ferme. 
La Politique Agricole Commune encourage actuellement à utiliser moins d’intrants (engrais ou compléments alimentaires achetés), et aussi l’agriculture biologique.

Une association de médecins du limousin souligne les problèmes de santé (cancers) des agriculteurs qui utilisent les produits phytosanitaires et des personnes habitant leur voisinage. Les doses utilisées diminuent mais les concentrations de ces produits augmentent. La France en utilise de plus en plus, elle est le premier pays d’Europe et troisième pays du monde.
Nous savons maintenant que la viande, le lait, le beurre produits par des vaches nourries à l’herbe contient des Oméga 3. Si les vaches sont nourries au maïs, la viande, le lait, le beurre contiennent des Oméga 6 mauvais pour la santé.

Une date et un thème seront proposés pour la prochaine réunion du groupe
 toujours ouvert à tous.

 
Messe chrismale, mercredi 12 avril 2017 à 18h dans la cathédrale de Limoges 

La  messe Chrismale du grec khrísma qui veut dire huile ou onction, concerne la cérémonie au cours de laquelle l'évêque consacre le saint chrême, huile qui servira dès les baptêmes de Pâques et tout au long de l’année pour les sacrements du baptême, de la confirmation et de l’ordre.

 
Lancement d'une année ostensionnaire - http://www.ostensions-eymoutiers.fr/
- Un slogan pour toute l'année : 
" Tous appelés à la sainteté par la miséricorde de Dieu" 

Le jour de la Toussaint a été annoncée la grande " Tous saints" du 19 juin 2016 à la collégiale et dans les rues d'Eymoutiers 

Homélie du Père Gilles « Fête de la Toussaint »
Collégiale d’Eymoutiers – 01 novembre 2015

Fête des Saints.. Fête de l’ouverture de cette année ostensionnaire où les saints sont vénérés au sein de l’Eglise mais aussi sur la place publique.

En effet les saints s’ils ont été reconnus par l’Église pour avoir, au milieu de leurs péchés et faiblesses, laissé la grâce prendre le dessus, ont apporté aux hommes un surplus d’humanité ; en effet l’amour et le don soi -souvent vécus de manière très belle sans la foi – sont ouverts sur un futur, au-delà de la mort; et ce futur engendre l’Espérance ; c’est un élan qui fait marcher vers un Rendez-vous de plénitude. La vie humaine est alors dilatée par ce rendez-vous d’accomplissement en Dieu.

C’est pourquoi, lors des ostensions, des visages de sainteté vont parcourir un bout de rue comme pour dire ceci : la sainteté se vit dans les rues, sur les chemins, les villages, les places publiques ; elle se vit dans l’histoire humaine. C’est là que le Chrétien est attendu pour montrer un chemin d’humanisation – non pas la religion comme un système moral et moralisant – mais pour montrer ce que produit la foi libre au Christ accueilli comme un amour. C’est le ressuscité ! Il vient demeurer dans cœur humain, dans des mains humaines, des yeux et des paroles humaines. Notre Dieu est venu habiter chez nous ! Et toute l’œuvre de l’Esprit Saint c’est de faire naître et demeurer le Christ en nous pour être son cœur, ses mains, ses yeux sa bouche. Pour agir et parler dans le respect et l’amour. Les reliques des saints n’évoquent-elles pas cela ? Elles nous font comprendre que la foi n’est pas une affaire vaporeuse ! Jean-François Penhouet, aumônier National des prisons viendra en Avril nous dire : « la sainteté elle est là où on l’attend pas » quand des hommes et des femmes se laissent arracher à leur misère par l’Amour. Quel combat ! Vous viendrez l’écouter avec plaisir !

Quelle merveilleuse nouveauté que la foi ! Elle ne change pas les tracas et turbulences de la vie. Mais elle est un compagnonnage, une présence, et plus encore une Espérance qui à certaines heures donne sens à la souffrance obscure en elle-même.. L’horizon ? C’est d’avoir rendez-vous avec Dieu ! Rendez-vous d’accomplissement des amours plus ou moins maladroites. N’oubliez pas cela !

Pour ne pas l’oublier…il y a le soutien de l’Eglise des baptisés.. ceux qui sont en route, ceux qui sont parvenus à bon port.. L’Eglise, c’est nous tous les baptisés qui formons une communauté fraternelle, bien loin d’être un corps finissant chargé de soins palliatifs spirituels. En effet, notre communauté est formée d’hommes et de femmes dont le cœur est chaque jour ensoleillé de l’amour du Christ qui veut faire du neuf, chaque jour, dans des yeux ,des mains, des visages. Chaque jour le Christ ressuscité frappe aux volets de notre cœur pour nous inviter à croire en le Vie Je pense à une maman catéchiste atteinte d’un cancer et dont le mari allait travailler, eh bien chaque jour les mamans catéchistes se sont relayées pour faire à manger aux enfants et au papa. Œuvre gracieuse, gratuite de Dieu dans des mains humaines ; elle vient contester l’esprit de rentabilité et productivité qui gangrène l’intérieur de bien des vies ; elle impulse, inexorablement et mystérieusement, un esprit de fraternité et d’hospitalité.

Oui nous croyons à cette « communion des saints », c’est-à-dire de ceux qui font confiance au Christ ! En Avril encore un ami jésuite de renommée internationale, Christoph Théobald, viendra nous entretenir de la solidarité entre les baptisés, de cette « communion des saints » proclamée dans le Credo. Vous viendrez l’écouter avec plaisir

Combien nous devons nous sentir solidaires les uns des autres. Ne sommes-nous pas les membres du Christ ? Avec lui nous sommes fils du Père, avec lui nous sommes frères. Nous formons son corps dans une fraternité qui, en assumant celle de la république, prend sa source en amont, dans une fraternité en Christ. A cause de cela ne devons-nous pas tout faire pour rendre nos familles, nos villages plus fraternels. « C’est à l’amour que vous aurez entre vous, qu’on vous reconnaîtra pour mes disciples », dit Jésus.

Une clef nous est donnée pour prendre la route de la sainteté à laquelle nous sommes tous appelés :
« Heureux les pauvres de cœur, le royaume des cieux est à eux » Tout est là !! Tristesse qu’un cœur replié, encombré, riche de ses avantages ! Au bout du chemin c’est l’impasse assurée. Mais quel bonheur qu’un cœur de pauvre ouvert, disponible. Dieu peut y faire sa demeure. Alors le cœur peut se faire hospitalier aux petits et aux humbles et aux passages de l’Esprit Saint
Je vous laisse avec cette clef. Qu’elle vous serve en toute circonstance ! Ne vous souciez pas de votre nombre et encore moins de quelque prosélytisme. Goûtez la joie de croire ! L’Esprit fera le reste par votre rayonnement. Quant à vous, en cette année ostensionnaire, allez, humbles et libres, au coude à coude avec ceux et celles qui vivent, en quête spirituelle ou sans altérité à la condition humaine, mais qui vivent par le cœur et le don de soi pour une terre plus humaine.

Ostensions sans ostentation, pour prendre part à la biodiversité de l’expression humaine sur un territoire, dans une histoire commune et une « maison commune », selon l’expression de François. Amen
                                                                               Père Gilles, Curé de la paroisse Sainte Anne
 
" VOUS AVEZ DIT FAMILLE ?"

Questionnaire "Vous avez dit famille? 

Vous avez dit famille ?
Compte-rendu de la réunion du Vendredi 5 juin 2015 à Châteauneuf

Une quinzaine de personnes des quatre coins de la paroisse se sont retrouvées. Réunies pour s’interroger très librement sur les différentes questions posées sur la feuille d’invitation dont le thème était : "Vous avait dit Famille" . 
Le dialogue s’est instauré dans une ambiance de respect et d’écoute, la diversité de l'âge des intervenants et les situations particulières de chacun ont permis d’enrichir les échanges dont voici par écrit quelques extraits:

1 – Qu’aimez-vous dans vos vies de famille ?
Nous transmettons des valeurs, nous aimons partager tout ce qui est important pour nous. Nous voyons que nos enfants à leur tour transmettent des valeurs à nos petits enfants. Eloignés les uns des autres, certains les voient peu. 
Dans le cocon familial nous aidons nos enfants à se former.
Nous sommes heureux du fait que nos enfants et petits enfants ont de bonnes relations entre eux.
Nous transmettons un patrimoine culturel : chansons, histoires, souvenirs… la famille donne des racines et des repères. Pourtant, certains jeunes préfèrent vivre en dehors leur famille…surtout après 1968.
Il est important de transmettre tout ce qu’a appris une grand mère très aimée qui savait beaucoup de choses.
La famille élargie donne un témoignage : les enfants de familles éclatées côtoient d’autres couples qui durent.

2 – Qu’est-ce qui est le plus difficile dans vos vies de famille ?
La séparation des couples.
Lorsque nous nous retrouvons il est difficile de maintenir l’harmonie du fait des opinions et des façons de vivre de chacun. Il n’est pas toujours évident d’intégrer certaines « pièces rapportées». Les relations peuvent devenir difficiles ou impossibles avec le fils à cause de son épouse.
Nous devons accepter la différence, beaucoup écouter, nous effacer. Nos enfants sont libres, ils font ce qu’ils veulent !
Dans certaines familles, on ne parle pas de politique ou de sujets sensibles pour que les retrouvailles soient un moment heureux. Il peut être difficile de creuser certaines questions, les idées sont très différentes, et chacun doit pouvoir s’exprimer. 
Certains jeunes parlent très peu dans leurs familles, c’est dommage. 
Il est nécessaire d’apprendre à s’exprimer, pour être capable d’échanger en profondeur dans son couple. Peut être que les couples ne durent pas parce qu’il n’y a pas d’échange sur ce qui est important pour chacun. 
Le bonheur se construit.
Souvent les parents travaillent tous les deux, il leur reste très peu de temps pour voir les enfants.
Le repas du soir ou l’on mange tous ensemble peut être le moment ou toute la famille se retrouve.

3 – Des situations particulières : qu’exprimons-nous ?

Les divorcés remariés, mères célibataires, couples homosexuels se croient rejetés par l’Eglise. Une mère célibataire pense qu’elle ne peut pas faire baptiser son enfant. 
L’Église ne rejette jamais les personnes.
L’un de nous a appris à 20 ans (il y a 30 ans) qu’une de ses sœurs est homosexuelle. D’autres personne du groupe connaissent des couple homosexuels avec ou sans enfant : la différence fait peur, mon semblable me rassure….
L'église protestante de France autorise la bénédiction des couples homosexuels.. A cause de cela, l’église orthodoxe russe suspend ses relations avec les protestants français... Chez les protestants, le mariage n’est pas un sacrement...
Dans l’église, le mariage religieux n’est pas possible si une personne souhaite épouser un divorcé… 
Mais certains prêtres proposent aussi, en dehors du sacrement de mariage, une célébration pour unir l’amour du couple dans un temps de prière qui précède le mariage civil.
Certains sont superstitieux et pensent que si les alliances sont bénies par un prêtre, leur mariage va durer. Le mariage religieux peut être un fardeau qui ne peut pas être porté parce que les conjoints n’ont pas la foi.
Beaucoup d’entre nous pensent que l’Église ne doit pas changer sa manière de faire. Mais les gens manquent de lieux de parole. Il faudrait qu’ils puissent participer à des débats et échanges avec d’autres divorcés remariés, homosexuels,…parce que l’Église doit accueillir les gens tels qu’ils sont.

*                        *                         *                 *
Questionnaire: "Vous avez dit Famille?

 télécharger le questionnaire

En octobre 20l4 , des évêques et des chrétiens du monde entier se sont rassemblés à Rome pour réfléchir autour du thème de la FAMILLE. 
Cette réflexion commune s ' appelle un SYNODE.
 Il y en aura un second en octobre 2015, toujours à Rome.
D'ici là, les catholiques des 5 continents - même et surtout ceux de la Paroisse Sainte Anne -sont invités à échanger et à faire remonter leurs partages aux responsables de la pastorale familiale du diocèse de Limoges (Creuse et Haute Vienne). Nous pourrons en être "d'humbles facteurs".

Nous vous souhaitons de riches échanges. 
L'Équipe Pastorale. 

1 - QU' AIMEZ-VOUS DANS VOS VIES DE FAMILLES ? POURQUOI ?

2 - QU' EST-CE QUI EST LE PLUS DIFFICILE DANS VOS VIES DE FAMILLES ? POURQUOI ?
3 - DES SITUATIONS PARTICULIERES ( familles mono-parentales, divorces, homosexualité,..) PARAISSENT DEVENIR PLUS FREQUENTES AUJOURD--HUI. AVEZ-VOUS DES REACTIONS, DES CONVICTIONS, DES QUESTIONS A EXPRIMER ?

4 - ETES-VOUS MARIES RELIGIEUSEMENT ? SI OUI, QU'AVEZ-VOUS APPRECIE LORS DE VOS PREPARATION et CELEBRATION DE MARIAGE CATHOLIQUE ?
AVEC LE RECUL DE QUELQUES ANNEES, QU'AURIEZ-VOUS SOUHAITE ? POURQUOI?.

5 - SI VOUS ETES MARIES SEULEMENT CIVILEMENT, AVEC LE RECUL, AURIEZ-VOUS SOUHAITE UNE REFLEXION SUR L'ENGAGEMENT DU MARIAGE ? 

6 – « LA FAMILLE EST LA PREMIERE COMMUNAUTE CHRETIENNE DE BASE", a dit un Pape.
Ce la vous paraît-il JUSTIFIE, LOGIQUE,.... ou bien EXCESSIF; IMPOSSIBLE ? POURQUOI?

Vous pouvez réfléchir seul à ce questionnaire. Mais aussi avec d'autres: avec des amis, des vosins, des membres de familles, des parents de catéchisme, de l'aumônerie, .... en équipe Bible ou autre équipe,. .etc.

Et déposer , envoyer vos réponses dans la boite aux lettres du presbytère 2 rue des Pénitents 87120 EYMOUTIERS ou bien la donner lors des messes, dans une enveloppe avec la mention : " SYNODE SUR LA FAMILLE". ou par mail à paroisse.sainte-anne@wanadoo.fr

 
Prière pour l’unité des chrétiens

Seigneur Jésus, qui à la veille de mourir pour nous,.
as prié pour que tous tes disciples soient parfaitement un,
comme toi en ton Père, et ton Père en toi,
Fais-nous ressentir douloureusement
l'infidélité de notre désunion.

Donne-nous la loyauté de reconnaître et le courage de rejeter ce qui se cache en nous d'indifférence, de méfiance,
et même d'hostilité mutuelle.

Accorde-nous de nous rencontrer tous en toi,
afin que, de nos âmes et de nos lèvres,
monte incessamment ta prière pour l'unité des chrétiens,
telle que tu la veux, par tes moyens que tu veux.

En toi, qui es la charité parfaite fais-nous trouver la voie qui conduit à l'unité, dans l'obéissance à ton amour
et à ta vérité. Amen.
(D'après l'abbé Couturier)
 
Prière « à portée de la main » du Pape Francois

Il y a vingt ans, Jorge Mario Bergoglio, évêque de Buenos Aires et actuel Pape François, a écrit une prière qui est devenue très populaire en Argentine. C’est une Prière simple qui reflète, en fait, le caractère et le style du Saint–Père. Une prière « à portée de la main », une prière sur les doigts de la main, une prière universelle complète et riche, une prière pour les enfants comme pour les grands .

1- Le pouce est le doigt le plus proche de vous.
Donc, commencez par prier pour ceux qui vous sont le plus proches. Ils sont les personnes les plus susceptibles de revenir à vos mémoires. Prier pour les gens qui nous sont chers est un « doux devoir ».

2- Ensuite l’index qui montre la direction à suivre
Priez pour ceux qui enseignent, ceux qui s’occupent de l’éducation et des soins médicaux : pour les enseignants, les professeurs, les médecins et les prêtres, les catéchistes. Ils ont besoin de soutien et de sagesse afin qu’ils puissent montrer le droit chemin aux autres. Ne les oubliez pas dans vos prières.


3- Le doigt qui suit est le majeur, le plus long.
Il nous rappelle nos gouvernants. Priez pour le Président, pour les députés, pour les entrepreneurs et pour les administrateurs. Ce sont eux qui dirigent le destin de notre pays et sont chargés de guider l’opinion publique. Ils ont besoin de l’aide de Dieu.

4- Le quatrième doigt est l’annulaire.
Bien que cela puisse surprendre la plupart des gens, c’est notre doigt le plus faible, et tout professeur de piano peut le confirmer. Vous devez vous rappeler de prier pour les faibles, pour ceux qui ont beaucoup de problèmes à résoudre ou qui sont éprouvés par la maladie. Ils ont besoin de vos prières jour et nuit. Il n’y aura jamais trop de prières pour ces personnes. Nous sommes aussi invités à prier pour les mariages.

5- Et enfin, il y a notre petit doigt,
Le plus petit de tous les doigts, aussi petit que nous devons nous tenir devant Dieu et devant les autres. Comme le dit la Bible, « les derniers seront les premiers ». Le petit doigt est là pour vous rappeler que vous devez prier pour vous-même. Ce n’est que lorsque vous avez prié pour les quatre autres groupes, que vous pourrez le faire pour vous en toute confiance.

Pape François

 

Prière pour les familles du pape François

Jésus, Marie et Joseph
en vous nous contemplons
la splendeur de l’amour véritable,
à vous nous nous adressons avec confiance.

Sainte Famille de Nazareth,
fais aussi de nos familles
des lieux de communion et des cénacles de prière,
des écoles authentiques de l’Évangile
et des petites Églises domestiques.

Sainte Famille de Nazareth,
que jamais plus dans les familles on fasse l’expérience
de la violence, de la fermeture et de la division :
que quiconque a été blessé ou scandalisé
connaisse rapidement consolation et guérison.

Sainte Famille de Nazareth,
que le prochain Synode des Évêques
puisse réveiller en tous la conscience 
du caractère sacré et inviolable de la famille,
sa beauté dans le projet de Dieu.

Jésus, Marie et Joseph
écoutez-nous, exaucez notre prière.

Prière du pape François – Angélus du 29/12/2013

Fête de la Sainte Famille

 

ACAT (Action de Chrétiens pour l'Abolition de la Torture)

Une équipe existe sur notre paroisse, vous trouverez dans les églises "l'appel du mois"

Nuit des VEILLEURS 2021
Vendredi 24 juin fête de Saint Baptiste à NEUVIC .Messe à 18 h animée par l’ACAT ( Action des Chrétiens pour abolition de la torture). Nous lirons le martyr de Jean-Baptiste victime de la violence 
et nous écouterons divers témoignages au cours de la messe. 

Nuit des Veilleurs 2020      https://nuitdesveilleurs.fr/

Samedi 27 juin 20h  St Moreil après la messe - prévoir un pique nique si vous participez aussi à la messe

L'ACAT nous  invite à prier à l'occasion de la journée internationale des nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture.   

Rejoignez la 15e édition de cet événement qui rassemble chrétiens du monde entier et sympathisants de toutes générations engagés dans la défense des droits humains. Ensemble, portons la flamme de l'espérance en soutenant les victimes de la torture !

Ils ou elles sont vietnamien.nes, chinois.es, mexicain.es, burundais.es, gabonnais.es, saoudien.nes ou égyptien.nes.
Ils ou elles sont menacé.es, battu.es, torturé.es, emprisonné.es et mis.es au secret pour leur engagement politique, leurs convictions, leur volonté de défendre les plus démuni.es, coûte que coûte, et ce, au péril de leur vie et de celle de leurs proches.

Soutenez-les, dites-leur qu’on ne les oublie pas, priez pour eux, elles, écrivez-leur !

Nuit des Veilleurs 2019

* Veillée de prière organisée à la collégiale de St Léonard  le 17 juin par le comité de jumelage diocésain.

* 26 juin date internationale officielle de la nuit des veilleurs, les membres de notre paroisse sont  invités par le groupe de Limoges à partir de 18h30 pour un pique nique partagé avec les musiciens de musictus dans les jardins de l'abbatiale, la veillée par elle même commence à 20h30 jusqu'à 22h environ https://www.eglise-protestante-unie.fr/limoges-p50449/actualite/nuit-des-veilleurs-2019-7045

À l’occasion de la « Journée internationale de soutien aux victimes de la torture » (26 juin), l’ACAT-France et un grand nombre d’ACAT de par le monde, proposent aux chrétiens de toutes confessions de devenir « Veilleurs », en portant dans leurs prières ceux qui dans de trop nombreux pays sont torturés, et de former ainsi une longue chaîne de prière mondiale. 
C’est un évènement œcuménique unique, une action à la fois individuelle et collective, à l’initiative de l’ACAT qui invite tous ceux qui le désirent à s’associer à elle : groupes œcuméniques, mouvements chrétiens, associations de défense des droits humains.
À l’origine de la première « Nuit des Veilleurs » en 2006, Anne Cécile Antoni, alors présidente de l’ACAT-France, précisait la tonalité spirituelle de ce rendez-vous annuel :
« Les souffrances des prisonniers pour lesquels nous prions marqueront une forme d’actualisation de la Passion du Christ. Il a lui-même été maltraité, flagellé, condamné à mort. Parce qu’il a souffert pour nous, en qualité de chrétiens, nous ne pouvons accepter que d’autres humains, nos semblables, subissent le même sort. »

Nuit des veilleurs 2018
de l’ACAT 
(Action de Chrétiens pour l'Abolition de la Torture)
 le vendredi 22 juin 2018 à 20h sous le clocher de la collégiale d'Eymoutiers
Thème : La fraternité... jusqu'à aimer ses ennemis"

La Nuit des Veilleurs 2014

Le thème de la « Nuit des Veilleurs » cette année sera une parole de l’Evangile 
« Heureux les assoiffés de justice » (Mt 5, 6)
Jésus dit : « Si vous voulez être heureux, soyez assoiffés de justice ». Se battre contre l’injustice c’est rejeter l’indifférence. Gardons un cœur sensible à la souffrance, à la détresse, un cœur disponible pour aider, soutenir, pour aimer tout simplement.

L’ACAT nous appelle à devenir « Veilleurs », en portant dans la prière ceux qui sont entre les mains des bourreaux, qui appellent au secours et croient à l’espérance.
Cette veillée œcuménique, composée de témoignages, contes, chants, est prévue à 

LIMOGES à l’église Ste BERNADETTE le jeudi 26 juin de 20h30 à 22h30 
et à EYMOUTIERS au MUSEE REBEYROLLE le mercredi 25 juin de 20h30 à 22h. 

 

Catéchèse ou découverte de la foi dans la paroisse sainte Anne  
 
aumônerie 6eme - 5eme, 
      aumônerie , 4eme et 3eme

Éveil à la Foi
(enfants de 3 à 7 ans)
et catéchisme de proximité (enfants à partir de 8 ans)
Tous les enfants sont les bienvenus, quel que soit leur âge ou leur questionnement, 
pour apprendre à connaître Jésus.
Dans chaque relais paroissial, (Eymoutiers, Châteauneuf, Peyrat, La Croisille, Faux la Montagne, Linards) une ou plusieurs équipes de proximité sont constituées. 
Renseignez-vous auprès du responsable de Relais (Christian Parseghian - Châteauneuf, Colette Marliangeas -Linards, Hélène Laigneau - Peyrat, Florence Sevti - Faux, Kate Mac Gee Eymoutiers, Anne-Marie Meyzeaud- La Croisille) ou au presbytère (05 55 69 11 22) ou auprès de Colette Marliangeas (06 77 04 26 30) qui coordonne l’initiation à la foi. 

paroisse.sainte-anne@wanadoo.fr - Tel 05 55 69 11 22
Permanences lundi et jeudi de 9h30 à 11h30 

L'Eveil à la foi . 
Il est proposé avec des animatrices aux enfants de 3 à 7 ans. Ainsi les parents qui ont demandé le baptême pour leur enfant en vue d'une connaissance de l'Évangile, pourront trouver du soutien. 
renseignements: Colette Marliangeas : 05 55 69 47 25 - 06 77 04 26 30 - marliangeas@hotmail.fr  

Eveil à la foi à Eymoutiers :  Lucie You

Inscription des enfants en CE2 : 
contact : paroisse Sainte Anne tel : 05 55 69 11 22, Colette Marliangeas : 05 55 69 47 25 - 06 77 04 26 30 - marliangeas@hotmail.fr

Catéchisme CE2, CM1, CM2 : des équipes se constituent à Peyrat le Chateau, Eymoutiers, Chateauneuf, Linards.
contact : paroisse Sainte Anne tel : 05 55 69 11 22, Colette Marliangeas : 05 55 69 47 25 - 06 77 04 26 30 - marliangeas@hotmail.fr
Première communion 
dimanche11 juin 2023 à Eymoutiers; retraite le vendredi 19 mai.

Aumônerie 6e à 3e: une équipe pour les jeunes des collèges d’Eymoutiers et Châteauneuf la Forêt, se retrouveront régulièrement  pour approfondir les bases de leur foi, échanger sur leur vie au collège et leur vie de chrétien, et préparer la fête de la foi. Ils participent aux dimanches fraternels; rencontres à la salle St Antoine 5 rue Cruveilher à Châteauneuf, un  samedi par mois de 10h à 13h. 
Contact: Jean Vincent et Marie Troncard 06 85 65 00 52 

La Profession de foi et la première communion sont préparés et célébrés dans le cadre du catéchisme et de l'aumônerie

N’hésitez pas à nous contacter pour avoir plus de renseignements, inscrire un enfant, ou proposer vos services :

contact : paroisse.sainte-anne@wanadoo.fr

L'enfance missionnaire propose un site pour les enfants de 8 -12 ans, 
pour découvrir la vie quotidienne et la vie avec Jésus d'enfants du monde entier, 
et comment devenir des enfants missionnaires

 

Pasteurs pour la paroisse Sainte Anne 
de septembre  2013 à fin août 2015

Notre curé Jean Michel Bortheirie est déchargé à partir du 1er septembre 2013 à 18h de notre paroisse.

Le père Jean Marin Longin, reste curé de la  paroisse St Léonard en Limousin ( St Léonard de Noblat) et est nommé curé modérateur de la paroisse Sainte Anne. C'est lui qui est responsable devant l'évêque.

Le père Barthélémy Binia reste curé de la paroisse St Jean Baptiste (Pierre Buffière) est nommé curé in solidum (solidaire) de la paroisse Sainte Anne

A la fin de la messe d'installation des pères Jean Marin et Barthélemy, Monseigneur Kalist a donné quelques explications sur ces changements.
Jean Michel Bortheirie a été déchargé de ses fonctions de curé de la paroisse Sainte Anne le 1er septembre au soir. Il part pour une année sabbatique. L'évêque tient à ce que les prêtres qui ont de lourdes charges aient la possibilité de se ressourcer spirituellement et intellectuellement pour être fortifiés dans l'exercice de leur ministère. C'est pourquoi, tous les ans il autorise un ou deux prêtres du diocèse à prendre une année sabbatique.
Beaucoup de travail a été fait par Jean Michel pour l’évangélisation..
Monseigneur Kalist invite la communauté de la paroisse sainte Anne à tenir bon

Il y a maintenant dans le diocèse plus de paroisses que de prêtres capables d’en assumer la charge.
Plusieurs solutions sont possibles : il peut y avoir plusieurs paroisses pour un seul prêtre, ou… une paroisse sans prêtre…. 

Monseigneur Kalist a décidé de nommer solidairement curés de la paroisse le père Jean Marin Longin et le père Barthélemy Binia. De plus, le père Jean-Marin Longin est modérateur, c’est à dire qu’il a la charge de veiller à ce que « tout se passe bien sur la paroisse ».
Et le père Barthélemy Binia est doyen des paroisses de la Haute Vienne du sud est. Pour les
quatre paroisses de ce doyenné, il coordonne leur travail pastoral et représente l’évêque. La paroisse Sainte Anne, la paroisse St Jean Baptiste, la paroisse St Léonard en Limousin en font partie.

Nous devons remercier Dieu pour ces prêtres qu’il nous donne.
Nous constituons une église Corps du Christ. Le Christ est fidèle. Avec enthousiasme, continuons l’histoire de l’église de la paroisse Sainte Anne des Monts et Rivières.

Présentation du père Barthélemy Binia
Il est né le 19 février 1944 en république démocratique du Congo Kinshasa.
Il a été cinq ans secrétaire chancelier de l’archidiocèse Kinshasa.
Il a été ordonné prêtre en 1971 dans son diocèse d’origine d’Idiofa. Il a été directeur du petit séminaire 3ans puis 8 ans curé de paroisse.
Puis il est parti au Cameroun comme prêtre Fidei Donum (Don de la Foi, pour aider un autre diocèse, en accord avec les évêques) ou il est resté, 3 ans professeur et vice-recteur du grand séminaire puis 13 ans en paroisse. 
En 2004, il y a eu jumelage avec la paroisse Saint Jean Baptiste (Pierre Buffière), dans laquelle il est venu en 2005 pour un congé sabbatique pendant lequel il a été très occupé.
Au bout d’un an, les paroissiens, les mairies et les communautés de communes ont fait une pétition pour qu’il reste.
Il a été nommé en 2006 curé Fidei Donum de la paroisse Saint Jean Baptiste. Il a renouvelé
deux fois son mandat qui devrait se terminer en 2015.
Il aime la musique, compose des chants, a édité quelques CD. Un film va paraître sur FR3 : « Un prêtre venu d’Afrique » . KTO, chaîne de télévision catholique, va passer un film qui parle aussi de deux autres prêtres d’origine africaine de la région.

Il est heureux d’apporter sa contribution dans notre paroisse pour éveiller la foi qui a  pu s’endormir, apprendre à accepter nos différences. Avec ses qualités et ses faiblesses il fera ce qu’il peut pour porter la charge de deux paroisses,.

Présentation du père Jean Marin Longin
Il est né en 1951 à Thonon les Bains (Haute Savoie) pendant les vacances, a vécu à Lyon et a une formation d’économiste.
Il a été ordonné prêtre à Lyon en 1979, où il a vécu différents ministères en paroisse, aumônerie, mouvements chrétiens d’enfants de jeunes et d’adultes.
Il est arrivé dans le diocèse de Limoges en septembre 1998 et a été 3 ans curé de Beaubreuil, puis de la paroisse Sainte Valérie à Panazol de 2001 à 2012. Il était en même temps accompagnateur de mouvements d’enfants, jeunes et adultes.
Il est depuis un an curé de la paroisse St Léonard en Limousin et maintenant curé de la paroisse Sainte Anne.

Il aime la natation, pour le bienfait du dos et le bonheur de nager, et le bricolage. 

Dans notre paroisse, il va mettre nos pas dans les orientations du diocèse. Une délégation de sept personnes participera au lancement de la priorité numéro 3 du texte d’orientation de la catéchèse du diocèse : « Rassembler un peuple ». Il va écouter, accueillir les signes du travail de l’Esprit Saint. Il va travailler avec l’équipe d’animation pastorale qui soutient le curé dans sa charge de conduire, sanctifier et enseigner au nom de Jésus Christ 

Il considère qu’il existe un trésor commun aux croyants et incroyants : 
c’est la vie de tous les jours.

 

Message du Pape François pour la Journée missionnaire mondiale
 
dimanche 19 octobre 2014 sur le thème : « La joie de l’Évangile ».

Aujourd’hui encore, très nombreux sont ceux qui ne connaissent pas Jésus Christ. C’est pourquoi la mission ad gentes (vers ceux qui ne connaissent pas Jésus Christ) demeure une grande urgence, à laquelle tous les membres de l’Église sont appelés à participer, parce que l’Église est, de par sa nature même, missionnaire : l’Église est née « en sortie ». La Journée missionnaire mondiale est un moment privilégié durant lequel les fidèles des différents continents s’engagent par la prière et par des gestes concrets de solidarité à soutenir les jeunes Églises des territoires de mission. Il s’agit d’une célébration de grâce et de joie. De grâce, parce que le Saint Esprit, envoyé par le Père, offre sagesse et force à ceux qui sont dociles à son action. De joie, parce que Jésus Christ, le Fils du Père, envoyé pour évangéliser le monde, soutient et accompagne notre œuvre missionnaire. C’est justement sur la joie de Jésus et des disciples missionnaires que je voudrais offrir une icône biblique, que nous trouvons dans l’Évangile de Luc (cf. 10, 21-23).

1. L’Évangéliste raconte que le Seigneur envoya les soixante-douze disciples deux par deux, dans les villes et les villages pour annoncer que le Royaume de Dieu s’était fait proche et pour préparer les personnes à la rencontre avec Jésus. Après
avoir accompli cette mission d’annonce, les disciples revinrent pleins de joie : la joie est un thème dominant de cette première et inoubliable expérience missionnaire. Le Divin Maître leur dit : « Ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis ; mais réjouissez-vous de ce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux. A cette heure même, il tressaillit de joie sous l’action de l’Esprit Saint et il dit : “Je te bénis, Père” (…) Puis, se tournant vers ses disciples, il leur dit en particulier : “Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez !” » (Lc 10,20-21.23). Ce sont les trois scènes présentées par Luc. D’abord, Jésus parla aux disciples, puis il s’adressa au Père avant de recommencer à parler avec eux. Jésus voulut faire participer les disciples à sa joie, qui était différente et supérieure à celle dont ils avaient fait l’expérience.

2. Les disciples étaient pleins de joie, enthousiastes du pouvoir de libérer les personnes des démons. Toutefois, Jésus les avertit de ne pas se réjouir tant pour le pouvoir reçu que pour l’amour reçu : « parce que vos noms se trouvent inscrits dans les cieux » (Lc 10, 20). En effet, l’expérience de l’amour de Dieu leur a été donnée ainsi que la possibilité de le partager. Et cette expérience des disciples est un motif de gratitude joyeuse pour le cœur de Jésus. Luc a saisi cette jubilation dans une perspective de communion trinitaire : « Jésus tressaillit de joie sous l’action de l’Esprit Saint », s’adressant au Père et lui rendant gloire. Ce moment de joie intime
jaillit de l’amour profond de Jésus en tant que Fils envers Son Père, Seigneur du ciel et de la terre qui a caché ces choses aux sages et aux intelligents mais qui les a révélées aux tout-petits (cf. Lc 10, 21). Dieu a caché et révélé et, dans cette prière de louange, ressort surtout le fait de révéler. Qu’est-ce que Dieu a révélé et caché ? Les mystères de son Royaume, l’affirmation de la seigneurie divine en Jésus et la victoire sur satan. Dieu a caché tout cela à ceux qui sont trop pleins d’eux-mêmes et prétendent déjà tout savoir. Ils sont comme aveuglés par leur présomption et ne laissent pas de place à Dieu. Il est facile de penser à certains contemporains de Jésus qu’il a avertis à plusieurs reprises mais il s’agit d’un danger qui existe toujours et qui nous concerne nous aussi. En revanche, les “petits” sont les humbles, les simples, les pauvres, les marginalisés, ceux qui sont sans voix, fatigués et opprimés, que Jésus a déclarés “bienheureux”. Il est facile de penser à Marie, à Joseph, aux pêcheurs de Galilée et aux disciples appelés le long du chemin, au cours de sa prédication.

3. « Oui, Père, car tel a été ton bon plaisir » (Lc 10, 21). L’expression de Jésus doit être comprise en référence à son exultation intérieure, où le bon plaisir indique un plan salvifique (qui sauve) et bienveillant de la part du Père envers les hommes. Dans le contexte de cette bonté divine, Jésus a exulté parce que le Père a décidé d’aimer les hommes avec le même amour qu’Il a pour le Fils. En outre, Luc nous renvoie à l’exultation similaire de Marie : « mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur » (Lc 1, 47). Il s’agit de la Bonne Nouvelle
qui conduit au salut. Marie, en portant en son sein Jésus, l’Évangélisateur par excellence, rencontra Elisabeth et exulta de joie dans l’Esprit Saint, en chantant le Magnificat. Jésus, en voyant la réussite de la mission de ses disciples et, ensuite, leur joie, exulta dans l’Esprit Saint et s’adressa à son Père en priant. Dans les deux cas, il s’agit d’une joie pour le salut en acte, parce que l’amour avec lequel le Père aime le Fils arrive jusqu’à nous et, par l’action de l’Esprit Saint, nous enveloppe, nous fait entrer dans la vie trinitaire. Le Père est la source de la joie. Le Fils en est la manifestation et l’Esprit Saint l’animateur. Immédiatement après avoir loué le Père, comme le dit l’Évangéliste Matthieu, Jésus nous invite : « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes. Oui, mon joug est aisé et mon fardeau léger » (11, 28-30). « La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Avec Jésus Christ la joie naît et renaît toujours » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n.1). De cette rencontre avec Jésus, la Vierge Marie a eu une expérience toute particulière et elle est devenue « causa nostrae laetitiae ». Les disciples par contre ont reçu l’appel à demeurer avec Jésus et à être envoyés par lui pour évangéliser (cf. Mc 3, 14) et ils sont ainsi comblés de joie. Pourquoi n’entrons-nous pas nous aussi dans ce fleuve de joie ?

4. « Le grand risque du monde d’aujourd’hui, avec son offre de consommation multiple et écrasante, est une tristesse individualiste qui vient du cœur bien installé et avare, de la recherche malade de plaisirs superficiels, de la conscience isolée » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 2). C’est pourquoi l’humanité a un grand besoin de puiser au salut apporté par le Christ. Les disciples sont ceux qui se laissent saisir toujours plus par l’amour de Jésus et marquer au feu de la passion pour le Royaume de Dieu, afin d’être porteurs de la joie de l’Évangile. Tous les disciples du Seigneur sont appelés à alimenter la joie de l’Évangélisation. Les Évêques, en tant que premiers responsables de l’annonce, ont le devoir de favoriser l’unité de l’Église locale dans l’engagement missionnaire, en tenant compte du fait que la joie de communiquer Jésus Christ s’exprime autant dans la préoccupation de l’annoncer dans les lieux les plus lointains que dans une constante sortie en direction des périphéries de leur propre territoire, où se trouve le plus grand nombre de personnes pauvres dans l’attente. Dans de nombreuses régions, les vocations au sacerdoce et à la vie consacrée commencent à manquer. Souvent, cela est dû à l’absence d’une ferveur apostolique contagieuse au sein des communautés, absence qui les rend pauvres en enthousiasme et fait qu’elles ne sont pas
attirantes. La joie de l’Évangile provient de la rencontre avec le Christ et du partage avec les pauvres. J’encourage donc les communautés paroissiales, les associations et les groupes à vivre une vie fraternelle intense, fondée sur l’amour de Jésus et attentive aux besoins des plus défavorisés. Là où il y a la joie, la ferveur, le désir de porter le Christ aux autres, jaillissent d’authentiques vocations. Parmi celles-ci, les vocations laïques à la mission ne doivent pas être oubliées. Désormais, la conscience de l’identité et de la mission des fidèles laïcs dans l’Eglise s’est accrue, tout comme la conscience qu’ils sont appelés à jouer un rôle toujours plus important dans la diffusion de l’Évangile. C’est pourquoi il est important qu’ils soient formés de manière adéquate, en vue d’une action apostolique efficace.

5. « Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Co 9, 7). La Journée missionnaire mondiale est également un moment pour raviver le désir et le devoir moral de participer joyeusement à la mission ad gentes. La contribution économique personnelle est le signe d’une oblation de soi-même, d’abord au Seigneur puis à nos frères, afin que l’offrande matérielle devienne un instrument d’évangélisation d’une humanité qui se construit sur l’amour.


Chers frères et sœurs, en cette Journée missionnaire mondiale, ma pensée se tourne vers toutes les Églises locales. Ne nous laissons pas voler la joie de l’évangélisation ! Je vous invite à vous immerger dans la joie de l’Évangile et à alimenter un amour capable d’illuminer votre vocation et votre mission. Je vous exhorte à faire mémoire, comme dans un pèlerinage intérieur, du « premier amour » avec lequel le Seigneur Jésus Christ a réchauffé le coeur de chacun, non pas pour en concevoir un sentiment de nostalgie mais pour persévérer dans la joie. Le disciple du Seigneur persévère dans la joie lorsqu’il demeure avec lui, lorsqu’il fait sa volonté, lorsqu’il partage la foi, l’espérance et la charité évangélique.

À Marie, modèle d’évangélisation humble et joyeuse, adressons notre prière, afin que l’Église devienne une maison pour beaucoup, une mère pour tous les peuples et qu’elle rende possible la naissance d’un monde nouveau.

Du Vatican, le 8 juin 2014, Solennité de la Pentecôte.

 

DIACONAT
Impressions et réflexions sur le diacre, son rôle dans notre monde, dans l'Eglise, et auprès du peuple de Dieu, croyant et incroyant.

Le jour de l'ordination diaconale, le diacre reçoit une lettre de mission donnée par l'évêque.
Cet appel a un tronc commun : le diacre se doit à sa famille et à son milieu de travail. II peut célébrer les baptêmes, recevoir le consentement des époux lors du sacrement de mariage, présider les funérailles. Enfin, il proclame la parole de Dieu et de ce fait, il peut prêcher.
L'Évêque, le plus souvent lui donne d'autres missions définies avant l'ordination avec le consentement du futur diacre et, s'il est marié, de son épouse. Ces missions sont remises pour un temps, elles peuvent être reconduites et encouragées, ou annulées ; d'autres missions sont alors données.
Mes missions personnelles sont : au niveau diocésain, accompagner, en particulier spirituellement, la Fraternité Chrétienne des Personnes Malades ou Handicapées et sur le plan paroissial, accompagner les familles en deuil en lien avec le curé et les équipes de laïcs qui ont en charge les funérailles.
On découvre peu à peu le rôle du diacre dans la communauté et hors de la communauté chrétienne. Le diacre est le ministre du seuil (en particulier pour les incroyants), il est donné pour le peuple de Dieu, croyant et incroyant pour que celui-ci puisse s'épanouir et vivre dans la paix.
Ce ministère fut remis à l'ordre du jour par le Concile Vatican II, après des siècles de « disparition», alors qu'il était présent dès les premiers temps de l'Église primitive (voir Actes des Apôtres 6, 1-15). Ce ministère est donné pour le service du petit, du pauvre, de l'Église Corps du Christ (dans la liturgie et le témoignage auprès du peuple de Dieu). Il est vrai que, pendant des siècles, l'expression diaconale ne s'exprimait que dans une étape vers la prêtrise mais la spécificité du diacre, en tant que ministre, avait disparue. Peu à peu, le rôle diaconal, après une adaptation, revient et semble mieux compris, aussi bien par les prêtres que par les laïcs, engagés ou non.
Le serviteur n'est pas le pasteur ; il n'a pas vocation à orienter, à commander une paroisse ; il lui faut susciter des rencontres, favoriser des échanges entre chrétiens, entre des femmes et des hommes d'autres religions ou croyances avec une attention particulière aux petits et aux pauvres pour que chacun puisse se sentir aimé et servir fraternellement conformément à l'Évangile.
Chaque diacre est profondément différent dans le travail, les affinités, la sensibilité spirituelle, le caractère, comme tout homme est différent et unique. Chaque diacre s'exprimera différemment dans sa vie et dans sa mission. Le jour de son ordination, le diacre reçoit, selon Hyppolyte de Rome, l'Esprit de grâce et de zèle qui fera de lui auprès des hommes le serviteur du Christ dans la simplicité et l'humilité. Les diacres sont donc très différents ; cependant quand je les regarde, ils ont tous une petite flamme dans leurs yeux et on les sent gagnés par l'esprit de service.
Le diaconat permanent nous fait réaliser que, malgré nos faiblesses, notre caractère et peut-être notre péché, nous sommes appelés à être auprès des plus petits et des plus faibles, et en les servant nous servons le Seigneur, Celui qui n'est qu'Amour pour ces petits, ces personnes
malades ou handicapées, avec la sensation d'être entièrement dépassé par Lui qui est, qui était et qui vient.
Le diacre «accueille» les gens. Au figuré il a un pied dans l'église puisqu' ordonné et un pied dehors «sur le seuil» pour accueillir les incroyants.
Alors, nous nous partageons entre nos tâches familiales et professionnelles et notre ministère du mieux que nous le pouvons, nous adaptant aux demandes de l'Evêque et en essayant de discerner ce que le Seigneur attend de nous. Nous nous posons beaucoup de questions sur le diaconat, sur l'Eglise, sur l'avenir et nous les partageons ensemble au sein de fraternités diaconales. Le moteur de chacun, c'est la prière : liturgie des heures, rosaire, louange, liturgie eucharistique, retraites et récollections, oraison pour certains.
Si le Seigneur Dieu a besoin de nous pour le servir, nous avons un besoin essentiel de Lui, jour après jour, pour notre vie. Nous savons que vous êtes nombreux à prier pour nous tous.
Merci. Continuez. Bien fraternellement.

                                                                                                     Michel MARLIANGEAS

 

Prière d'intercession pour la paix en Syrie (septembre 2013)

      Dieu de compassion,
Écoute les cris du peuple syrien,
Réconforte ceux qui souffrent à cause de la violence,
Console ceux qui pleurent leurs morts,
Fortifie les pays voisins de la Syrie 
dans leur secours et hospitalité pour les réfugiés,
Convertis les cœurs de ceux qui ont pris les armes,
Et protège ceux qui se dévouent à la paix.

        Dieu d'espoir,
Inspire les dirigeants de choisir la paix au lieu de la violence
et de chercher la réconciliation avec leurs ennemis,
Inspire de la compassion à l'Église Universelle pour le peuple Syrien,
Et donne-nous l'espérance d'un avenir de paix fondé sur la justice.

        Nous te le demandons par Jésus Christ Prince de la Paix et Lumière du monde,

        Amen

Chaque jour pendant une semaine, du 30 août au 6 septembre, 
vous êtes invités à réciter la Prière d'intercession pour la paix en Syrie. 

Sur propositions de l'AED (Aide à l'Église en Détresse)

 

Campagne du Denier de l'Église 2015

Chers amis,

Comme chaque année, voici le moment venu de remplir votre devoir pour la marche de notre église en prenant une enveloppe pour le Denier de l'Église dans l'église de votre commune. Certains d'entre vous l'ont déjà reçue par la Poste. 

Qu'est ce que !e Denier de l'Eglise ? 

C'est une collecte qui a lieu un fois par an. C'est un devoir pour tout baptisé né dans la famille Eglise, de participer, selon ses moyens, à la vie de sa famille, la famille de Dieu.
A quoi sert-elle ? à payer le traitement de nos prêtres et religieuses et certains laïcs salariés du diocèse engagés à leur côté. Aujourd'hui dans notre diocèse, 108 prêtres et religieux, 28 animateurs en pastorale.

1. ce que vous donnez aux quêtes du dimanche ou d'autre cérémonie ne va pas dans la poche du prêtre : cet argent reste à la paroisse pour couvrir ses frais (électricité, chauffage et toutes les charges)
2. les prêtres ne reçoivent de subventions ni de l'État ni de la commune

L'Église doit donc assurer seule sa subsistance matérielle.
Chaque baptisé est responsable de la vie matérielle de l'Église, vous êtes les seuls responsables de la vie matérielle de vos prêtres et laïcs au service de l'Église.

Frères et sœurs, essayons cette année 2015 de faire un peu mieux que l'année dernière où nous avons perdu des cotisants ! Soyons généreux pour le Denier de l'Église, et pensons à nos fidèles donateurs qui ont quitté cette terre depuis l'année dernière et essayons de tout faire pour les remplacer.
Avec tous nos remerciements au nom de tous les membres engagés dans l'Église,

                                                                Père Jean-Marin Longin
                                                                Curé de la Paroisse Sainte Anne des Monts et Rivières

Des enveloppes du denier de l'Église sont à votre disposition 
dans les églises des communes de la paroisse 
à partir de la fête des Rameaux, les 28  et 29 mars .

www.collectedudenier.fr.